Le Guide du ROOTard pour Linux
  Eric Dumas, Eric.Dumas@Linux.EU.Org, Eric.Dumas@freenix.fr
  Version 2.7, 14 Septembre 1997.
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  Table of Contents:

  1.      Préambule

  1.1.    Histoire de ce guide

  1.2.    Présentation du contenu

  1.3.    Plate-forme

  1.4.    Quoi de neuf ?

  1.5.    Copyright

  1.6.    Traductions

  1.7.    Sites officiels de distribution

  1.8.    Evolution du format de ce guide

  2.      Introduction

  3.      Feuille d'Information

  3.1.    Résumé

  3.2.    Linux - Introduction

  3.3.    Caractéristiques de Linux

  3.4.    Matériel

  3.4.1.  Configuration minimale

  3.4.2.  Configuration recommandée

  3.4.3.  Matériel pris en charge

  3.5.    Liste incomplète de programmes disponibles

  3.6.    Qui utilise Linux ?

  3.7.    Documentation

  3.8.    Comment se procurer Linux en France

  3.8.1.  Par l'Internet

  3.8.2.  Par téléphone

  3.8.3.  Sur CD-ROM par correspondance

  3.9.    Comment débuter

  3.10.   Les groupes Usenet consacrés à

  3.11.   Autres groupes Usenet

  3.12.   The Linux Journal

  3.13.   Statut légal de Linux

  3.14.   Ce document

  4.      Introduction à l'installation

  4.1.    Récupération

  4.2.    Les différentes possibilités d'installations

  4.3.    Conseils d'installation

  5.      Distributions

  5.1.    Introduction

  5.2.    Disquettes d'amorçage

  5.3.    Slackware : description

  5.3.1.  Disquettes Boot et Root

  5.3.2.  La distribution

  5.3.3.  Bogues de la Slackware

  5.4.    RedHat : description

  5.4.1.  Disquette de boot

  5.4.2.  Distribution

  5.4.3.  Utilisation du programme

  6.      Installation

  6.1.    Installation initiale

  6.2.    Partitionnement du disque

  6.3.    Installation avec la Slackware

  6.4.    Installation avec la RedHat

  7.      Administration sous Linux

  7.1.    Clavier Français

  7.2.    LILO

  7.3.    Montage automatique de partitions : /etc/fstab

  7.4.    Montage manuel de partitions

  7.5.    Mise en place des quota

  7.5.1.  Logiciels nécessaires

  7.5.2.  Compilation des utilitaires

  7.5.3.  Activation du support des quota dans le noyau

  7.5.4.  Activation des quota sur les systèmes de fichiers

  7.5.5.  Attribution d'un quota à un utilisateur

  7.5.6.  Statistiques sur les quota

  7.5.7.  Autres documentations sur les quota

  7.6.    mtools

  7.7.    Swap : création de la partition

  7.8.    Swap : fichier

  7.9.    Ajouter un utilisateur, un groupe

  7.10.    Lancements  de  programmes  personnels   lors   du   boot   :
  /etc/rc.d/rc.local

  7.11.   Ordonnancement de travaux : la crontab

  7.12.   Imprimer !

  7.13.   Timezone

  7.14.   Nouveaux changement d'heure

  7.15.   locate

  7.16.   CD-ROM ATAPI

  7.17.   Mettre une console externe comme console

  7.18.   Deux cartes réseaux

  7.19.   Les fichiers d'initialisation des interpréteurs de commandes

  7.20.   Les sauvegardes sous Linux

  7.20.1. dump et restore

  7.20.2. tar

  7.21.   Num Lock au démarrage

  7.22.   Les fichiers core

  7.23.   Accounting - lastcomm

  8.      X Window

  8.1.    XF86Config

  8.2.    Clavier français sous X : Xmodmap

  8.3.    Clavier français sous X... 2ième possibilité

  8.4.    Clavier français sous X... utiliser xkb

  8.5.    xdm

  8.6.    Comment démarrer plusieurs sessions X ?

  8.7.    Comment récupérer les erreurs sur la console ?

  8.8.    XFree et XInput

  8.9.    Problème assez courant

  9.      Sécurité

  9.1.    X Window : le fichier .Xauthority

  9.2.    X Window : contrôle de la session

  9.3.    Problèmes de sécurité

  9.4.    Protection de la machine contre l'extérieur

  9.5.    Quelques pointeurs

  9.6.    Virus

  10.     Recompiler le noyau

  10.1.   Pentium

  10.2.   Compilation

  11.     Les fichiers spéciaux

  12.     Communiquer

  12.1.   UUCP et modem

  12.2.   Appels entrants

  12.3.   PPP

  12.3.1. Introduction

  12.3.2. Accès à un serveur PPP

  12.3.3. Configuration d'un serveur PPP

  12.3.4. Bibliographie

  12.4.   Un réseau derrière une seule adresse

  12.5.   Sendmail

  12.6.   Configuration du mail lors d'une connexion avec un provider

  12.7.   netstat -s

  13.     ELF

  13.1.   Introduction

  13.2.   Utilisation des utilitaires ELF

  13.3.   Sources d'information sur ELF

  14.     Catastrophe !

  14.1.   Impossible de booter !

  14.2.   Formatage accidentel d'une partition

  14.3.   Problèmes avec le disque dur : super bloc

  14.4.   Problèmes avec le disque dur : blocs défectueux

  14.5.   Récupération d'un disque

  14.6.   fatal signal 11

  15.     Divers

  15.1.   Comment générer une disquette de boot

  15.2.   Mon mot de passe, où est mon mot de passe ?

  15.3.   Comment limiter le reboot en single user ?

  15.4.   Consoles virtuelles - aspects pratiques

  15.5.   Consolles virtuelles - aspects théoriques

  15.5.1. Principe

  15.5.2. Configuration

  15.5.3. Les touches

  15.6.   Francisation

  15.6.1. locale // nls

  15.6.2. ispell

  15.6.3. Les accents sous bash

  15.6.4. less

  15.6.5. Formatage de textes

  15.6.6. elm

  15.6.7. telnet

  15.7.   TeX et les polices de caractères

  15.8.   Une carte son bien configurée

  15.9.   Bug gcc

  15.10.  Emacs

  15.11.  Verrouillage des ports série

  15.12.  Minitel

  15.13.  Fax

  15.14.  Modules Chargeables

  15.14.1.        Structure du noyau

  15.14.2.        Qu'est-ce qu'un module chargeable ?

  15.14.3.        Compilation du noyau

  15.14.4.        Chargement : méthode manuelle

  15.14.5.        Chargement automatique :

  15.14.5.1.      Introduction

  15.14.5.2.      Conseils pour la compilation du noyau

  15.14.5.3.      Mise en place

  15.14.5.4.      Le fichier /etc/conf.modules

  15.14.5.5.      Quelques références

  15.14.6.        Non activité d'une machine

  15.14.7.        Disque dur

  15.14.7.1.      cron

  15.14.7.2.      mgetty

  15.14.7.3.      lpr NG

  15.14.7.4.      apache

  15.14.7.5.      bind

  15.14.7.6.      squid

  15.14.7.7.      sendmail

  15.14.8.        Le moniteur

  15.14.8.1.      La console

  15.14.8.2.      XFree86

  15.14.9.        La CPU

  16.     Pour aller plus loin

  16.1.   (SQ

  16.2.   Livres

  16.3.   Les HowTo's

  17.     Adresses

  18.     Contributions

  19.     Si vous voulez participer au développement de Linux

  20.     That's all folks
  ______________________________________________________________________

  11..  PPrrééaammbbuullee

  Bienvenue dans la version 2.7 du Guide du ROOTard.

  11..11..  HHiissttooiirree ddee ccee gguuiiddee

  Ce   guide   a   initialement   été    conçu    par    Julien    SIMON
  (Julien.Simon@freenix.fr).   Quelques  passages  de  ce  guide doivent
  encore dater de cette version.  Le dernier chapitre indique  les  noms
  des  personnes  ayant  contribuées à la réalisation de ce document. Au
  fil des versions, cette liste s'allonge : c'est bon signe.

  11..22..  PPrréésseennttaattiioonn dduu ccoonntteennuu

  Ce guide a pour but de fournir des réponses claires et  concrètes  aux
  problèmes  que  peut  poser  l'installation  de LLiinnuuxx. Il regroupe des
  trucs et astuces fournis par des utilisateurs, le  plus  souvent  lues
  dans  le  newsgroup  _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x  (f.c.o.l)  ou  dans  les _H_o_w_T_o,
  documents indiquant comment  installer,  configurer  ou  améliorer  un
  élément  logiciel  ou  matériel donné. Merci à ceux qui m'envoient des
  corrections, des mises à jours ou même des paragraphes entiers.  C'est
  très   sympatique  et  c'est  la  bonne  manière  pour  faire  évoluer
  positivement ce guide.

  11..33..  PPllaattee--ffoorrmmee

  Linux a initialement été développé pour fonctionner  sur  les  plates-
  formes  de type PC (quelque soit le processeur qui s'y trouve : Intel,
  AMD, Cyrix, ...). Il s'avère aujourd'hui  que  Linux  fonctionne  très
  bien  sur  d'autres  plates-formes  telles  que Sparc, Alpha, Silicon,
  Atari, Amiga, PowerPc, Macintosh...

  Ce document est plus particulièrement dédié  aux  plates-formes  ix86,
  mais  si  vous souhaitez inclure des parties spécifiques à ces plates-
  formes, contactez-moi. Je n'ai pas  la  possibilité,  pour  l'instant,
  d'installer Linux sur un autre type de plate-forme.

  11..44..  QQuuooii ddee nneeuuff ??

  Voici les nouveautés du  Guide du ROOTard version 2.7 :

  ·  description de la Redhat 4.2, dite « Biltmore » ;

  ·  description de la Slackware 3.3.0 ;

  ·  noyau 2.0.30 ;

  ·  et  bon  nombre  d'autres  choses  (voir  le  Changelog au début du
     fichier sgml pour plus de détails)...

  Remarque  :  cette  version  a  été  réalisée  dans   des   conditions
  particulières  :  fin du service militaire, début du vrai travail. Les
  distributions décrites proviennent des supports suivants :

  ·  RedHat (4.2) est celle se trouvant sur le pack «  tri-linux  »  des
     _L_i_n_u_x _S_y_s_t_e_m _L_a_b_s.

  ·  La  version  Slackware  décrite est celle se trouvant sur le pack «
     Freedom - Cocktail - Développeurs Kit 2 », mis à jour 12  Septembre
     sur le miroir français ftp.lip6.fr

  11..55..  CCooppyyrriigghhtt

  RReemmaarrqquuee  iimmppoorrttaannttee  :  entre  la version 2.6 et la version 2.7, j'ai
  tenté de faire évoluer le contenu de la licence pour  qu'au  moins  la
  diffusion  sur  CD-ROM soit autorisée. Il s'avère que je n'ai pas reçu
  les accords nécessaires du créateur initial de ce guide ainsi  que  de
  certains  contributeurs.  Donc,  ce guide continue à être diffusé avec
  cette licence restrictive...

  Le guide du ROOTard est _f_r_e_e_w_a_r_e et je vous encourage donc vivement  à
  le distribuer tel quel et gratuitement. Par contre, vous ne pouvez pas
  le modifier ou le vendre. J'insiste particulièrement sur le  fait  que
  vous ne pouvez pas tirer de bénéfice financier de ce document.

  Aucune publication n'est autorisée sans l'accord préalable de l'auteur
  et des contributeurs, et il en va de même pour l'inscription  sur  CD-
  ROM, etc.  Envoyez-moi un courrier pour toute demande particulière.

  11..66..  TTrraadduuccttiioonnss

  Ce  guide  a  toujours  été  écrit  en  langue française, mais si vous
  souhaitez en faire une traduction, vous avez ma bénédiction.

  Signalons  l'existence  de  la   version   Espagnole,   traduite   par
  l'association  de  Scientifiques  pour  l'avancement  des  Sciences et
  Technologies en Colombie (ACASTC). Le  «  Guia_del_enROOTador  »  peut
  être  récupéré  via ftp sur : sunsite.uniandes.edu.co, ftp.infor.es et
  ftp.lip6.fr ainsi que leurs nombreux miroirs respectifs.

  A quand une version anglaise ;-) ?

  11..77..  SSiitteess ooffffiicciieellss ddee ddiissttrriibbuuttiioonn

  Il n'existe que deux sites officiels :

  ·  FTP : ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/linux/french/docs/GRL.

  ·  WWW : http://www.freenix.fr/linux/Guide

  Ce guide possède un nombre de miroirs particulièrement  important.  Si
  vous  souhaitez assurer un miroir, veuillez à assurer qu'il soit mis à
  jour régulièrement. Si vous faites  référence  à  ce  guide  dans  une
  diffusion, merci d'indiquer les deux sites de références.

  Voici une liste de sites miroirs :

  ·  ftp://ftp.calvacom.fr

  ·  ftp://ftp.ese-metz.fr

  ·  ftp://ftp.loria.fr

  ·  ftp://ftp.switch.ch

  ·  ftp://ftp.univ-angers.fr

  ·  ftp://ftp.u-bordeaux.fr

  ·  ftp://stef.u-picardie.fr

  ·  ftp://lirftp.insa-rouen.fr

  ·  ftp://sunsite.mff.cuni.cz

  ·  http://www.alienor.fr/ dumas/linux

  ·  http://www.minet.net/linux

  ·  http://www.cybernet.be/inpres

  ·  http://www.kheops-linux.com

  ·  http://www.linux-france.com

  (_N_o_t_a _: _s_i _j_'_e_n _o_u_b_l_i_e_, _c_o_n_t_a_c_t_e_z _m_o_i !)

  Il est disponible en plusieurs formats :

  ·  texte  simple  :  aucun accent, idéal pour commencer (mais avec une
     mise en page quelque peu hasardeuse) ;

  ·  PostScript : le format le plus agréable à consulter ;

  ·  HTML : à lire avec des outils tels que Mosaic,  Netscape,  lynx  ou
     arena ;

  ·  SGML  avec  accents  normaux : il s'agit du code source original du
     Guide. Si vous effectuez  des  modifications,  des  ajouts  ou  des
     corrections  à ce guide, merci de m'envoyer un patch à partir de ce
     document.

  11..88..  EEvvoolluuttiioonn dduu ffoorrmmaatt ddee ccee gguuiiddee

  Depuis que j'ai repris le GRL (Guide du ROOTard pour Linux),  je  l'ai
  converti au format _S_G_M_L. Les HowTo's et documentations LLiinnuuxx emploient
  aussi ce standard grâce  auquel  un  d'outil  appelé  «  sgml-tools  »
  <http://fatman.mathematik.tu-muenchen.de/~schwarz/sgml-tools/>  génère
  des documents aux formats  aussi  variés  qu'_H_T_M_L,  _t_e_x_t_e,  _D_V_I,  etc.
  Toutefois  cet outil ne respecte pas la typographie française : il est
  nécessaire d'appliquer un patch, sgml-tools-0.99.0-fr.patch.

  Je vous conseille de lire,  si  vous  n'avez  rien  installé  pour  le
  moment,  la  version strictement textuelle, malgré sa lisibilité assez
  réduite <ftp://ftp.lip6.fr/pub/linux/french/doc/GRL>.

  22..  IInnttrroodduuccttiioonn

  Si  vous  trouvez  des  erreurs  (g  toujours  été  très  phaché  avec
  l'aurtografe :-)), des commentaires, des oublis, ou juste pour me dire
  que ce guide est  pratique,  n'hésitez  pas  à  m'envoyer  un  mail  à
  l'adresse suivante : Eric.Dumas@freenix.fr (merci d'utiliser le source
  SGML pour effectuer les corrections...). Vous pouvez également  poster
  un  article  en  français  dans  le  groupe  Usenet consacré à LLiinnuuxx :
  _f_r_._c_o_m_p_._o_s_._l_i_n_u_x si vous avez des problèmes, mais après  avoir  lu  ce
  document !

  Si  vous  avez  des  annonces à faire à la communauté Linux française,
  utilisez,    après    avoir     lu     sa     charte,     le     forum
  fr.comp.os.linux.annonces.

  Les conseils prodigués par le présent document n'engagent que ceux qui
  les suivent : si vous cassez votre machine, si votre écran  explose...
  c'est votre faute, pas la mienne !

   _T_o_u_t_e_s  _l_e_s _r_e_m_a_r_q_u_e_s _c_i_t_é_e_s _a_p_p_a_r_t_i_e_n_n_e_n_t _à _l_e_u_r _p_r_o_p_r_i_é_t_a_i_r_e (Comme
  le dit Juju, « profond ça ! »)  _e_t _n_e _s_'_u_s_e_n_t _q_u_e _s_i _l_'_o_n _s_'_e_n _s_e_r_t.

  Je  suis  bien  évidement  ouvert  à   toute   suggestion   permettant
  l'évolution,  l'amélioration  et la meilleur diffusion de ce document.
  N'hésitez donc surtout pas à me contacter : c'est toujours un plaisir.

  33..  FFeeuuiillllee dd''IInnffoorrmmaattiioonn LLiinnuuxx (v2.86, 10 Septembre 1997)

  33..11..  RRééssuumméé

  Ce   document   fournit  des  informations  de  base  sur  le  système
  d'exploitation LLiinnuuxx, notamment une description de LLiinnuuxx, une liste de
  ses fonctionnalités et de ses exigences, et quelques pointeurs sur des
  informations complémentaires.

  33..22..  LLiinnuuxx -- IInnttrroodduuccttiioonn

  LLiinnuuxx  est  une   libre   implémentation   totalement   gratuite   des
  spécifications POSIX, avec des extensions System V et Berkeley (ce qui
  signifie  qu'il  ressemble  à  Unix,  mais ne  provient  pas  du  tout
  des  mêmes sources),  qui  est  disponible à  la  fois  sous forme  de
  code  source  et de  binaires.   Il   est   propriété   de  Linus   B.
  Torvalds  (torvalds@transmetta.com) ainsi que des autres contributeurs
  à ce projet  et est  librement diffusable  selon les  termes de  la  «
  GNU Public License ».

  LLiinnuuxx   ne   se  classe   ni   dans  le  domaine  public, ni  dans  le
  _p_a_r_t_a_g_i_c_i_e_l : il fait partie du « _l_o_g_i_c_i_e_l _l_i_b_r_e », appelé  couramment
  «  _g_r_a_t_i_c_i_e_l »  ;  vous   pouvez  en distribuer des  copies mais  vous
  devez fournir le code  source correspondant ou  au  moins   le  rendre
  disponible    de    la    même    façon.   Si   vous   y  faites   des
  modifications que  vous  diffusez,   vous  êtes  légalement  tenu   de
  distribuer   le  code   source de  vos modifications.  Consultez la  «
  _l_i_c_e_n_c_e  _p_u_b_l_i_q_u_e  _g_é_n_é_r_a_l_e _G_N_U »  (GPL)  pour plus  de détails.  Vous
  en  trouverez   une  copie dans  l'arborescence des  sources de  LLiinnuuxx
  (fichier nommé "COPYING") ou par  FTP  sur le  site prep.ai.mit.edu.

  LLiinnuuxx  est  libre  et  continuera  de  l'être.   En   raison   de   la
  nature du  copyright GNU qui  protège ce système,  vouloir tout-à-coup
  changer cet  état de fait  serait illégal. Notez bien  cependant qu'il
  est  parfaitement autorisé  de  demander de  l'argent pour  distribuer
  LLiinnuuxx, du  moment que  vous fournissez aussi  le code  source. Si vous
  désirez   plus  de   précisions  sur   ce sujet, lisez  la GPL  ; nous
  n'avons fait que résumer les grandes lignes de cette licence.

  LLiinnuuxx fonctionne sur des machines  386/486/Pentium  possédant  un  bus
  ISA, EISA  ou PCI.

  MCA  (le bus  propriétaire d'IBM)  est  pour   l'instant  mal  pris en
  charge  car  il   y    a  peu   de  documentation  disponible  sur  ce
  dinosaure  et peu d'intérêt de la part des développeurs LLiinnuuxx, mais il
  existe malgré tout des « patches » pour certaines  machines.  Si  vous
  êtes intéressé, voyez :

  <http://www.undergrad.math.uwaterloo.ca/~cpbeaure/mca-linux.html>

  Un  portage  vers  les plateformes basées sur les processeurs Motorola
  680x0 (actuellement des Amiga et Atari) est en cours.   Cette  version
  fonctionne  d'ores  et  déjà  de manière satisfaisante et nécessite un
  68020 avec un gestionnaire de mémoire  externe  (MMU),  un  68030,  un
  68040,  ou  un 68060, ainsi qu'un coprocesseur arithmétique. Le réseau
  et X sont fournis.

  LLiinnuuxx fonctionne également bien sur les processeurs Alpha de DEC.  Les
  plateformes « Jensen », « NoName », « Cabriolet », « Universal Desktop
  Box » (plus connue sous le nom de « Multia »), et quelques autres.

  Le portage de LLiinnuuxx vers Sparc progresse rapidement. LLiinnuuxx  fonctionne
  sur la plupart des architectures Sparc, et la distribution Red Hat 4.0
  inclut une version Sparc (en plus des versions x86 et AXP).

  Les portages vers d'autres machines, dont MIPS, PowerPC, et  PowerMAC,
  sont  en  cours à des stades divers. Ne soyez pas trop impatient, mais
  si vous être intéressé et capable de contribuer à ces  portages,  vous
  pouvez  trouver  d'autres  développeurs  qui souhaiteraient travailler
  avec vous.

  Pour PowerMac, Apple et OSF ont effectué un portage de LLiinnuuxx au dessus
  du  micro-noyau MMaacchh. Le résultat, appelé MMkklliinnuuxx, est encore en béta-
  test, mais peut déjà être utilisé.

  LLiinnuuxx n'est plus considéré comme un système en béta-test,  depuis  que
  la  version  1.0  a  été  rendue disponible le 14 Mars 1994. Il existe
  toujours des bogues dans le système et de nouveaux bogues apparaîtront
  et  seront corrigés au fur et à mesure du développement. Puisque LLiinnuuxx
  suit un modèle de développement ouvert, toutes les nouvelles  versions
  seront  accessibles  au  public,  qu'elles  soient  considérées  comme
  suffisament stables ou non. Cependant, afin d'aider les utilisateurs à
  déterminer  si  ue  version donnée est ou non considérée comme stable,
  une convention de numérotation spéciale a  été  mise  au  point.   Les
  versions  x.y.z,  où y est un nombre pair, sont stables, et seules des
  corrections de bogues seront appliquées lorsque z est incrémenté.  Par
  exemple,  entre  les versions 1.2.2 et 1.2.3, il y a eu uniquement des
  corrections, et aucun ajout de fonctionnalités.  Les  versions  x.y.z,
  où  y  est  un nombre impair, sont des versions en béta-test destinées
  aux développeurs uniquement, peuvent être instables, et contiennent de
  nouvelles fonctionnalités qui sont ajoutées au cours du développement.
  De temps en temps, quand le développement du noyau se stabilise, un  «
  gel » intervient pour fournir une nouvelle version « stable » (paire),
  et le développement continue sur une nouvelle version (impaire).

  La version stable actuelle est 2.0.x (x changeant au fur et  à  mesure
  que de nouvelles corrections de bogues sont intégrées au noyau), et le
  développement devrait bientôt commencer sur des noyaux  expérimentaux,
  numérotés  2.1.x.  Si  2.0.x  est  trop  récent pour vous, vous pouvez
  continuer d'utiliser la version 1.2.13 (version stable précédente).

  Le noyau est très stable depuis  longtemps et la majorité des versions
  récentes  peut  être  utilisée   24H/24  pendant  des mois  sans aucun
  réamorçage, plantage  ou erreur  fatale. Certains sites  ne réamorcent
  leurs  machines  LLiinnuuxx qu'à  l'occasion d'un changement majeur dans le
  noyau.

  Il faut garder à l'esprit que LLiinnuuxx  est  developpé  selon  un  modèle
  ouvert  et  réparti, contrairement  à la plupart  des logiciels connus
  qui évoluent souvent  selon  un  modèle  fermé  et  centralisé.   Ceci
  signifie  que  la  version  courante   de  développement  est toujours
  publique (avec  une ou  deux semaines  de retard)  afin que   tout  le
  monde   puisse    l'utiliser.   Une  version  apportant  de  nouvelles
  fonctionnalités contient par conséquent presque toujours  des  bogues,
  mais  ceux-ci   sont  découverts   et corrigés rapidement, souvent  en
  quelques  heures, car  ceux qui  y travaillent sont nombreux.  Il  est
  donc  facile pour  un utilisateur final  de les éviter.

  A  l'opposé, le  modèle fermé  et  centralisé signifie  que seule  une
  personne ou une équipe travaille sur  le projet et qu'elle ne  diffuse
  un  programme que  lorsqu'elle considère  qu'il fonctionne  bien. Ceci
  implique souvent de  longs intervalles entre les  versions,  de  longs
  délais  avant  correction   des   bogues   et un  développement  moins
  rapide. Bien  sûr, la version la  plus récente d'un programme  réalisé
  ainsi  est  souvent  de   bonne qualité,  mais le développement en est
  bien plus lent.

  Au 10 septembre 1997, la version stable de LLiinnuuxx  est  2.0.30,  et  la
  version de développement est 2.1.55.

  La  version  2.0  est la référence stable destinée à servir de  plate-
  forme  fiable  lors du  développement  de  la  version  2.1,   qui  va
  permettre  d'ajouter   de   nouvelles  possibilités  et d'essayer  des
  solutions audacieuses et modernes au  coeur  de  LLiinnuuxx  (IP  v6  entre
  autres). Les versions  1.0 et 1.2 sont maintenant  obsolètes. Une fois
  arrivée à maturité,  cette version 2.1 donnera  naissance à LLiinnuuxx  2.2
  ou 3.0, et le jeu continuera de plus belle.

  33..33..  CCaarraaccttéérriissttiiqquueess ddee LLiinnuuxx

  ·  Multi-tâches : exécute plusieurs programmes en pseudo-parallélisme.

  ·  Multi-utilisateurs  : plusieurs  utilisateurs actifs  sur la   même
     machine  en  même temps  (et sans  licence multi-utilisateurs !).

  ·  Multi  plates-formes : il fonctionne sur différents processeurs, et
     pas seulement sur Intel.

  ·  Exécution en mode protégé sur les processeurs x86.

  ·  Protection de la mémoire entre les processus, afin qu'un  programme
     ne  puisse à lui seul  compromettre le fonctionnement de l'ensemble
     du système.

  ·  Chargement des exécutables à  la demande :  LLiinnuuxx  ne  lit  sur  le
     disque que  les parties effectivement utilisées d'un programme.

  ·  Partage   des   pages  entre  exécutables  avec  copie en écriture.
     Cela  signifie que des processus   multiples  peuvent  partager  la
     même mémoire. Lorsque  l'un d'eux tente d'y écrire, cette page (4Ko
     de mémoire  sur  processeurs  x86)   est  copiée   ailleurs.   Ceci
     accroît les performances et réduit l'occupation mémoire.

  ·  Mémoire  virtuelle  utilisant  la  pagination  (et  non pas  le   «
     swap »  de   processus   entiers)    sur   disque,  grâce   à   une
     partition,   un   fichier  ou   les   deux,   avec   la possibilité
     d'ajouter   et  de   retirer   de    nouvelles   zones    de   swap
     dynamiquement.    Jusqu'à  16   zones  de   128  Mo   peuvent  être
     utilisées  simultanément,  soit  un  total  de   2   Go   de   swap
     disponible.

  ·  Réserve    de   mémoire   commune  aux   programmes utilisateur  et
     au  cache disque  (afin que  toute la  mémoire  libre  puisse  être
     utilisée  pour le cache qui ne sera réduit que lors de  l'exécution
     de  gros programmes)  : LLiinnuuxx utilise au mieux   à  chaque  instant
     TOUTE  la mémoire disponible sur la machine.

  ·  Bibliothèques  partagées  liées dynamiquement (DLL a.out, et ELF) ;
     des   bibliothèques   statiques  sont   bien   entendu    également
     disponibles.

  ·  Sauvegarde  d'image-mémoire  (_c_o_r_e_-_d_u_m_p)   lors  du  plantage  d'un
     programme, à  des fins  d'analyse post-mortem effectuée grâce  à un
     débogueur.

  ·  Très   conforme à  POSIX,  compatible  System V  et  BSD au  niveau
     programme  source.  Support des  binaires  COFF  et ELF.

  ·  Bonne compatibilité binaire avec SCO, SVR3  et  SVR4,  grâce  à  un
     module d'émulation conforme iBCS2.

  ·  Tous   les  sources   sont  disponibles  : le  noyau,  les pilotes,
     les outils  de développement  et tous  les programmes  utilisateur.
     De  plus,  ils sont librement diffusables.  Il existe bien quelques
     applications commerciales pour LLiinnuuxx diffusées sans leurs  sources,
     mais tout ce qui a été libre l'est toujours et le restera.

  ·  Contrôle de processus POSIX (_j_o_b _c_o_n_t_r_o_l).

  ·  Pseudo-terminaux (_p_t_y_'_s).

  ·  Émulation du coprocesseur  dans le  noyau  afin qu'il  ne soit  pas
     nécessaire de  l'inclure dans   les  programmes.   Tout  ordinateur
     exécutant    LLiinnuuxx    semble     ainsi   doté   d'un   coprocesseur
     mathématique.  Bien  entendu,    si   votre   ordinateur   comporte
     déjà    un  coprocesseur,   LLiinnuuxx   l'utilisera  à   la  place   de
     l'émulation. Vous pourrez recompiler  votre noyau pour éliminer  le
     code   de  l'émulateur  (dont les fonctions seront prises en charge
     par le FPU), et gagner  un peu  de mémoire vive.

  ·  De  nombreux  claviers  nationaux ou  personnalisés   sont  définis
     et il est assez facile d'en ajouter de nouveaux.

  ·  Consoles     virtuelles     multiples    :    plusieurs    sessions
     indépendantes  accessibles  par    une   combinaison   de   touches
     (indépendamment  de  la  carte vidéo utilisée). Elles sont allouées
     dynamiquement et l'on peut en utiliser jusqu'à 63 simultanément.

  ·  Plusieurs   systèmes    de   fichiers    reconnus   comme  minix-1,
     _X_e_n_i_x,   et   les  plus  courants de System V, en plus d'un système
     très perfectionné (Ext2fs), offrant  des  noms de  255   caractères
     et une  taille  pouvant atteindre 4 To.

  ·  Accès    transparent  aux  partitions  MS-DOS   (ou  aux partitions
     FAT OS/2) via un  système de fichiers spécial  :  vous  n'avez  pas
     besoin  de  commandes particulières pour utiliser une partition MS-
     DOS. Elle  ressemble a une partition  Unix (sauf pour la taille  du
     nom  des fichiers, les  permissions d'accès, etc).  Les  partitions
     compressées  de  MS-DOS 6  ne  sont pas  encore reconnues  mais  il
     existe  un  _p_a_t_c_h  (dmsdosfs).   Le  type  VFAT (MS-Windows NT, MS-
     Windows 95) est pris en charge depuis la version 2.0.

  ·  Système de fichiers spécial nommé UMSDOS, autorisant l'installation
     de  LLiinnuuxx  directement  sur  une partition MS-DOS (les performances
     sont bien sûr grevées mais c'est très utile pour  une  installation
     provisoire).

  ·  Lecture seule du système  de fichiers HPFS-2 de OS/2 V 2.1.

  ·  Lecture  seule  du  système  de fichiers HFS (Macintosh) disponible
     sous forme de module pouvant être chargé à la demande.

  ·  Lecture seule  du  système   de  fichiers  EFS  (Silicon  Graphics)
     disponible sous forme de module pouvant être chargé à la demande.

  ·  Système  de  fichiers  ISO 9660, qui permet de lire tous les CD-ROM
     conformes à ce standard quasi universel.

  ·  TCP/IP, incluant tous les outils comme ftp, telnet, NFS, etc.

  ·  Pile de protocoles réseau _A_p_p_l_e_t_a_l_k.

  ·  Client et serveur _N_e_t_w_a_r_e.

  ·  Client et serveur _L_a_n _M_a_n_a_g_e_r (SMB).

  ·  X Window  System  (X11R6)  sous  la  forme  de  XFree86 3.2, gérant
     l'essentiel   des   cartes vidéo  et  des  souris disponibles   sur
     PC   (y  compris   la   carte   monochrome Hercules...).

  ·  Gestion des principales cartes sonores.

  33..44..  MMaattéérriieell

  33..44..11..

  CCoonnffiigguurraattiioonn mmiinniimmaallee

  La   configuration   suivante   est  probablement   la   plus   petite
  configuration    possible   sur  laquelle  LLiinnuuxx  peut  fonctionner  :
  386SX/16, 2  Mo RAM, un  lecteur 1.44  Mo ou 1.2  Mo, n'importe quelle
  carte   vidéo  reconnue.  Elle  devrait  vous  permettre d'amorcer  le
  système  et de  tester si  LLiinnuuxx  tourne   sur  votre   machine,  mais
  vous   ne   serez  pas   en   mesure  de   faire  quoi   que  ce  soit
  d'utile.   (NDR  :  4  Mo  sont  quasiment indispensables.)

  Pour y parvenir, vous aurez aussi  besoin d'espace disque : 5 à 10  Mo
  devraient   suffire  pour  un  système  minimal ne comportant que  les
  commandes  les plus  importantes et  peut-être une   ou  deux  petites
  applications,   comme    par  exemple  un   programme  d'émulation  de
  terminal. Ceci   reste  très,  très  limité   et  très  inconfortable,
  puisqu'il  ne  reste pas assez de  place pour faire quoi  que ce soit,
  sauf  grâce à de minuscules  applications.   Ceci  n'est  généralement
  pas  recommandé,   sauf  pour  tester si  le noyau fonctionne et  bien
  sûr  pour  pouvoir se  vanter   des  faibles   ressources  matérielles
  nécessaires.

  33..44..22..

  CCoonnffiigguurraattiioonn rreeccoommmmaannddééee

  Si     vous   souhaitez    utiliser    des   programmes    travaillant
  intensivement, comme ggcccc, XX et  TTeeXX,  vous  voudrez  probablement   un
  processeur   plus   rapide   qu'un  386SX/16,   qui  devrait cependant
  suffire si vous êtes patient.

  En  pratique,  vous  avez   besoin   d'au   moins   4   Mo   si   vous
  n'utilisez pas  X11 et d'au  moins 8  Mo si vous  l'utilisez. De plus,
  si   vous   voulez   que   soient   simultanément   actifs   plusieurs
  utilisateurs     ou    plusieurs    gros   programmes    (comme    des
  compilations), plus  de 4  Mo sont  souhaitables.   Tout  fonctionnera
  avec  moins   de RAM (même  avec 2 Mo),  mais Linux utilisera alors la
  mémoire virtuelle  (le disque  dur  servant  de   mémoire   lente)  et
  l'ensemble   s'en  trouvera  considérablement  ralenti,  au  point  de
  s'avérer inutilisable.

  La quantité d'espace disque nécessaire dépend des programmes que  vous
  voulez   installer.  La  série  de base  des  utilitaires,  shells  et
  programmes d'administration devrait tenir sur  un peu moins de 10  Mo,
  plus  un peu de place pour  les fichiers utilisateurs. Pour un système
  plus  complet, Il  est courant  d'obtenir des  valeurs de  l'ordre  de
  20/30  Mo  si  vous n'utilisez pas X Window, et 40 Mo sinon (il  n'est
  ici  question que  des binaires,  les sources demeurent  « nettement »
  plus  encombrants).  Ajoutez  l'espace disque que vous voulez réserver
  aux utilisateurs. Etant donné le prix de la  mémoire de masse  de  nos
  jours,   si  vous  achetez  une nouvelle machine,  il est  ridicule de
  l'équiper  d'un disque  dur de  faible capacité.  Prenez au  moins 500
  Mo, voire 1 Go ou plus, vous  ne le  regretterez pas.

  Ajoutez   plus  de  mémoire vive, de  disque dur,  un processeur  plus
  rapide selon  vos besoins,  vos souhaits  et votre  budget pour  aller
  au-delà  d'un   système  à  peine  utilisable.   En général, la grosse
  différence entre LLiinnuuxx  et MS-DOS est qu'ajouter de la mémoire à LLiinnuuxx
  entraîne   un  gros gain de performances, ce qui n'est pas vraiment le
  cas avec MS-DOS. Ceci est bien sûr en rapport avec  la limite des  640
  Ko  directement  exploitables  sous  MS-DOS,  qui  n'a aucun sens sous
  LLiinnuuxx.

  Si vous trouvez votre système trop lent, AJOUTEZ DE LA  MEMOIRE  avant
  de   dépenser  des   sommes folles  pour un  processeur plus puissant.
  Sur un  386, passer  de  4 à  8 Mo  de  mémoire   peut  multiplier  la
  vitesse d'exécution par un facteur de 10 ou 20...

  33..44..33..  MMaattéérriieell pprriiss eenn cchhaarrggee

     UUnniittééss  cceennttrraalleess ::
        toutes  celles  qui  exécutent  des programmes  en mode  protégé
        386 (tous  les modèles  de  386, 486, 586 et  686)  conviennent.
        Les  processeurs  286  et  inférieurs  pourront  peut-être  être
        exploités  un  jour  par  un  noyau  plus  petit   appelé   ELKS
        (_E_m_b_e_d_d_a_b_l_e  _L_i_n_u_x  _K_e_r_n_e_l  _S_u_b_s_e_t), mais n'espérez pas disposer
        alors  des  mêmes  fonctionnalités.   Une  version    pour   les
        processeurs   680x0 (avec x=2 plus  MMU externe, 3  et  4)  pour
        Amiga  et  Atari  se trouve dans le répertoire 680x0  des  sites
        LLiinnuuxx.  De  nombreuses architectures Alpha sont compatibles avec
        Linux, ainsi que certaines machines Sparc.   Des  portages  vers
        PowerPC, ARM et MIPS sont aussi en cours.

     AArrcchhiitteeccttuurree ::
        bus  ISA   et   EISA.  Le support du bus MCA est incomplet (voir
        plus haut). Les bus locaux (VLB et PCI)  sont  supportés.  LLiinnuuxx
        exploite  le  matériel  de  manière  plus  fine  que MS-DOS, MS-
        Windows, et les autres systèmes d'exploitation en général.  Cela
        signifie  que  certains matériels marginaux qui conviennent pour
        d'autres systèmes d'exploitation peuvent se révéler non  fiables
        sous  LLiinnuuxx.  LLiinnuuxx  est,  entre autres, un excellent testeur de
        mémoire...

     RRAAMM ::
        en théorie, jusqu'à un 1 Go; plus sur les plateformes  64  bits,
        mais  cette quantité de mémoire n'a jamais  été testé. Attention
        :  certaines  personnes   (dont  Linus  Torvalds)  ont  remarqué
        qu'ajouter de  la mémoire sans  dans le  même temps augmenter la
        quantité  de  cache   peut  ralentir  la    machine   dans   des
        proportions  considérables. Au-delà de 64 Mo, il faut  spécifier
        la  quantité de mémoire  en paramètre  lors de l'amorçage car le
        BIOS des PC est limité et  ne sait pas indiquer plus de 64 Mo.

     SSttoocckkaaggee ddeess  ddoonnnnééeess ::
        les  disques  AT   génériques (IDE, contrôleurs  de  disque  dur
        16  bit avec  MFM  ou  RLL)  sont reconnus,  comme les   disques
        durs   SCSI  et   les  CD-ROMs   dotés  d'une   interface   SCSI
        adéquate.  Les   contrôleurs   génériques  XT   (contrôleurs   8
        bits   avec   MFM   ou   RLL)   nécessitent   un  pilote spécial
        intégré à la  distribution standard du noyau.  Les  cartes  SCSI
        supportées  sont  :  Adaptec 1542, 1522, 1740, et séries 27xx et
        29xx, les contrôleurs Buslogic (à l'exception  du  «  Flashpoint
        »),   les  contrôleurs  basés  sur  le  circuit  NCR53c810,  les
        contrôleurs DPT, Seagate  ST-01  et  ST-02,  les  séries  Future
        Domain TMC-88x (et toute carte basé sur le processeur TMC950) et
        TMC 1660/1680, Ultrastor  14F,  24F,  et  34F,  Western  Digital
        wd7000,  et d'autres. Les lecteurs de cartouches SCSI, QIC-02 et
        certains QIC-80 sont également supportés. Plusieurs lecteurs  de
        CD-ROM sont également gérés, dont Matsushita/Panasonic, Mitsumi,
        Sony, Soundblaster, Toshiba, ATAPU (EIDE), et les lecteurs SCSI.
        Pour  les références exactes des modèles supportés, consultez le
        « Hardware HOWTO ».

     VViiddééoo ::
        les cartes VGA,  EGA,  CGA  et  Hercules  fonctionnent  en  mode
        texte.  Pour   les modes  graphiques, les  cartes Hercules, EGA,
        VGA normales,  quelques  cartes super   VGA   (la  plupart   des
        cartes  à base de puces  ET-3000, ET-4000, Paradise et Trident),
        de nombreuses cartes S3 sont reconnues,  ainsi que  8514/A,  ATI
        MACH8,  ATI  MACH32.   LLiinnuuxx  utilise le  serveur X  XXFFrreeee8866, ce
        qui détermine quelles cartes fonctionnent. Les  performances  de
        certaines cartes accélérées sont impressionnantes.

        Attention  si vous achetez une carte vidéo de marque Matrox : ce
        constructeur a longtemps refusé de  fournir  les  spécifications
        nécessaires  à  la  programmation  d'un  pilote  gratuit  et  en
        sources, permettant de les exploiter sous Linux. Elles ne  sont,
        pour  l'instant,  supportées  efficacement  que par des versions
        commerciales de X Window (de marque « Metro-X » ou « Xinside »).
        Il existe, certes, un pilote pour les cartes Matrox Millenium  à
        partir de XFree86 3.2 et pour la Matrox  Mystique  à  partir  de
        XFree86  3.3,  mais  il  est  encore  minimal (il n'exploite pas
        toutes les fonctionnalités), et est considéré comme une  version
        béta.

     RRéésseeaauu ::
        Western Digital 80x3, ne1000,  ne2000, 3com503, 3com509, 3com589
        PCMCIA, Allied  Telliesis AT1500, la plupart des  cartes  LANCE,
        adaptateurs  d-link   pocket, SLIP,  CSLIP, PLIP  (IP sur  ports
        parallèles),  PPP,    et   bien    d'autres...   De     nouveaux
        pilotes paraissent régulièrement.

     PPoorrttss sséérriiee ::
        la  plupart  des  cartes utilisant des UART 16450 et 16550, dont
        entre autres les _A_S_T _F_o_u_r_p_o_r_t, _U_s_e_n_e_t _S_e_r_i_a_l _C_a_r_d _I_I, etc. Parmi
        les  cartes  série  intelligentes  reconnues,  citons les gammes
        _C_y_c_l_a_d_e_s _C_y_c_l_o_m, _C_o_m_t_r_o_l _R_o_c_k_e_t_p_o_r_t et _S_t_a_l_l_i_o_n  (toutes  gammes
        supportées par leurs constructeurs), et _D_i_g_i (certains modèles).
        Certains équipements RNIS, frame relay et pour ligne louée, sont
        également supportés.

     AAuuttrreess mmaattéérriieellss ::
        Cartes  Soundblaster,  ProAudio Spectrum 16,  Gravis Ultrasound,
        la plupart des autres cartes son,  plusieurs  types   de  souris
        bus (Microsoft, Logitech, PS/2).
  33..55..  LLiissttee iinnccoommppllèèttee ddee pprrooggrraammmmeess ddiissppoonniibblleess

  La  plupart  des   outils et des programmes  classiques d'Unix ont été
  portés  vers LLiinnuuxx, ce  qui comprend presque  tous les programmes  GNU
  et  de nombreux clients  X provenant  de diverses sources. En fait, le
  mot  «  portage  »  est  souvent  exagéré,  puisqu'un  grand    nombre
  d'applications   ont  été   compilées  sans modification ou presque en
  raison  de la forte conformité à POSIX de  LLiinnuuxx. Malheureusement,  il
  n'existe    pour   le    moment  qu'assez   peu  d'applications   pour
  l'utilisateur final, mais cela a récemment commencé à changer.   Voici
  néanmoins  une  liste très réduite de programmes qui fonctionnent sous
  LLiinnuuxx.

     CCoommmmaannddeess  UUnniixx ddee  bbaassee ::
        ls, tr,  sed,  awk, etc  ...  Pratiquement tout y est.

     OOuuttiillss ddee ddéévveellooppppeemmeenntt ::
        gcc, gdb, make, bison, flex, perl, rcs, cvs, prof.

     LLaannggaaggeess  eett eennvviirroonnnneemmeennttss ::
        C,  C++,  Objective   C,  Modula-3,  Modula-2,   Oberon,  Ada95,
        Pascal,  Fortran,   ML,  scheme,   Tcl/tk,  Perl, Python, Common
        Lisp, et bien d'autres.

     EEnnvviirroonnnneemmeennttss ggrraapphhiiqquueess ::
        X11R5 (XFree86 2.x), X11R6 (XFree86 3.x), MGR.

     EEddiitteeuurrss ::
        GNU  Emacs,  XEmacs, MicroEmacs,  jove, ez,  epoch,  elvis  (GNU
        vi), vim (clone vi), vile, joe, pico, jed et bien d'autres.

     SShheellllss ::
        Bash   (Bourne-shell   compatible   POSIX),   zsh  (incluant  la
        compatibilité ksh), pdksh, tcsh, csh, rc, es, ash  (Bourne-shell
        utilisé par BSD) et bien d'autres.

     TTééllééccoommmmuunniiccaattiioonnss ::
        Taylor   (compatible    BNU)   UUCP,  SLIP,  CSLIP, PPP, kermit,
        szrz   (Zmodem),  minicom,  pcomm,   xcomm,  term/slap  (exécute
        plusieurs  shells, redirige les connexions réseau, et permet les
        affichages  de  fenêtres  X-Window,   sur    une   seule   ligne
        téléphonique)  Seyon  (programme de communication sous X-Window)
        et de nombreux programmes de télécopie et de transmission de  la
        voix.   Bien  entendu,  les  accès distants en mode terminal par
        ligne série sont supportés en standard.

     NNeewwss eett mmaaiill ::
        C-news, INN, trn, nn, tin, sendmail, smail, elm, mh, pine,  etc.

     FFoorrmmaatteeuurrss ddee tteexxttee ::
        TeX, LaTeX,  groff, doc,  ez, Linuxdoc-SGML, etc.

     JJeeuuxx ::
        Nethack,  de  nombreux  jeux sous X11, dont DOOM.  L'un des jeux
        les plus passionnants consiste à rechercher tous ceux  qui  sont
        disponibles sur les sites diffusant LLiinnuuxx...

  Tous  ces  programmes  (qui ne  représentent pas le centième de ce qui
  existe) sont bien entendu disponibles gratuitement.  Les  applications
  commerciales  commencent  à  exister,  demandez à votre fournisseur si
  votre logiciel préféré a été porté sous LLiinnuuxx.

  (NDR  : une  liste des  programmes portés  pour LLiinnuuxx  est disponible.
  Elle  est  contenue  dans le  fichier  LSM*.*,  ou _L_i_n_u_x _S_o_f_t_w_a_r_e _M_a_p)

  33..66..  QQuuii uuttiilliissee LLiinnuuxx ??

  LLiinnuuxx  est disponible  gratuitement et  il n'est  demandé à   personne
  d'enregistrer ses  copies  à  une autorité  quelconque  ; aussi est-il
  très difficile   de  savoir  combien   de  personnes   dans  le  monde
  utilisent  ce système d'exploitation.  Plusieurs sociétés commerciales
  se consacrent  exclusivement à la vente et  au support  de  LLiinnuuxx  (ce
  n'est pas interdit)  mais leur clientèle  ne constitue qu'une minorité
  des utilisateurs de Linux.

  Les groupes LLiinnuuxx sur  Usenet  sont  parmi  les  plus  lus  selon  les
  statistiques,   on   pourrait  donc  penser que plusieurs centaines de
  milliers  d'utilisateurs ou de personnes intéressées.

  Toutefois, Harald  T. Alvestrand a décidé  d'essayer de  compter  tant
  bien   que  mal  les   utilisateurs  de  LLiinnuuxx.   Il  demande que vous
  postiez   un     courrier    électronique     à    l'adresse    linux-
  counter@uninett.no,  avec l'une  des phrases  suivantes dans le  SUJET
  du  message : « I use  Linux at  home », « I  use Linux  at work », ou
  «  I   use   Linux   at   home and  at  work ».  Il  compte aussi  les
  votes  contenant  « I don't  use  Linux »,  au passage.   Il   diffuse
  périodiquement   ces   statistiques   dans comp.os.linux.misc. Il  est
  possible  de remplir  un formulaire plus  détaillé,  pour  enregistrer
  des   amis   n'ayant   pas   la  possibilité  de  poster  du  courrier
  électronique.

  Ce compteur  est fatalement assez  pessimiste. Lors de  la  conférence
  LLiinnuuxx  de Berlin de 1995, il  a été annoncé une estimation à plus d'un
  million  d'utilisateurs   actifs   dans  le   monde   ;   sans   autre
  précision quant au mode de détermination de ce nombre.

  33..77..  DDooccuummeennttaattiioonn

  Matt  Welsh   a  écrit   un  guide   de  plus  de 300  pages decrivant
  comment installer  et configurer LLiinnuuxx. Il   est  disponible  sur  les
  principaux  sites diffusant le système, sous la forme de sources LaTeX
  aussi bien que  DVI,  PostScript,  et   ASCII.  (Cet  ouvrage  a   été
  traduit  en   français,  vous  le  trouverez   sur les sites diffusant
  LLiinnuuxx en france en  sources LaTeX, sortie DVI et  PostScript  sous  le
  nom install-guide-french-2.2.2.*).

  Il  est aussi  vendu par certaines personnes  ou organismes sous forme
  imprimée. De même,  le  projet  de  documentation  LLiinnuuxx  (Linux   Doc
  Project,   LDP),  diffuse   plusieurs  autres   ouvrages dans  un état
  d'avancement    plus   ou    moins    complet.   Lisez    le    groupe
  comp.os.linux.announce,    LLiinnuuxx  est  en   passe  d'être  aussi  bien
  documenté que ses équivalents commerciaux... Et ceci gratuitement bien
  sûr.

  Dans   le  commerce,   il faut  noter la  sortie de  deux ouvrages  en
  version française chez  O'Reilly : « Le système   Linux  »,  guide  de
  plus  de  600  pages  par  Matt Welsh, et « Administration Réseau sous
  LLiinnuuxx »,  par  Olaf  Kirch.  Les titres   originaux   de   ces  livres
  sont   respectivement   «   Running    Linux  »  et  «  Linux  Network
  Administration Guide  ».  Ce  dernier   est  également  disponible  en
  téléchargement   gratuit,  sous  forme   de  son  code  source   LaTeX
  (l'archive s'appelle nag.french.eoit-1.0.tar.gz).

  La  série  des   documents   _H_O_W_T_O_'_s,   et   le   _G_u_i_d_e   _d_u  _R_o_o_t_a_r_d,
  disponibles   librement,  sont  quasiment indispensables, consultez la
  section « _c_o_m_m_e_n_t _d_é_b_u_t_e_r » pour plus de détails à ce sujet.

  33..88..  CCoommmmeenntt ssee pprrooccuurreerr LLiinnuuxx eenn FFrraannccee

  33..88..11..

  PPaarr ll''IInntteerrnneett

  Si  vous avez  la  chance   d'accéder  à   une  machine   connectée  à
  l'Internet,  vous pouvez  récupérer  LLiinnuuxx facilement  sur l'un de ces
  sites :

       Nom du site                    Adresse IP       Repertoire Linux
       =============================  ===============  ================
       ftp.lip6.fr         (FRANCE)   132.227.77.2     /pub/linux
       ftp.calvacom.fr     (FRANCE)   194.2.168.3      /pub/linux/slackware
       ftp.change-espace.fr(FRANCE)   195.6.132.1      /pub/Linux
       ftp.ese-metz.fr     (FRANCE)   193.48.224.106   /pub/Linux
       ftp.info.iut-tlse3.fr          192.134.157.5    /pub/debian
       ftp.iut-bm.univ-fcomte.fr      193.52.61.33     /pub/linux
       ftp.loria.fr        (FRANCE)   152.81.10.10     /pub/linux
       ftp.univ-angers.fr  (FRANCE)   193.49.144.10    /pub/Linux
       lirftp.insa-rouen.fr(FRANCE)   193.49.9.163     /pub/linux
       stef.u-picardie.fr  (FRANCE)   193.49.184.23    /pub/linux
       tsx-11.mit.edu                 18.172.1.2       /pub/linux
       sunsite.unc.edu                152.2.22.81      /pub/Linux
       ftp.funet.fi                   128.214.248.6    /pub/Linux
       net.tamu.edu                   128.194.177.1    /pub/linux
       ftp.mcc.ac.uk                  130.88.203.12    /pub/linux
       src.doc.ic.ac.uk               146.169.2.1      /packages/linux
       fgb1.fgb.mw.tu-muenchen.de     129.187.200.1    /pub/linux
       ftp.informatik.tu-muenchen.de  131.159.0.110    /pub/comp/os/linux
       ftp.dfv.rwth-aachen.de         137.226.4.111    /pub/linux
       ftp.informatik.rwth-aachen.de  137.226.225.3    /pub/Linux
       ftp.Germany.EU.net             192.76.144.75    /pub/os/Linux
       ftp.uu.net                     137.39.1.9       /systems/unix/linux
       wuarchive.wustl.edu            128.252.135.4    /mirrors/linux
       ftp.win.tue.nl                 131.155.70.100   /pub/linux
       ftp.stack.urc.tue.nl           131.155.2.71     /pub/linux
       srawgw.sra.co.jp               133.137.4.3      /pub/os/linux
       cair.kaist.ac.kr                                /pub/Linux
       ftp.denet.dk                   129.142.6.74     /pub/OS/linux
       NCTUCCCA.edu.tw                140.111.1.10     /Operating-Systems/Linux
       nic.switch.ch                  130.59.1.40      /mirror/linux
       cnuce_arch.cnr.it              131.114.1.10     /pub/Linux
       ftp.monash.edu.au              130.194.11.8     /pub/linux
       ftp.dstc.edu.au                130.102.181.31   /pub/linux
       ftp.sydutech.usyd.edu.au       129.78.192.2     /pub/linux

  33..88..22..

  PPaarr ttéélléépphhoonnee

  Si  vous  ne  possédez  qu'un  modem (au  moins  9600  bps,   il  faut
  être  raisonnable  et vivre  avec son  temps) vous  pouvez télécharger
  LLiinnuuxx sans  restriction d'accès  sur  différents  BBS  ou  différentes
  machines  Unix  ou  LLiinnuuxx  de  particuliers,  mettant  leur  système à
  disposition  de tous pour rendre service :

     brasil       01 44 67 08 44          Bulletin Board System
     polux        05 61 26 08 27          Site Linux
     elfix        05 61 73 57 06          Site Linux
     barberouge   05 61 61 26 86          Site Linux
     gyptis       04 91 60 43 61
     shagshag     01 40 30 04 68          Site Linux
     stdin BBS    04 72 34 54 37          Bulletin Board System
     Le Lien      04 72 08 98 79          Bulletin Board System
     Suptel Nancy 03 83 53 16 17          Bulletin Board System
                  03 83 53 20 21
     MtelTls      05 61 37 11 62          Bulletin Board System (Toulouse)
                  05 61 37 07 52
     cygnux BBS   01 39 94 95 76          Bulletin Board System
                  01 39 94 29 47
     zenux        04 78 36 10 01 (VF 24k) Passerelle Internet Dedal.
                                            Site Linux uucp/SLIP/PPP/shell
                                            RadioAm TCP/IP et AX25
     afflynn      01 45 65 09 21
     Viking       04 76 93 13 48          (Acces PPP en 33 600 - Grenoble)
                  3 lignes groupees       (Info http://www.voiron.com/viking/)

     alphanet     +41 (0) 32 8414081      V34        Acces BBS (guest),
                  +41 (0) 32 8414037      ISDN X.75  ou nuucp (~/archives/README,
                  +41 (0) 32 8414004      V32bis     ~/archives/ls-laR.gz)

  Certaines  machines  appartiennent  à des  particuliers  et   ne  sont
  pas  forcément   en  service  24H/24. D'autres  BBS français possèdent
  des  fichiers LLiinnuuxx,  toutefois ils ne  sont pas automatiquement   (ou
  régulièrement)  mis à  jour comme le sont ceux cités ici.

  Si   vous   ne  possédez   même   pas   de   modem, commencez  par  en
  regarder  les   prix,  c'est  un  périphérique   très  utile  à  notre
  époque.   Vous  pouvez   également vous  procurer LLiinnuuxx sous  forme de
  CD-ROM  vendu par  différents  distributeurs   de  shareware/freeware.
  Toutefois,  il   vous  faut  savoir  que  les délais de fabrication ne
  permettent  pas  de  tenir  ces  supports  à   jour.   Certains   sont
  parfaitement    utilisables   et  très  complets  mais  d'autres  sont
  totalement dépassés.

  33..88..33..

  SSuurr CCDD--RROOMM ppaarr ccoorrrreessppoonnddaannccee

  Certains   fournisseurs  vendent   des   CD-ROMS   contenant    Linux,
  quelques-uns   seront   bientôt référencés  dans  ce  document ;  pour
  l'instant,  reportez-vous    à   leurs   annonces   dans    les   _N_e_w_s
  _U_s_e_n_e_t.

  33..99..  CCoommmmeenntt ddéébbuutteerr

  Comme  il   est  expliqué  ci-dessus  LLiinnuuxx n'est pas  géré de manière
  centralisée. De  par ce  fait, il  n'en existe  pas de «  distribution
  officielle  »  (certains  y  travaillent  toutefois).  A la place,  il
  existe différentes « distributions »,  qui sont des  collections  plus
  ou  moins  complètes  de   programmes  LLiinnuuxx, destinées à installer un
  système en état de fonctionnement.

  Il faut commencer par récupérer et LIRE  la  liste  des  «  Frequently
  Asked  Questions  »  (FAQ)  disponible  sur  l'un   des  sites   cités
  précédemment, ou  pris sur   l'un  des  sites   archivant   les  FAQ'S
  Usenet   en   général  (par   exemple,  rtfm.mit.edu   ou l'un  de ses
  miroirs français  comme ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/doc/faqs).
  Ces    documents   contiennent   des   centaines   de   renseignements
  permettant de résoudre la plupart de vos problèmes.

  La lecture du  « GUIDE DU ROOTARD »,   créé   par   Julien  Simon   et
  désormais   maintenu par  Eric  Dumas,  est   chaudement  recommandée,
  surtout si vous ne lisez pas bien l'anglais.  Ce  fichier, entièrement
  rédigé  en   français,   rassemble   la  traduction  de considérations
  essentielles  sur   LLiinnuuxx,   ainsi   que  nombre  de   trucs  astuces,
  expliqués   quotidiennement   dans   les   _n_e_w_s_g_r_o_u_p_s  ou  conférences
  francophones dediés  à LLiinnuuxx. Il  est bien entendu disponible  sur  la
  majorité   des  sites  francais  diffusant  le   système,  sa   source
  officielle étant  ftp.lip6.fr, répertoire /pub/linux/french/docs.

  Il    est    également    disponible    sur    le    Web    à    l'URL
  <http://www.freenix.fr/linux/Guide>.

  Les   «  HOWTO  »,   petits   guides  traitant chacun d'un domaine  de
  LLiinnuuxx,  sont   une  lecture   indispensable.  La plupart  d'entre  eux
  est     disponible    en    version    française  dans  le  répertoire
  /pub/linux/french/docs/HOWTO sur le site ftp.lip6.fr.

  Si vous avez   accès  au   Web  vous  pouvez   également  trouver   de
  précieux renseignements  sur les URL :

  ·  <http://www.freenix.fr/linux>

  ·  <http://echo-linux.alienor.fr/>

  ·  <http://www.linux-france.com/article/>

  ·  <http://www.linux-kheops.com/line/>

  ·  <http://www.loria.fr/linux/>

  Si  le   monde  UNIX  est  tout   nouveau pour vous, et  que LLiinnuuxx est
  votre  premier   contact   avec   ce   domaine   passionnant,   suivez
  aabbssoolluummeenntt les conseils suivants :

  ·  Ne  vous  ruez  pas  sur  les forums de discussion LLiinnuuxx pour poser
     mille  questions  auxquelles   tout   le   monde   est   lassé   de
     répondre.  Lisez  les   quelques semaines auparavant, voyez  ce qui
     s'y passe, consultez-en  les archives   mises  à  disposition   sur
     certains sites,  et il  y a  fort à  parier que  vous trouverez  ce
     que  vous cherchez sans déranger personne.

  ·  LLiinnuuxx est  un système UNIX parmi  d'autres, et par conséquent toute
     la littérature  spécifique à UNIX s'y applique.  On n'apprend pas à
     maîtriser   un  nouveau  système  d'exploitation  sans  un  minimum
     d'effort  de  documentation,  souvenez-vous  du temps qu'il vous  a
     fallu   pour   maîtriser  celui   avec   lequel  vous   travailliez
     auparavant,  et  des  nombreux  ouvrages que vous avez du consulter
     pour arriver à vos fins.

  ·  Procurez-vous   et   lisez    attentivement   tous   les   ouvrages
     gratuits    rédigés   sur    LLiinnuuxx,   en    particulier  le   guide
     d'installation  et   d'initiation  de  Matt  Welsh   et  le  manuel
     d'administration  réseau  d'Olaf   Kirch,  disponibles  en  version
     française, ainsi que le « Guide  du Rootard ». Ils contiennent  les
     bases indispensables à  votre apprentissage du système.  Il ne vous
     sera  pas  pardonné de  poser  une  question  dont la  réponse  est
     contenue  dans l'un  de  ces  livres, ou  dans  l'un des  documents
     complémentaires « HOWTO » disponibles tout aussi librement sur  les
     sites diffusant LLiinnuuxx.

  ·  Expérimentez,   tentez  de   comprendre   et   de  résoudre   votre
     problème  vous-même    :   c'est    le   meilleur    apprentissage.
     Vous  n'arriverez  jamais à rien si vous  faites tout faire par les
     autres.  LLiinnuuxx  et  ses   différentes  documentations  représentent
     des   milliers  d'heures  de  travail   bénévole  de  centaines  de
     développeurs, rédacteurs, traducteurs, testeurs  ; ne condamnez pas
     le  système  si vous n'arrivez pas à en tirer  parti parce que vous
     refusez de faire à votre tour un tout petit effort.

  33..1100..  LLeess ggrroouuppeess UUsseenneett ccoonnssaaccrrééss àà LLiinnuuxx

  LLiinnuuxx fait l'objet sur  Usenet de 10 _n_e_w_s_g_r_o_u_p_s en langue Anglaise  et
  de  deux  en  langue  française,  diffusés au moins en France, Suisse,
  Belgique et au Canada.

  Le premier groupe destiné aux francophones est  fr.comp.os.linux.   Il
  accueille  les  discussions sur LLiinnuuxx et est diffusé, hors Usenet, par
  certains BBS, sous forme de conférence dite « Linux » ou « Linux.fr »,
  ce qui explique le format parfois inhabituel de certains articles.

  Les  articles postés dans fr.comp.os.linux sont archivés régulièrement
  sur     le     site      ftp.lip6.fr      dans      le      répertoire
  /pub/linux/french/fr.comp.os.linux.

  L'autre groupe destiné aux francophones est fr.comp.os.linux.annonces.
  Il est modéré par Rémy Card et accueille les annonces destinées  à  la
  communauté  Linux  francophone,  ainsi que les versions françaises des
  documentations  LLiinnuuxx.  Les  articles  de  ce  groupe  sont  également
  archivés sur ftp.lip6.fr.

  Le  groupe  comp.os.linux.announce  est  modéré par Lars Wirzenius. Il
  recèle les annonces concernant LLiinnuuxx (nouveaux programmes, corrections
  de  bogues,  etc).   L'adresse à laquelle les soumissions doivent être
  envoyées est linux-announce@news.ornl.gov.

  Les diverses documentations sont régulièrement postées dans le  groupe
  modéré comp.os.linux.answers.

  Le   groupe   non   modéré  comp.os.linux.setup  est  prévu  pour  les
  discussions sur la mise en oeuvre de systèmes LLiinnuuxx.

  Le  groupe  non  modéré  comp.os.linux.admin  est   prévu   pour   les
  discussions sur l'administration de systèmes LLiinnuuxx.

  Le  groupe  non modéré comp.os.linux.development.system est prévu pour
  les discussions sur le développement du  _n_o_y_a_u  LLiinnuuxx.  Les  questions
  portant sur le développement d'applications doivent être dirigées vers
  comp.os.linux.development.apps ou un groupe lié à Unix.

  Le groupe non modéré comp.os.linux.development.apps est prévu pour les
  discussions  sur  le développement d'applications spécifiques à LLiinnuuxx.
  Il n'est pas prévu pour  contenir  les  demandes  d'applications  pour
  LLiinnuuxx.

  Le  groupe  non  modéré  comp.os.linux.hardware  est  prévu  pour  les
  questions portant sur les aspects matériels spécifiques à LLiinnuuxx.

  Le groupe non  modéré  comp.os.linux.networking  est  prévu  pour  les
  discussions  sur  le  développement  et la configuration des outils de
  gestion du réseau sous LLiinnuuxx.

  Le groupe non modéré comp.os.linux.x est prévu  pour  les  discussions
  sur X-window spécifiques à LLiinnuuxx.

  Le  groupe  non  modéré  comp.os.linux.advocacy  est  prévu  pour  les
  fanatiques désireux de chanter les louanges de leur  système  préféré.
  Il  est  conseillé  de  l'éviter  car  il  contient principalement des
  querelles stériles en tous genres.

  Le groupe non modéré comp.os.linux.misc est prévu pour contenir toutes
  les  discussions  et questions qui ne correspondent à aucun des thèmes
  des autres groupes.

  En général, nnee _c_r_o_s_s_p_o_s_t_e_z ppaass entre plusieurs groupes LLiinnuuxx. Le  sseeuull
  cas  où  les _c_r_o_s_s_p_o_s_t_s sont tolérés est celui où un article est posté
  dans comp.os.linux.announce et un autre groupe.  Le but de la division
  du groupe original comp.os.linux en plusieurs groupes était de réduire
  le trafic dans chaque groupe. Ceux qui ne respectent pas  cette  règle
  risquent d'être insultés sans pitié ...

  AAtttteennttiioonn  ::  Avant d'intervenir dans les groupes Usenet, soyez sûr de
  connaître les règles de savoir-vivre Usenet, la fameuse  «  Netiquette
  ». Consultez notamment l'URL <http://www.fdn.fr/fdn/doc-misc>.

  De  plus,  lorsque  vous  souhaitez poster une question dans un groupe
  Usenet afin d'exposer un problème  rencontré,  veillez  à  inclure  le
  maximum   d'informations  dans  votre  question  :  version  du  noyau
  (commande « uname -a »), de la  bibliothèque  C  (en  tant  que  root,
  commande  «  /sbin/ldconfig  -v  »),  du  ou des programmes causant le
  problème,  fichiers  de  configuration  utilisés,  distribution  Linux
  installée,  traces  d'exécution,  extraits  des  fichiers d'historique
  (situés dans les répertoires /var/adm et/ou /var/log), etc.

  Enfin, lorsque vous possédez la réponse à une question postée dans  un
  groupe de discussion, examinez le fil de discussion correspondant afin
  de déterminer si la réponse n'a pas  déjà  été  postée  par  quelqu'un
  d'autre.   Il  est,  en  effet, assez peu agréable de voir des fils de
  discussion composés d'une question et de plusieurs  articles  répétant
  la même réponse.

  33..1111..  AAuuttrreess ggrroouuppeess UUsseenneett

  Ne  considérez  pas  que  vous  devez  envoyer  vos questions dans les
  groupes LLiinnuuxx uniquement parce que vous utilisez LLiinnuuxx.  De nombreuses
  questions  sont  suffisament  générales  et peu liées à LLiinnuuxx lui-même
  pour être postées  dans  d'autres  groupes  où  elles  toucheront  une
  audience plus large ou plus avertie.

  La  hiérarchie francophone contient plusieurs groupes qui peuvent être
  utilisés pour des questions générales, notamment :

  ·  fr.comp.os.unix pour les questions et discussions sur Unix ;

  ·  fr.comp.sys.pc pour les questions et discussions sur l'architecture
     PC ;

  ·  fr.comp.applications.x11  pour  les questions et discussions sur X-
     Window ;

  ·  fr.comp.infosystemes.www.* pour les discussions relatives au Web ;

  ·  fr.usenet.logiciels pour les programmes relatifs aux news ;

  ·  fr.comp.mail pour ce qui concerne la messagerie électronique ;

  ·  etc.

  La hiérarchie anglophone contient également des groupes généraux :

  ·  comp.unix.{questions,shell,programming,bsd,admin} ;

  ·  comp.windows.x.i386unix ;

  ·  etc.

  33..1122..  TThhee LLiinnuuxx JJoouurrnnaall

  Un magazine, rédigé en anglais et appelé _L_i_n_u_x _J_o_u_r_n_a_l a été lancé  en
  1994,  à   l'initiative   d'utilisateurs   travaillant  dans la presse
  informatique aux USA.

  Il contient des articles pour lecteurs de niveaux divers et  est  fait
  de manière à être utile à tous les utilisateurs de LLiinnuuxx.

  Ce  journal  est   vendu  pour  la  somme   de  32  dollars pour un an
  d'abonnement (12 numéros) ou 54 dollars pour deux ans.

  On peut le commander depuis la  France  par  courrier  électronique  à
  l'adresse :

  sales@ssc.com

  Questions et commentaires à adresser (en anglais) à linux@ssc.com.

  Adresse postale :

                                  Linux Journal  P.O Box 85867
                                  Seattle, WA 98145-1867
                                  Fax: +1 206-526-0803
                                  Tel: +1 206-524-8338

  LLiinnuuxx  JJoouurrnnaall  est  également  en vente  à Paris  à la librairie « Le
  monde en Tique ».

  33..1133..  SSttaattuutt llééggaall ddee LLiinnuuxx

  Bien  que  LLiinnuuxx soit  diffusé  avec  son code  source  au complet, le
  système  est  «  copyrighté » et ne relève donc pas du domaine public.
  Toutefois,   il  est  disponible  gratuitement   selon les  termes  de
  la  «  GPL  » (Gnu  Public License). Lisez cette  « GPL » pour obtenir
  davantage d'informations.  (En quelques mots, cette licence assure que
  nul  ne  pourra  retirer  certains  droits à l'utilisateur du _l_o_g_i_c_i_e_l
  _l_i_b_r_e, comme  par exemple  l'accès gratuit  à son  code  source.  Mais
  elle  n'interdit  nullement  la  vente  des  programmes  auxquels elle
  s'applique).

  Les  programmes qui  tournent sous  LLiinnuuxx ont  chacun  leur  copyright
  propre,  bien  que beaucoup  d'entre  eux  utilisent également la GPL.
  X Window dépend du « MIT  X Copyright », et de  nombreux  utilitaires,
  de  celui de  BSD. Dans tous les cas, tous les programmes  disponibles
  sur les sites  diffusant LLiinnuuxx sont librement  diffusables (sinon  ils
  ne  s'y trouveraient pas !).

  33..1144..  CCee ddooccuummeenntt

  Ce    document   était    au  départ   une  adaptation   française par
  Julien  Simon  et  retouchée  par  René  Cougnenc,   de   la  «  _L_i_n_u_x
  _I_N_F_O_-_S_H_E_E_T      »     maintenue     par     Michael     K.     Johnson
  (Johnsonm@Sunsite.unc.edu). Cette feuille d'informations est désormais
  maintenue par Rémy Card.

  Ce  document est, bien entendu, mis dans le domaine public. Toutefois,
  soyez assez courtois pour ne pas vous en approprier  la  propriété  si
  vous le diffusez...  Veuillez également nous prévenir si vous utilisez
  ce document dans le cadre d'une diffusion commerciale de Linux.

  Il a  évolué petit à  petit  en   s'éloignant  du  document   original
  (bien   que   les  modifications  dans  la  version  originale  soient
  périodiquement  intégrées  dans  ce  document),  et  est    dorénavant
  réalisé  en  SGML  selon la  même  méthode  que  les _H_O_W_T_O_s  LLiinnuuxx, ce
  qui permet  de le  rendre disponible aussi   bien  sous   forme  ASCII
  ordinaire   que  dans   les formats  plus agréables à lire PostScript,
  DVI et hypertexte HTML.

  Les outils  utilisés ne permettent  pas de respecter  parfaitement les
  conventions  typographiques en  vigueur en France et  la génération de
  la version  ASCII donne  parfois lieu  à un  formatage hasardeux  ; le
  résultat est néanmoins acceptable pour ce type de document utilitaire.

  Critiques et louanges à adresser à :

       Remy Card                    <Remy.Card@linux.org>
       Rene Cougnenc
       Eric Dumas                   <Eric.Dumas@freenix.fr>
       Julien Simon                 <Julien.Simon@freenix.fr>

  44..  IInnttrroodduuccttiioonn àà ll''iinnssttaallllaattiioonn

  Avant de commencer, deux trois petites choses sont à préciser  sur  la
  manière d'effectuer l'installation de votre machine.

  44..11..  RRééccuuppéérraattiioonn

  La  récupération  des  distributions  LLiinnuuxx peut se faire de plusieurs
  manières :

  1. vous avez accès à Internet, ou vous possédez un modem : regarder la
     feuille d'informations plus haut ;

  2. vous  connaissez  quelqu'un  qui a les disquettes ou les CD-ROM, et
     dans ce cas-là, il suffi de lui faire un emprunt :-) ;

  3. si vous n'avez ni l'un ni l'autre, il est fortement déconseillé  de
     tout  télécharger  (à  moins  d'être  actionnaire de France Télécom
     :-)).  Le plus simple est d'acheter les CD-ROM. On peut  conseiller
     les  lots de CD édités par Infomagic (6 CD pour 130 Frs environ) ou
     Yggdrasil (8 CD pour à peu près le même tarif).

     Bon nombre de commerces  proposent  des  distributions  CD  souvent
     beaucoup plus chères et plus âgées. Je n'ai pas de pourcentage chez
     les fournisseurs, mais le service est sérieux :

  ·  LLooggiicciieellss dduu ssoolleeiill

                     1, rue Pasqualini
                     06800 Cagnes sur Mer

  Contacts  à  l'adresse  email  kheops@kheops-linux.com  ou  via  l'Url
  http://www.kheops-linux.com.

  ·  PP..AA..CC..TT..

               22 rue Robert de Flers
               75015 Paris

  Contact   à  l'adresse  email  lindis@linux-france.com  ou  via  l'URL
  http://www.linux-france.com/pact.

  ·  on trouve également parfois ces CD à la FNAC, Surcouf, etc.

  44..22..  LLeess ddiifffféérreenntteess ppoossssiibbiilliittééss dd''iinnssttaallllaattiioonnss

  Il existe en fait plusieurs possibilités pour  installer  Linux...  En
  voici un court résumé :

  ·  Installation  classique  :  vous  avez  une  partition libre pour y
     mettre Linux. Dans ce cas, pas de problème : il  suffit  de  suivre
     les instructions des sections suivantes.

  ·  Aïe  :  je  n'avais  pas  prévu  d'installer  Linux  et n'ai qu'une
     partition MS-DOS.  Dans ce cas, il existe deux solutions :

  ·  FIPS : toutes les distributions donnent un programme DOS qui permet
     en  fait  de repartitionner votre partition MS-Windows sans avoir à
     tout réinstaller. Comment ça marche ? C'est simple. Il faut dans un
     premier  temps  passer  un  coup de scandisk puis un coup de defrag
     (optimisation complète : tous les fichiers doivent être  remontés).
     Ensuite,  rebootez  avec  une  disquette  DOS  (avec  le  moins  de
     programmes résidents que possible).  Il suffit  ensuite  de  lancer
     FIPS  et  de  suivre  les  instructions.  Cela permet de réduire la
     taille de votre partition Dos, et ainsi d'installer  Linux  sur  la
     place restante.

  ·  Installer  Linux en utilisant _u_m_s_d_o_s. Ce système est très pratique.
     Cela  permet  d'installer  un  système  Linux,  sans  toucher   les
     partitions  :  Linux  est  installé  en  fait sur la partition Dos.
     Toutefois, cette installation est très limitée car  le  système  de
     fichiers  umsdos  est  très  très  lent.  Cette  solution peut être
     envisagée dans des cas  extrèmes...  mais  qui  peuvent  être  très
     pratiques.

  ·  une  machine  sans  disque ! Il peut arriver que vous ayez déjà une
     machine sur le réseau qui ai Linux de  parfaitement  installé.   On
     peux  alors  faire  en sorte que la machine utilise l'autre machine
     comme serveur. Dans ce cas, il suffit d'une disquette de boot !  Le
     mini Howto _n_f_s_-_r_o_o_t détaille complètement cete opération.

  44..33..  CCoonnsseeiillss dd''iinnssttaallllaattiioonn

  Certaines  personnes  apprécient  bien  la solution qui suit. C'est la
  solution de la prudence... Mais vous êtes libre de faire  ce  que  bon
  vous semble.

  Je  vous conseille d'avoir des partitions séparées pour /usr, /var, et
  /home Cela vous permet d'avoir une partition root assez petite  (moins
  de  10-12Mo typiquement) et d'en conserver une copie.  Configurez lilo
  (le gestionnaire de démarrage ("boot loader")) pour pouvoir booter sur
  la  partition  root normale, et en cas de besoin, la partition root de
  secours. Ensuite, pensez à mettre la partition root de secours à  jour
  régulièrement (par cron éventuellement).

  Cela  permet  de  booter  pratiquement  en  toutes circonstances, sans
  disquette de boot de secours. C'est aussi tres pratique pour récupérer
  un  fichier  de config qu'on a perdu/modifié, surtout ou vous utilisez
  RedHat/Debian ou tous les fichiers de config sont dans /etc.

  Je vous conseille également d'installer et de configurer loadlin. Cela
  permet  de booter a partir de MS-DOS et d'utiliser un noyau special ou
  une   partition   différente    (apres    un    décalage    suite    à
  repartitionnement).  C'est également très pratique si votre carte SCSI
  tombe en rade, et que vous en installez une différente par exemple: il
  vous  suffit  de  récupérer  un noyau pré-compilé, et vous le lancez à
  partir de loadlin.  Autre solution si lilo a disparu,  que  vous  avez
  loadlin,  mais  que  votre  noyau  est  dans la partition linux/ext2 a
  laquelle   vous   n'avez   pas   accès   :   utilisez    EXT2    Tools
  (ftp://login.dknet.dk/pub/ct/ext2tool.zip)  pour  copier  le  noyau se
  trouvant sur une partition EXT2 vers votre partition dos

  Si vous utilisez lilo, essayez de le lancer  apres  un  autre  loader,
  comme  celui  d'OS/2  (ou  peut être celui de NT, pas testé). De cette
  façon, si loadlin plante au chargement, vous pouvez toujours  utiliser
  le  loader primaire pour lancer dos, puis utiliser loadlin pour booter
  et résoudre le problème.

  Bien... après ces préliminaires, passons aux distributions.

  55..  DDiissttrriibbuuttiioonnss

  55..11..  IInnttrroodduuccttiioonn

  On appelle « distribution » un ensemble de supports  (disquettes,  CD-
  ROM  ...)  contenant  de  quoi  installer un logiciel sur une machine.
  Voir, à ce propos, la section  «  Comment  débuter  »  de  la  _f_e_u_i_l_l_e
  _d_'_i_n_f_o_r_m_a_t_i_o_n_s   _L_i_n_u_x  reproduite  ci-dessus.   Il  n'existe  pas  de
  distribution officielle de LLiinnuuxx. Seules des distributions  circulent.
  Dans  ce  guide,  seules  la Slackware et la Redhat seront détaillées.
  Toutefois, voici  quelques  mots  sur  les  principales  distributions
  existantes :

  ·  Slackware  :  c'est  la  distribution  qui  faisait  historiquement
     référence dans la mesure où c'était la  seule  distribution  à  peu
     près  correctement  faite il y a à peu près deux ans. De nos jours,
     elle est fortement  concurrencée  par  de  nouvelles  distributions
     comme  Red  Hat et on peut craindre qu'elle finisse comme la SLS en
     raison de sa difficulté à évoluer. De plus,  elle  ne  gère  qu'une
     seule architecture (Intel).

     L'ensemble  de  la  Slackware (sources inclus) fait environ 160 Mo.
     Elle occupe près de 100 disquettes,  c'est-à-dire  environ  115  Mo
     (compressé)  auquel il faut ajouter 6 disquettes root et environ 57
     disquettes de boot.

     La dernière version de la Slackware est la  3.3.0.  Elle  est  tout
     ELF.  Elle utilise la libc 5.4.33, le noyau 2.0.30, et XFree86 3.3.
     Sa dernière mise à jour date environ du 5  Septembre  1997.   C'est
     cette version qui sera détaillée ici.

     Site ftp officiel : ftp.cdrom.com

     Site Web : http://www.cdrom.com

  ·  Red Hat : c'est une distribution initialement commerciale, mais qui
     est également disponible par téléchargement sur les sites FTP. Elle
     semble  bien  plus professionnelle que Slackware. De plus, elle est
     disponible pour d'autres architectures processeurs «  non  Intel  »
     telles  que  Alpha  et  Sparc.   La dernière version en date est la
     version 4.2 (BiltMore)

     Cette distribution se distingue  par  son  sérieux,  sa  simplicité
     d'installation,  et  surtout par son extrême convivialité. De plus,
     la mise à jour du système est gérée par un système  de  paquetages.
     On peut effectuer l'installation par ftp.

     Site ftp officiel : ftp.redhat.com

     Site Web : http://www.redhat.com

  ·  Debian  :  C'est  la  version  de  Linux  soutenue par la FSF (Free
     Software Foundation).  Version : 1.3 Dernière mise à jour : 2  Juin
     1997

     Site ftp officiel : ftp://ftp.debian.org/debian

  ·  MCC : Version 1.2+.  Dernière mise à jour : Mai/Juin 1995.  (semble
     tombée dans l'oubli...)

  ·  Bogus : C'est une distribution stable et assez bien faite. Le  seul
     problème  avec  Bogus est que sa fréquence de mise à jour est assez
     irrégulière.  Version 1.0.1 Dernière Mise à jour : Juillet 94

  ·  SLS  :  Première  grande  distribution  de  LLiinnuuxx,  mais  elle  est
     maintenant  obsolète  :  Version  1.06.   Dernière  mise  à  jour :
     Novembre 1994.

  ·  Mini-Linux : Comme son nom l'indique, il s'agit d'une  distribution
     très  réduite  de  Linux  (en  ce  qui  me  concerne,  je la trouve
     justement  trop  réduite  mais  bon...).   Elle   se   trouve   sur
     ftp.loria.fr,  en version française.  Elle contient 5 disquettes et
     à été mise à jour pour la dernière fois le 10 Avril 1995.

  ·  Jurix : C'est une distribution créée  en  Allemagne  à  partir  des
     dernières  versions  des  programmes  disponibles.  Dernière mise à
     jour : 8 Décembre 1996.

  55..22..  DDiissqquueetttteess dd''aammoorrççaaggee

  Avec la RedHat ou la  Slackware,  il  est  nécessaire  d'utiliser  une
  disquette  de  boot  (et  une  disquette  root  pour la Slackware). La
  manière de copier ces fichiers sur  disquette  est  commune  aux  deux
  distributions.

  Après  avoir  sélectionné la ou les images à copier sur disquette pour
  permettre l'amorçage de la machine, il est nécessaire de la copier sur
  disquette.   Pour copier cette disquette, plusieurs solutions existent
  :

  1. copier le fichier sur la disquette avec un  cat  image  >  /dev/fd0
     (/dev/fd0   correspondant  au  périphérique  de  votre  lecteur  de
     disquettes.).  Il est possible  que  vous  deviez  décompresser  le
     fichier.   Pour  cela,  utilisez  le  programmes  gunzip  :  gunzip
     bare.i.gz.

  2. si jamais vous êtes sous MS-DOS, il faut  se  servir  du  programme
     _R_A_W_R_I_T_E.  Pour  cela : décompacter le fichier si nécessaire (le nom
     se termine par « .gz ») grâce  à  _G_Z_I_P_._E_X_E  (commande  :  "gzip  -d
     NOM_DU_FICHIER.gz"),  formater  la disquette MS-DOS qui ne doit pas
     présenter le moindre défaut de surface («  secteurs  défectueux  »)
     puis  utiliser  _R_A_W_R_I_T_E  pour  écrire  le (ou les fichiers) sur les
     disquettes.

  55..33..  SSllaacckkwwaarree :: ddeessccrriippttiioonn

  Dans cette partie, on suppose que  vous  possédez  la  version  de  la
  Slackware 3.3. Voici une description brève des disquettes (en bref, ce
  que  l'on  trouve,  pour  éviter  que  l'installation  de   paquetages
  inutiles).

  55..33..11..  DDiissqquueetttteess BBoooott eett RRoooott

  Deux  disquettes  sont  fondamentales  pour  installer  LLiinnuuxx  avec la
  Slackware :  la  disquette  de  boot  et  la  disquette  root.   Linux
  s'installe  en  effet  ...  sous Linux, de sorte qu'il faut pouvoir le
  lancer « à partir d'une disquette » avant de commencer l'installation.
  La disquette _b_o_o_t contient un noyau Linux et la disquette _r_o_o_t fournit
  au Linux ainsi lancé quelques fichiers absolument  nécessaires  à  son
  fonctionnement.   Plusieurs types de disquettes _b_o_o_t et _r_o_o_t existent,
  il faut choisir en fonction du matériel employé. Le contenu de  chaque
  disquette est livré sous forme d'un fichier de type _i_m_a_g_e, stoquant le
  contenu de tous les secteurs physiques d'une disquette.

  Voici un résumé des étapes préalables à une installation :

  ·  choix d'un fichier _b_o_o_t et d'un _r_o_o_t approprié  au  matériel  (voir
     tableau ci-dessous) ;

  ·  formatage d'une paire de disquettes (sans secteurs défectueux), par
     exemple avec MS-DOS « format » ;

  ·  inscription du fichier boot sur une disquette ;

  ·  inscription du fichier root sur une disquette ;

  ·  démarrage du système grâce à la disquette _b_o_o_t ;

  ·  insertion, sitôt que le système le demande, de la disquette _r_o_o_t.

  Il y a  un  bon  nombre  de  disquettes  de  boot.  Voici  un  tableau
  récapitulatif qui devrait vous permettre de choisir celle qui convient
  le mieux.

  ----------------\          Controleur Disque :
  Les sources      \
  sont sur :        \  IDE              SCSI                       MFM
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Disque dur        | bare.i         | Utiliser une disquette   | xt.i
                     |                | SCSI dans la liste       |
                     |                | ci-dessous.              |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   CD-ROM SCSI       | Utiliser une   | idem                     |
                     | disquette SCSI |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   CD-ROM IDE/ATAPI  | bare.i         | idem                     |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Aztech, Orchid,   | aztech.i       | aztech.s                 |
   Okano, Wearnes,   |                |                          |
   Conrad, CyCDROM   |                |                          |
   CD-ROM non-IDE    |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Sony CDU31a,      | cdu31a.i       | cdu31a.s                 |
   Sony CDU33a CD-ROM|                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Sony CDU531,      | cdu535.i       | cdu535.s                 |
   Sony CDU535 CD-ROM|                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Philips/LMS cm206 | cm206.i        | cm206.s                  |
   CD-ROM            |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Goldstar R420     | goldstar.i     | goldstar.s               |
   CD-ROM            |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Mitsumi non-IDE   | mcdx.i         | mcdx.s                   |
   CD-ROM            | mcd.i          | mcd.i                    |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Optics Storage    | optics.i       | optics.s                 |
   8000 AT CD-ROM    |                |                          |
   ("Dolphin")       |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Sanyo CDR-H94A    | sanyo.i        | sanyo.s                  |
   CD-ROM            |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Matsushita,       | sbpcd.i        | sbpcd.s                  |
   Kotobuki,         |                |                          |
   Panasonic,        |                |                          |
   CreativeLabs      |                |                          |
   (Sound Blaster),  |                |                          |
   Longshine et      |                |                          |
   Teac non-IDE      |                |                          |
   CD-ROM            |                |                          |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   NFS               | net            | scsinet                  |
  -------------------+----------------+--------------------------+--------------
   Tape              | bare (pour     | Utiliser une disquette   | xt.i (pour
                     | lecteur        | SCSI de la liste         | lecteur de
                     | cartouches)    | ci-dessous.              | cartouches)
                     | Sinon utiliser |                          |
                     | une disquette  |                          |
                     | SCSI - voir    |                          |
                     | ci-dessous.    |                          |
                     |                |                          |
  -------------------+----------------+---------------------------------------

  GGeessttiioonnnnaaiirreess SSCCSSII :  7000fast.s,  advansys.s,  aha152x.s,  aha1542.s,
  aha1740.s,  aha2x4x.s,  am53c974.s, buslogic.s, dtc3280.s, eata_dma.s,
  eata_isa.s, eata_pio.s,  fdomain.s,  in2000.s,  iomega.s,  n53c406a.s,
  n_5380.s,  n_53c7xx.s,  pas16.s,  qlog_fas.s,  qlog_isp.s,  seagate.s,
  trantor.s, ultrastr.s, ustor14f.s

  Si vous ne savez pas  quelle  est  la  carte  SCSI  installée  sur  la
  machine,  essayez alors la disquette d'amorçage générique scsi.s.  Son
  nom sera affiché dans  les  messages  lors  de  l'amorçage.   Ensuite,
  utilisez  la disquette correspondante (car la disquette scsi.s utilise
  beaucoup de mémoire).

  Passons ensuite à la disquette root.  Le  fichier  correspondant  doit
  être  copié  sous sa forme compressée : LLiinnuuxx le décompresse tout seul
  comme un grand. Il existe six disquettes root possibles :

  ·  color.gz : permet d'avoir les couleurs sur la console ;

  ·  umsdos.gz : Utilise umsdos (évitez de repartitionner votre disque).
     Attention : c'est beaucoup plus lent que l'ext2fs natif.

  ·  text.gz  : disquette root de base ;

  ·  tape.gz  : expérimental, pour l'installation à partir de cartouches
     (je n'ai jamais essayé) ;

  ·  pcmcia.gz : conçu pour l'installation via NFS  pour  les  portables
     ayant une carte Ethernet de type PCMCIA ;

  ·  rescue.gz  : disquette avec quelques programmes : _v_i_, _l_i_l_o_, _e_2_f_s_c_k_,
     _e_t_c_.. Très utile lors de plantage machine...

   AATTTTEENNTTIIOONN :: LLaa ddiissqquueettttee RRoooott nnee ddooiitt ppaass êêttrree ddééccoommpprreessssééee !!!!

  55..33..22..  LLaa ddiissttrriibbuuttiioonn

  Bon, on a vu les deux premières disquettes. Voici la description de la
  distribution. Comme c'est long, voici un résumé. Entre parenthèses, le
  nombre de disquettes :

  ·  A (9) : Base du système LLiinnuuxx ;

  ·  AP (6) : Applications courantes ;

  ·  D (13) : Compilateurs (gcc 2.7.2.2) ;

  ·  E (8) : Emacs (19.34) ;

  ·  F (3) : FAQ en anglais ;

  ·  K (6) : Noyau (2.0.30) ;

  ·  N (6) : Réseau ;

  ·  T (9) : TeX et LaTeX (2e), version TeTex 0.4;

  ·  TCL(2) : Tcl (7.5) Tk (4.1) :

  ·  X (23) : X Window X11R6 -  Serveur XFree86 3.3 ;

  ·  XAP (5) : Applications X Window ;

  ·  XD (4) : X Window dev. : linkkit  + PeX ;

  ·  XV (3) : XView pour les adorateurs du Look OPEN LOOK ;

  ·  Y (2) : Jeux.

  Dans la liste, vous allez trouver trois champs :

  ·  ADD : le paquetage est automatiquement installé ;

  ·  REC : recommandé ;

  ·  OPT : optionnel ;

  ·  SKP : le paquetage ne sera pas installé.

  Bon, on est parti :-) !

  ·  A :   _B_a_s_e

  ·  A1 :

  ·  aaa_base  :  (ADD)  mise  en  place  de  l'arborescence  de   base.
     Programmes de base (GNU mtools 3.7, fdutils-5.2, zip201, unzip512).

  ·  aoutlibs : (ADD) bibliothèques a.out (libc 4.7.6) ;

  ·  bash : (ADD) (1.14.7) interpréteur de commandes ;

  ·  bsdlpr : (REC) (5.9-13) système de gestion d'impression évolué ;

  ·  etc : (ADD) fichiers de configuration situés dans le répertoire.

  ·  A2 :

  ·  bin : (ADD) binaires (/bin et /usr/bin) (GNU fileutils  3.12,  man,
     patch, sed, etc.) ;

  ·  devs : (ADD) les fichiers spéciaux situés dans /dev ; /etc.

  ·  A3 :

  ·  cpio : (ADD) (2.4.2) utilitaires d'archivage de fichiers ;

  ·  e2fsbn  :  (ADD)  (1.10)  utilitaires  pour  le système de fichiers
     ext2fs ;

  ·  elflibs : (ADD) bibliothèques ;

  ·  find : (ADD) (4.1) outils de recherche de fichiers ;

  ·  getty : (OPT) getty_ps 2.0.7i (Contrôle le login sur le système) ;

  ·  gpm : (REC) (1.10) Permet de  réaliser  du  copier-coller  avec  la
     souris dans les fenêtres en mode texte ;

  ·  umsprogs : (ADD)(0.9) pour gérer le gestionnaire de fichier umsdos.

  ·  A4 :

  ·  grep : (ADD) (2.0) recherche de chaînes dans les fichiers ;

  ·  gzip : (ADD) (1.2.4) GNU zip compression ;

  ·  hdsetup     :     (ADD)     (3.3.0)     programme     setup      de
     maintenance/d'installation de la distribution ;

  ·  ibcs2  :  (OPT)  permet  d'exécuter des binaires provenant d'autres
     plates-formes  (SVR4, SCO, Wyse, Xenix, etc.) ;

  ·  ide : (REC) noyau IDE (2.0.30) sans SCSI ;

  ·  less : (ADD) less-332 (ressemble à more, mais en bien meilleur) ;

  ·  loadlin : (REC) (1.6) charge les noyaux sous MS-DOS.

  ·  A5 :

  ·  kbd : (OPT) (0.94)  fichiers  de  configuration  pour  le  clavier.
     Contient la définition du clavier français.

  ·  ldso  :  (ADD)  ld.so.1.9.5,  c'est à dire l'éditeur et chargeur de
     liens dynamique ;

  ·  lilo : (ADD) (19) chargeur du noyau ;

  ·  minicom : (REC) (1.75) paquetage de communication semblable à Telix
     ;

  ·  pcmcia : (OPT) (2.9.6) pour les cartes PCMCIA ;

  ·  pnp  :  (OPT)  (1.10) utilitaire de gestion des cartes dites « Plug
     And Play ».

  ·  A6 :

  ·  modules : (ADD) (2.0.20) modules chargeables pour le noyau 2.0.20 ;

  ·  ps  :  (ADD)  (1.01)  procps 1.01, utilitaires pour l'affichage des
     processus ;

  ·  sysklogd  :  (ADD)  (1.3)  syslogd/klogd,  enregistre/redirige  les
     messages d'erreurs système ;

  ·  sysvinit : (ADD) (2.69) programme init + scripts /etc/rc.d ;

  ·  zoneinfo : (ADD) système de gestion des fuseaux horaires.

  ·  A7

  ·  scsi : (REC) (2.0.30) noyau SCSI + IDE ;

  ·  scsimods : (OPT) (2.0.30) modules SCSI pour 2.0.30.

  ·  A8

  ·  sh_utils : (ADD) (1.16) commandes utilitaires ;

  ·  shadow : (ADD) gestion des mots de passe shadow ;

  ·  tar : (ADD) (1.12) GNU tar : gestion d'archives ;

  ·  tcsh : (OPT)(6.07) shell compatible csh.

  ·  A9

  ·  txtutils  :  (ADD)  (1.22)  outils  de manipulation de textes (cat,
     head, etc) ;

  ·  util : (ADD) util-linux 2.7.1.

  ·  AP :   _A_p_p_l_i_c_a_t_i_o_n_s _c_o_u_r_a_n_t_e_s

  ·  AP1 :

  ·  ash : (OPT) autre shell, très petit en mémoire ;

  ·  bc : (OPT) (1.04) calculatrice ;

  ·  diff : (REC) (2.7) permet de donner la liste des différences  entre
     fichiers ;

  ·  ghostscr  :  (OPT)  (3.33) GNU Ghostscript permet de visualiser, de
     transformer des fichiers postscript ;

  ·  joe : (OPT) (2.8) petit éditeur de texte très pratique ;

  ·  jove : (OPT) (4.14.10) petit éditeur de texte compatible Emacs ;

  ·  jpeg  :  (OPT)  (6a)  programme  et  bibliothèque  de  manipulation
     d'images au format JPEG ;

  ·  mt_st  :  (OPT)  (0.4)  gestionnaire de manipulation de lecteurs de
     cartouches ;

  ·  quota : (OPT) (1.51) outils de gestion des quotas disques ;

  ·  workbone : (OPT) (2.3) lecteur de CD audio.

  ·  AP2 :

  ·  groff : (ADD) (1.11) outils de formatage de documents. Utilisé  par
     man ;

  ·  ispell : (OPT) (3.1.20) vérificateur orthographique (Anglais) ;

  ·  sc : (OPT) (6.21) petit tableur.

  ·  AP3 :

  ·  gsfonts1 : (OPT) polices de caractères pour Ghostscript (1/3) ;

  ·  jed : (OPT) (0.97-14) petit éditeur de texte ;

  ·  manpags : (REC) (1.16) pages de manuel du système.

  ·  AP4 :

  ·  gsfonts2 : (OPT) polices de caractères pour Ghostscript(2/3) ;

  ·  mc  :  (OPT)  (4.0)  Midnight  Commander,  outil de manipulation de
     fichiers, répertoires ;

  ·  sudo : (OPT) (1.2) permet l'exécution de quelques commandes en tant
     que Root pour certains utilisateurs.
  ·  AP5 :

  ·  gsfonts2 : (OPT) polices de caractères pour Ghostscript(3/3) ;

  ·  texinfo : (REC) (3.9) système de documentation TeXinfo GNU.

  ·  AP6 :

  ·  vim  :  (OPT)  (4.6)  Version  améliorée  de  vi (vi pur beurre (ou
     presque) étant fourni avec elvis). Préférer de loin cette  version.

  ·  zsh : (OPT) (3.0.3) shell zsh.

  ·  D :  _C_o_m_p_i_l_a_t_e_u_r_s _(_g_c_c _2_._7_._2_._1_)

  ·  D1 :

  ·  binutils  : (ADD) (2.8.1.0.1) ar, as,  c++filt, ld, nm, ranlib, etc
     ;

  ·  bison : (REC) (1.25) analyseur syntaxique (compatible yacc) ;

  ·  byacc : (OPT) yacc, version BSD ;

  ·  flex : (ADD) (2.5.4) analyseur lexical ;

  ·  m4 : (ADD) (1.4) expanseur de macros.

  ·  D2 :

  ·  g77 : (OPT) (0.5.20) compilateur Fortran ;

  ·  gmake : (ADD) (3.74) GNU make ;

  ·  pmake : (ADD) (4.4) make BSD ;

  ·  strace : (OPT) (3.0) trace les appels système et les signaux.

  ·  D3 :

  ·  gcc2722 : (ADD) compilateur C ELF optimisé pour 486 ;

  ·  gccaout : (OPT) version du compilateur C générant des  binaires  au
     format a.out ;

  ·  tools : (OPT) (2.17) bibliothèque de génération de DLL.

  ·  D4 :

  ·  gcl : (OPT) (2.2.2) interpréteur Lisp ;

  ·  man2 : (REC) (1.16) pages de manuel des appels système.

  ·  D5 :

  ·  gdb : (OPT) (4.16) débogueur ;

  ·  gxx2721 : (REC) (2.7.2.2) compilateur C++, optimisé pour 486 ;

  ·  terminfo : (OPT) base de données des terminaux.

  ·  D6 :

  ·  gxxaout  :  (OPT) (2.7.2.2) version du compilateur C++ générant des
     binaires au format a.out ;

  ·  libgxx : (REC) (2.7.2.1) bibliothèque libg++  +  fichiers  includes
     pour c++.

  ·  D7 :

  ·  libaout  :  (REC)  bibliothèques  pour  le  support du format a.out
     (4.7.6) ;

  ·  linuxinc : (ADD) fichiers d'entête de Linux 2.0.30.

  ·  D8 :

  ·  libc :  (ADD)  (libc  5.4.23)  bibliothèques  nécessaires  pour  la
     compilation  +  exécution.   Inclue libcurses 1.0.0, libgdbm 1.7.3,
     libtermcap 2.0.8, et db 1.85.4 ;

  ·  man3  :  (REC)  (1.16)  pages  de  manuel  des  fonctions   de   la
     bibliothèque C.

  ·  D9 :

  ·  libcinfo : (OPT) informations sur la bibliothèque C ;

  ·  objc2722 : (OPT) (2.7.2.2) compilateur Objective-C.

  ·  D10 :

  ·  ncurses : (REC) (1.9.9e) bibliothèque de gestion de l'écran ;

  ·  p2c : (OPT) (1.19) convertisseur Pascal vers C.

  ·  D11 :

  ·  objcaout : (OPT) objective C, format a.out ;

  ·  perl3 : (OPT) (5.004) interpréteur Perl.

  ·  D12 :

  ·  perl1 : (OPT) (5.004) interpréteur Perl ;

  ·  rcs : (OPT) (5.7) système de gestion de versions des fichiers.

  ·  D13 :

  ·  perl2 : (OPT) (5.004) interpréteur Perl ;

  ·  svgalib : (OPT) (v1.2.10) bibliothèque graphique.

     %%%

  ·  E :  _E_m_a_c_s _(_1_9_._3_4_)

  ·  E1 :

  ·  elisp1 : (OPT) sources Emacs-Lisp.

  ·  E2 :

  ·  elisp2 : (OPT) sources Emacs-Lisp ;

  ·  elisp3 : (OPT) sources Emacs-Lisp.

  ·  E3 :

  ·  elisp4 : (OPT) sources Emacs-Lisp ;

  ·  elispc2 : (REC) fichiers Emacs-Lisp compilés.

  ·  E4 :

  ·  elispc1 : (REC) fichiers Emacs-Lisp compilés.

  ·  E5 :

  ·  elispc3 : (REC) fichiers Emacs-Lisp compilés.

  ·  emac_nox : (OPT) emacs sans X Window.

  ·  E6 :

  ·  emacinfo : (REC) fichiers d'information.

  ·  E7 :

  ·  emacmisc : (REC) fichiers pour Emacs.

  ·  E8 :

  ·  emacsbin : (ADD) (19.34) Binaires d'Emacs.  Utilise X Window.

  ·  F : _F_A_Q _e_n _a_n_g_l_a_i_s

  ·  F1 :

  ·  howto1  :  (ADD) Tous les howtos du LLiinnuuxx Documentation Project, en
     anglais bien sûr.

  ·  F2 :

  ·  manyfaqs: FAQs : (ADD) FAQ comp.lang  :  Fortran,  GCC,  G++,  TCL,
     Objective-C, Lisp, Scheme, et Perl ;

     FAQ PostScript ;

     LLiinnuuxx FAQ ;

     FAQ  comp.windows.x.

  ·  F3 :

  ·  mini : (ADD) mini howto ;

  ·  howto21 : (ADD) Suite et fin des documents HowTos.

  ·  K : _S_o_u_r_c_e_s _d_u _n_o_y_a_u

  ·  K1 à K6 : (REC) sources du noyau version 2.0.30.

  ·  N :  _R_é_s_e_a_u

  ·  N1 :

  ·  apache : (OPT) (1.2.0) serveur WWW ;

  ·  bind : (REC) (4.9.5 p1) bind, dig, dnsquery, host, nslookup, ... ;

  ·  mailx : (REC) (5.5) mailer.

  ·  N2 :

  ·  cnews : (OPT) système de transport de news ;

  ·  dip  :  (OPT)  (3.3.7o)  gestionnaire  de connections IP pour SLIP,
     CSLIP ;

  ·  elm : (OPT) (2.4 pl 25) mailer interactif ;

  ·  inn : (OPT) (1.5.1) système de transport de news et serveur NNTP.

  ·  N3 :

  ·  lynx : (OPT) (2.6) arpenteur (browser) en mode texte ;

  ·  netpipes : (OPT) (3.1) utilisation de tcp/ip dans des scripts ;

  ·  nn-nntp : (OPT) (6.4.18) lecteur de news nn compilé  pour  utiliser
     NNTP ;

  ·  nn-spool : (OPT) (6.4.18) autre système de news ;

  ·  ppp : (OPT) (2.2.0f) démon et gestion du protocole PPP ;

  ·  procmail   :   (OPT)   (3.10)  programme  de  gestion  de  courrier
     électronique.

  ·  N4 :

  ·  pine : (OPT) (3.96) mailer basé sur elm ;

  ·  rdist : (OPT) programme pour maintenir des parties  d'arborescences
     identiques entre machines ;

  ·  smailcfg : (OPT) fichiers de configuration pour sendmail ;

  ·  tin : (OPT) (1.2pl2) lecteur de news plein écran :

  ·  trn-nntp : (OPT) (3.5) lecteur de news trn compilé pour utiliser un
     serveur NNTP ;

  ·  trn : (OPT) (3.5) lecteur de news  trn  compilé  pour  utiliser  le
     spool local.

  ·  N5 :

  ·  metamail : (REC) (2.7) gestionnaires du format MIME ;

  ·  sendmail  :  (REC)  (BSD  8.8.7) processus de transport de courier.
     Gère TCP/IP et UUCP.

  ·  uucp : (OPT) (1.06.1) Taylor UUCP, système de communication UUCP.

  ·  N5 :

  ·  tcpip : (REC) programmes de gestion réseau.

  ·  T :  _T_e_X _e_t _L_a_T_e_X _: _d_i_s_t_r_i_b_u_t_i_o_n _T_e_T_e_X

  ·  T1 :

  ·  td-trans : (OPT) (3.1.2) transfig - programmes de transformation de
     fichiers .fig en formats epsf et LaTeX ;

  ·  tb-xfig  :  (OPT)  (3.1.4)  programme  xfig,  programme  de  dessin
     vectoriel ;

  ·  td-bibt : (OPT) documentation sur BibTeX ;

  ·  td-eplai : (OPT) documentation du format plain ;

  ·  td-fonts : (OPT) documentation sur certains paquetages  de  polices
     de caractères ;

  ·  td-misc : (OPT) documentation générale sur TeX ;

  ·  td-mkidx : (OPT) documentation sur makeindex ;

  ·  tf-sautr : (ADD) polices de caractères sauter ;

  ·  tm-bibt : (REC) BibTeX ;

  ·  tm-eplai : (REC) format eplain.

  ·  T2 :

  ·  td-gnric : (OPT) documentation générique ;

  ·  tf-dc : (ADD) polices de caractères DC ;

  ·  tm-metap : (OPT) MetaPost ;

  ·  tm-pictx : (OPT) macros PiCTeX ;

  ·  tm-tdraw : (REC) macros TeXdraw.

  ·  T3 :

  ·  td-ltex1 : (OPT) documentation LaTeX (1/2) ;

  ·  td-metap : (OPT) documentation MetaPost ;

  ·  tm-pstr : (OPT) macors PostScript.

  ·  T4 :

  ·  td-ltex2 : (OPT) documentation LaTeX (2/2) ;

  ·  td-progs : (OPT) documentation sur Kpathsea.

  ·  T5 :

  ·  te-ams : (REC) paquetage AMSTeX ;

  ·  te-base1 : (ADD) paquetage teTeX (1/2).

  ·  T6 :

  ·  te-base2 : (ADD) paquetage teTeX (2/2) ;

  ·  tm-lt : (ADD) base LaTeX.

  ·  T7 :

  ·  te-bin1 : (ADD) binaires teTeX pour Linux (1/2) ;

  ·  tf-misc : (ADD) autres polices de caractères ;

  ·  tm-xypic : (OPT) macros XY-pic.

  ·  T8 :

  ·  te-bin2 : (ADD) binaires teTeX pour Linux (2/2) ;

  ·  tm-lxtra : (REC) paquetages supplémentaires pour LaTeX.

  ·  T9 :

  ·  td-ps : (REC) polices de caractères PostScript.

  ·  Tcl (7.5) Tk (4.1)

  ·  TCL1 :

  ·  tcl : (ADD) (7.5)  ;

  ·  tk : (REC) (4.1).

  ·  TCL2 :

  ·  tkdesk : (OPT) (1.0b4) gestionnaire de fichiers ;

  ·  tclx : (REC) (7.5.0) extension de Tcl.

  ·  X :  _X _W_i_n_d_o_w _X_1_1_R_6 _-  _S_e_r_v_e_u_r _X_F_r_e_e_8_6 _3_._3

  ·  X1 :

  ·  fvwm (OPT) (1.23b) : gestionnaire de fenêtres ;

  ·  fvwmicns : (OPT) icones xpm3icons.tar.Z. Utilisées par fvwm ;

  ·  oldlibs5 : (OPT) vieilles bibliothèques XFree86 2.1.1 (X11R5) ;

  ·  oldlibs6 : (OPT) bibliothèques au format a.out.

  ·  X2 :

  ·  x338514  : (REC) serveur X Window pour les cartes utilisant IBM8514
     ;

  ·  x33agx : (REC) serveur X  Window  pour  les  cartes  utilisant  IIT
     AGX-016, AGX-015, et AGX-014.

  ·  X3 :

  ·  x33bin : (ADD) programmes X.

  ·  X4 :

  ·  x33cfg : (ADD) fichiers de configuration pour X, xdm et fvwm ;

  ·  x33doc : (REC) documentation pour XFree 3.3 ;

  ·  x33fcyr (OPT) polices de caractères cyrilliques ;

  ·  x33srv (OPT) xfs : serveur de police de caractères ;

  ·  x33html : (OPT) docmentation XFree86 3.3 au format HTML.

  ·  X5 :

  ·  x33f100 : (OPT) polices de caractères 100 dpi ;

  ·  x33jdoc : (OPT) documentation en Japonais concernant XFree86 3.3.

  ·  X6 :

  ·  x33fnon1 : (OPT) polices de caractères divers ;

  ·  xlock : (4.02.1) (ADD) programme de verrouillage du serveur X.

  ·  X7 :

  ·  x33fnon2 : (OPT) polices de caractères divers ;

  ·  xpm  :  (3.4c)  (ADD)  bibliothèque de gestion de fichier images au
     format xpm.

  ·  X8 :

  ·  x33fnts : (ADD) polices de caractères minimales.

  ·  X9 :

  ·  x33fscl : (OPT) polices de caractères Speedo et Type.

  ·  X10 :

  ·  x33i128 : (REC) serveur X Window pour  les  cartes  utilisant  Nine
     Imagine 128 ;

  ·  x33prog : (REC) fichiers d'en-têtes et Imakefile.

  ·  X11 :

  ·  x33lib   :   (ADD)   bibliothèques   dynamiques   et   fichiers  de
     configuration pour XFree86 3.3.

  ·  X12 :

  ·  x33ma32 : (REC) serveur X Window pour les cartes utilisant Mach32 ;

  ·  x33ma8 : (REC) serveur X Window pour les cartes utilisant Mach8.

  ·  X13 :

  ·  x33ma64 : (REC) serveur X Window pour les cartes utilisant Mach64 ;

  ·  x33ps : (REC) documentation XFree 3.3 au format PostScript.

  ·  X14 :

  ·  x33man : (REC) pages de manuel pour le serveur XFree86 3.3.

  ·  X15 :

  ·  x33mono : (REC) serveur X Window monochrome ;

  ·  X33setup : (OPT) outil de configuration graphique pour X.

  ·  X16 :

  ·  x33nest : (OPT) serveur expérimental.

  ·  X17 :

  ·  x33p9k : (REC) serveur X Window pour les cartes utilisant P9000.

  ·  X18 :

  ·  X33prt : (OPT) serveur d'impression pour XFree3.3 (Xprt).

  ·  X19 :

  ·  x33s3 : (REC) serveur pour les cartes utilisant S3.

  ·  X20 :

  ·  X33s3v : (REC) serveur pour cartes S3 Virge.

  ·  X21 :

  ·  x33svga : (REC) serveur X pour cartes SuperVga.

  ·  X22 :

  ·  X33vfb : (OPT) serveur particulier...

  ·  X23 :

  ·  X33vg16 : (REC) serveur pour mode 16 couleur EGA/VGA ;

  ·  x33w32 : (REC) serveur pour cartes ET4000/W32.

  ·  XAP :  _A_p_p_l_i_c_a_t_i_o_n_s _X _W_i_n_d_o_w

  ·  XAP1 :

  ·  arena : (OPT) (béta-2b) arpenteur Web (browser) ;

  ·  fvwm95 : (OPT) (2.0.41f) fvwm 2.0.41  modifié  pour  ressembler  au
     gestionnaire de fenêtres de MS-Windows 95 ;

  ·  gchess  :  (OPT)  GNU  chess  (v.  4.00pl 77) + xboard (v.3.6.1) le
     fameux jeux d'échec.

  ·  XAP2 :

  ·  ghostview : (OPT) (1.5) Ghostview permet de visualiser les fichiers
     au format Postscript. A besoin du pack gs_x12.

  ·  gnuplot   :   (OPT)   (3.5)   programme  pour  tracer  des  courbes
     mathématiques ;

  ·  gs_x11 : (REC) permet de visualiser les fichiers Postscript sous  X
     ;

  ·  seyon  : (OPT) (2.14c) outils de télécommunication sous X ;

  ·  x3270 : (OPT) (3.0.1.5) outil de communication avec un IBM 3278 ;

  ·  xfileman : (OPT) (0.5) gestionnaire de fichiers ;

  ·  xfm : (OPT) (1.3.2) gestionnaire graphique de fichiers ;

  ·  xxgdb : (OPT) (1.12) débogueur en mode X.

  ·  XAP3 :

  ·  libgr  :  (REC) (2.0.12) bibliothèques de manipulation des fichiers
     GIF, TIFF, JPEG, ....  Elles sont utilisées par XV et Interviews.

  ·  xfract: (OPT) (3.02) logiciel de génération de fractales.

  ·  XAP4 :

  ·  xgames : (OPT) quelques jeux ;

  ·  xpaint : (OPT) (2.4.9) programme de dessin bitmap.

  ·  xspread : (OPT) (2.1) un tableur rudimentaire.

  ·  XAP5 :

  ·  xv : (OPT) (3.10a) programme de visualisation de fichiers  d'images
     + conversions + filtres d'images, etc.

  ·  XD :  _X _W_i_n_d_o_w _d_e_v_. _: _l_i_n_k_k_i_t _+ _P_e_X

  ·  XD1 :

  ·  x33lkit1: (OPT) XFree86 3.3 Linkkit 1/3.

  ·  XD2 :

  ·  x33lkit2: (OPT) XFree86 3.3 Linkkit 2/3.

  ·  XD3 :

  ·  x33lkit3 : (OPT) XFree86 3.3 Linkkit 3/3.

  ·  XD4 :

  ·  x33stat : (OPT) bibliothèques statiques pour XFree86 3.3.

  ·  XV :  _X_V_i_e_w _p_o_u_r _l_e_s _a_d_o_r_a_t_e_u_r_s _d_u _L_o_o_k _O_P_E_N _L_O_O_K

  ·  XV1 :

  ·  xv32_so : (ADD) bibliothèques dynamiques pour xview3.2p1-X11R6 ;

  ·  xvol32 : (ADD) binaires pour XView 3.2p1.

  ·  XV2 :

  ·  xv32_a : (OPT) bibliothèques statiques xview3.2p1-X11R6 ;

  ·  xvinc32 : (OPT) fichiers d'en-tête xview3.2p1-X11R6 ;

  ·  xvmenus :  (ADD) menus et fichiers de configuration pour OpenLook ;

  ·  workman : (OPT) (1.2.2a) programme de manipulation de CD-ROM audios
     ;

  ·  xv32exmp : (OPT) programmes de démonstrations.

  ·  XV3 :

  ·  sspkg : Extention SlingShot (2.1). (OPT)

  ·  Y :  _J_e_u_x

  ·  Y1 :

  ·  bsdgames, koules, sastroid et tetris. (OPT)

  ·  Y2 :

  ·  lizards : (OPT) jeu

  Ca y est, c'est fini !

  55..33..33..  BBoogguueess ddee llaa SSllaacckkwwaarree

  La  Slackware,  comme toute distribution, possède un certain nombre de
  bogues. Une liste a été  faite  et  peut-être  consultée  à  l'adresse
  suivante :

  http://www.cuug.ab.ca:8001/~barkers/slackware-fixes/

  Elle  est  mise  à  jour  assez  régulièrement,  et  je ne vais pas la
  détailler ici.

  55..44..  RReeddHHaatt :: ddeessccrriippttiioonn

  55..44..11..  DDiissqquueettttee ddee bboooott

  La RedHat utilise un système très différent de la Slackware : elle met
  à  profit  les  modules  chargeables  pour  l'amorçage  de la machine.
  Toutefois, il est à noter  qu'elle  ne  permet  pas  d'être  installée
  uniquement grâce à des disquettes (la Slackware s'impose dans ce cas).
  Enfin, sa dernière limitation est qu'elle impose d'avoir une partition
  Linux native (ext2fs).

  Il  n'existe en fait qu'une seule disquette de boot : images/boot.img.
  Si vous installez la machines depuis un Pc utilisant du  PCMCIA,  vous
  devez   utiliser   une   disquette  suppémentaire  :  images/supp.img.
  Attention : dans la première version du CD de la RedHat 4.0,  il  y  a
  des  problèmes avec les cartes SCSI Adaptec 1520 et 1740. Dans ce cas,
  vous devez récupérer une version plus récente de l'image de boot.

  Remarque : il existe une diquette supplémentaire  (supp.img)  qui  est
  utilisée lorsque vous utilisez l'option rescue lors du boot.

  Une  fois que vous avez copié la disquette de boot (et enventuellement
  la seconde si nécessaire), amorcer la  machine...  et  vous  accéderez
  directement  au système d'installation. Difficile de faire plus simple
  ! De plus, ce système de paquetage permet  de  gérer  les  dépendances
  entre les bibliothèques et les outils.

  On pourra aussi essayer d'employer le programme "autoboot", placé dans
  le répertoire "dosutils", qui  permet  sur  la  plupart  des  machines
  d'installer sans même devoir créer une disquette de démarrage !
  55..44..22..  DDiissttrriibbuuttiioonn

  La  distribution  RedHat  est composée d'un ensemble de paquetages (un
  peu plus de 460) regroupés sous une forme de  centres  d'intérets  (en
  fait  une arborescence de groupes). Vous trouverez ci-dessous la liste
  des paquetages par ordre  alphabétique de groupes  qui  peuvent  ainsi
  être  installés  sur votre machine. Les noms de groupes sont conservés
  en anglais car ils sont tels quels sur votre machine, et sont en gras.

  La  manipulation  «  directe  »  des  paquetages  (archives  rpm)  est
  détaillée dans la prochaine section.

  Il est a noter qu'il existe bien  souvent  un  répertoire  du  nom  de
  upgrade  dans lequel se trouvent des fichiers qui permettent de mettre
  à  jour  (évolution  et   correction   de   bogues   éventuelles)   la
  distribution.  Une fois que vous avez installé votre machine, pensez à
  installer l'ensemble des fichiers situés dans ce répertoire.

  De même, notons la présence  d'un  répertoire  contrib  regroupant  un
  ensemble  d'outils n'appartenant pas à la distribution officielle mais
  qui sont fort utiles.

  ·  AApppplliiccaattiioonnss

  ·  CCoommmmuunniiccaattiioonnss :

  ·  efax (0.8a r3) : programme d'envoie et de réception de FAX via  des
     modems de classe 1 ou 2 ;

  ·  ircii (2.8.2 r7) : client IRC (Internet Relay Chat) ;

  ·  ircii-help (2.8.2 r7) : fichiers d'aide pour le paquetage ircii ;

  ·  lrzsz   (0.12.14   r1)   :  ensemble  de  commandes  permettant  de
     télécharger des fichiers en utilisant les protocoles Z, X et Y ;

  ·  minicom (1.75 r2)  :  programme  de  communication  ressemblant  au
     programme Telix MsDos.  Emulation VT100 et ANSI.

  ·  DDaattaabbaasseess

  ·  mb  (5.0  r6)  : base de données relationnelle (MetalBase). Système
     client serveur.

  ·  EEddiittoorrss

  ·  ed (0.2 r5) : éditeur en ligne GNU ;

  ·  jed (0.97.14 r4) : petit éditeur basé sur slang ;

  ·  jed-xjed (0.97.14 r4) : version de jed pour X Window ;

  ·  joe (2.8 r7) : petit éditeur de texte ;

  ·  vim (4.5 r2) : éternel vi... un peu amélioré ;

  ·  vim-X11 (4.5 r2) version X Window de vim.

  ·  EEddiittoorrss//EEmmaaccss

  ·  emacs (19.34 r4) : éditeur de  texte  ultra  puissant,  qui  permet
     également  de  faire son courrier électronique, poster des niouses,
     faire du ftp, ...

  ·  emacs-el (19.34 r4) : sources des fichiers lisp pour emacs ;

  ·  emacs-nox (19.34 r4) : emacs, version mode texte ;

  ·  emacs-X11 (19.34 r4) : emacs, version X Window ;

  ·  EEmmuullaattoorrss

  ·  dosemu (0.66.2 r1) : émulteur de programmes MS-DOS ;

  ·  xdosemu (0.66 r1) : version X Window de dosemu.

  ·  EEnnggiinneeeerriinngg

  ·  spice (2g6 r4) : programme de simulation de circuits  électroniques
     ;

  ·  units (1.0 r5) : outil de conversion d'unités.

  ·  GGrraapphhiiccss

  ·  ghostscript  (3.33  r5)  :  interpréteur  PostScript  et PDF pour X
     Window, et pour bon nombre d'imprimantes ;

  ·  ghostscript-fonts (4.0 r2) : polices de  caractères  utilisées  par
     ghostscript ;

  ·  giftrans  (1.11.1  r4)  : conversion et manipulation de fichiers au
     format gif ;

  ·  libgr-progs (2.0.9 r7) : bibliothèque de gestion des  formats  FBM,
     JPEG, PBM, PGM, PNM, PPM, REL, et TIF ;

  ·  netpbm (1mar1994 r15) : outils de manipulation et de transformation
     d'images ;

  ·  xfig (3.1.4 r8) : outil de création de graphiques vectoriels ;

  ·  zgv (2.7 r5) : outil d'affichage d'images.

  ·  MMaaiill

  ·  elm (2.4.25 r7) : gestionnaire de  courrier  électronique  en  mode
     texte très puissant.  Gère en plus le format MIME.

  ·  exmh  (1.6.9  r2)  :  interface  graphique  au  système de courrier
     électronique mh ;

  ·  fetchmail (2.2 r2) : outil de récupération de courrier électronique
     distant en utilisant les protocoles POP ou IMAP ;

  ·  mailx  (5.5.kw r6) : programme d'envoie de courrier électronique de
     base utilisé par de nombreux scripts ;

  ·  metamail (2.7 r7) : implémentation de MIME ;

  ·  mh (6.8.3 r13)  :  système  de  gestion  de  courrier  électronique
     (gérant POP) ;

  ·  pine (3.95 r2) : client de courrier et de niouses.

  ·  MMaatthh

  ·  bc (1.03 r6) : calculatrice en mode texte ;

  ·  gnuplot (3.5 r6) : logiciel d'affichage de courbes.

  ·  NNeettwwoorrkkiinngg

  ·  lynx (2.6 r2) : arpenteur WWW en mode texte ;

  ·  ncftp  (2.3.0 r5) : client ftp plus simple et plus puissant que ftp
     ;

  ·  tcpdump (3.3 r1) : utilisé pour déboguer une liaison réseau,  ainsi
     que pour sécuriser un système.

  ·  NNeewwss

  ·  slrn (0.9.3.2 r1) : lecteur de news ;

  ·  tin (1.22 r6) : lecteur de news ;

  ·  trn (3.6 r9) : lecteur de news.

  ·  PPrroodduuccttiivviittyy

  ·  ical (2.0p2 r9) : calendrier et agenda graphique ;

  ·  PPuubblliisshhiinngg

  ·  groff  (1.10  r8)  :  programme  de formatage de texte. Utilisé par
     toutes les pages de manuel ;

  ·  groff-gxditview (1.10 r8) : programme permettant de  consulter  les
     documents groff sous X ;

  ·  linuxdoc-sgml   (1.5   r6)   :   ensemble  d'outils  permettant  de
     transformer du SGML en différents formats. Ce programme est utilisé
     pour formater tous les documents du LDP, dont ce guide.

  ·  lout (3.08 r1) : langage de formatage de texte ;

  ·  lout-doc (3.08 r1) : documentation concernant lout ;

  ·  texinfo  (3.9  r1)  :  outils  de formatage des documents au format
     texinfo.

  ·  PPuubblliisshhiinngg//TTeeXX

  ·  bm2font (3.0 r6) : convertit des bitmaps en fontes TeX ;

  ·  tetex (0.4pl8 r5) : version tetex de TeX ;

  ·  tetex-afm (0.4pl8 r5) : polices postscripts ;

  ·  tetex-dvilj (0.4pl8 r5) : convertisseurs pour HP-GL ;

  ·  tetex-dvips (0.4pl8 r5) : convertisseur dvi vers PostScript ;

  ·  tetex-latex (0.4pl8 r5) : paquetage des macros LaTeX ;

  ·  tetex-texmf-src  (0.4pl8  r5)  :  sources  des  documents  et   des
     composants de TeX ;

  ·  tetex-xdvi (0.4pl8 r5) : programme xdvi.

  ·  SSoouunndd

  ·  aumix (1.6.1 r1) : mixeur en mode texte ;

  ·  cdp  (0.33 r6) : permet de jouer des CD audios en ligne de commande
     ou via une interface en mode texte ;

  ·  maplay (1.2 r4) : joue des fichiers au format MPEG-2 sur  la  carte
     son ;

  ·  playmidi (2.3 r7) : joue des fichiers Midi ;

  ·  playmidi-X11 (2.3 r7) : interface X Window pour playmidi ;

  ·  sox (11g r5) : programme de conversion de fichiers audio ;

  ·  tracker  (4.3  r4)  :  permet de jouer des fichiers au format Amiga
     (MOD).

  ·  BBaassee

  ·  crontabs (1.5 r1) : fichier crontab de root ;

  ·  dev (2.5.1 r1) : fichiers périphériques du répertoire /dev/ ;

  ·  etcskel (1.3 r1) : fichiers qui vont dans  /etc/skel  et  qui  sont
     utilisés lors de la création d'un nouveau compte utilisateur ;

  ·  filesystem (1.3 r1) : arborescence de base de la Red Hat ;

  ·  initscripts (2.92 r1) : scripts d'amorçage de la machine ;

  ·  inn (1.5.1 r6) : serveur de news ;

  ·  mailcap (1.0 r3) : paquetage mailcap ;

  ·  pam   (0.57  r2)  :  outils  pour  les  services  d'identifications
     _P_l_u_g_g_a_b_l_e _A_u_t_h_e_n_t_i_c_a_t_i_o_n _M_o_d_u_l_e_s ;

  ·  pamconfig (0.51 r2) : fichiers de configuration pour pam ;

  ·  passwd (0.50 r7) :  programme  de  changement  de  mots  de  passe,
     utilisant PAM ;

  ·  pwdb (0.54 r3) : _P_a_s_s_w_o_r_d _D_a_t_a_b_a_s_e _L_i_b_r_a_r_y ;

  ·  redhat-release (4.2 r1) : fichier de version de la RedHat ;

  ·  rootfiles  (1.5  r1)  :  fichiers  d'initialisation  pour le super-
     utilisateur ;

  ·  setup (1.7 r2) : fichiers importants de configuration ;

  ·  termcap (9.12.6 r5) : fichier  /etc/termcap  pour  la  gestion  des
     terminaux ;

  ·  KKeerrnneell

  ·  iBCS  (2.0  r6)  :  modules permettant l'exécution de programmes au
     format IBCS (_I_n_t_e_l _B_i_n_a_r_y _C_o_m_p_a_t_i_b_i_l_i_t_y _S_t_a_n_d_a_r_d) ;

  ·  kernel (2.0.30 r2) : noyau Linux version 2.0.30 ;

  ·  kernel-headers (2.0.30 r2) : fichiers d'en-tête des sources ;

  ·  kernel-modules (2.0.30 r2) : modules chargeables ;

  ·  kernel-source (2.0.30 r2) : sources du noyau ;

  ·  umsdos_progs (0.9 r2) : utilitaires pour utiliser UMS-Dos.

  ·  DDaaeemmoonnss

  ·  at (2.9b r2) : lanceur différé de programmes ;

  ·  bdflush (1.5 r5) : vide les tampons du système ;

  ·  gpm (1.10 r8) : gestionnaire de souris en mode texte ;

  ·  pcmcia-cs (2.9.4 r2) : gestionnaires pour cartes pcmcia ;

  ·  procmail (3.10 r10)  :  utilisé  pour  (par  exemple)  filtrer  son
     courier électronique ;

  ·  sendmail  (8.8.5  r4)  :  programme  d'envoie  et  de  réception de
     courrier électronique ;

  ·  sendmail-cf (8.8.5 r4) : fichiers de configuration pour sendmail ;

  ·  sendmail-doc (8.8.5 r4) : documentation pour sendmail ;

  ·  sysklogd (1.3 r15) : programme de log des messages systèmes ;

  ·  SysVinit (2.64 r8) : programme de  contrôle  de  l'amorçage  de  la
     machine, etc.

  ·  uucp   (1.06.1  r10)  :  système  de  communication  entre  machine
     permettant le transfert de courrier, de news ou de fichiers ;

  ·  vixie-cron (3.0.1 r14) : ordonnanceur de programmes.

  ·  DDeevveellooppmmeenntt

  ·  BBuuiillddiinngg

  ·  autoconf  (2.12  r1)  :  outil  de  configuration  automatique   de
     programmes en fonction de la plateforme ;

  ·  automake (1.0 r1) : générateur expérimental de Makefiles ;

  ·  make (3.75 r1) : gestionnaire de projets et de compilation ;

  ·  pmake (1.0 r5) : version étendue de make.

  ·  DDeebbuuggggeerrss

  ·  ElectricFence   (2.0.5   r4)  :  bibliothèque  d'aide  au  débogage
     d'applications ;

  ·  gdb (4.16 r6) : débogueur ;

  ·  strace (3.1 r3) : affiche les  appels  systèmes  utilisés  par  une
     application ;

  ·  xxgdb (1.12 r1) : interface X Window à gdb.

  ·  LLaanngguuaaggeess

  ·  basic (1.20 r7) : interpréteur basic ;

  ·  bin86 (0.4 r1) : assembleur et éditeur de liens ;

  ·  ctags (1.5 r1) : version améliorée du générateur de motifs ;

  ·  gcc (2.7.2.1 r2) : compilateur C ;

  ·  gcc-c++ (2.7.2.1 r2) : compilateur C++ ;

  ·  gcc-objc (2.7.2.1 r2) compilateur objective C ;

  ·  guavac (0.2.6pl1 r1) : compilateur Java indépendant ;

  ·  kaffe  (0.8.3  r5)  : machine virtuelle destinée à exécuter le code
     Java ;

  ·  kaffe-bissawt (0.8.3 r5) : toolkit AWT Java pour X Window ;

  ·  p2c-devel (1.20 r7) : convertisseur Pascal vers C ;

  ·  python (1.4 r4) interpréteur du langage orienté objet python ;

  ·  python-devel  (1.4  r4)  :  fichiers  d'en-tête  et   bibliothèques
     d'extensions Python ;

  ·  python-docs (1.4 r4) : documentation sur Python ;

  ·  umb-scheme (3.2 r2) : interpréteur scheme ;

  ·  xlispstat (3.44 r6) : implémentation du langage lisp pour X Window.

  ·  LLaanngguuaaggeess//ffoorrttrraann

  ·  f2c (19960205 r8) : convertisseur Fortran vers C.

  ·  LLaanngguuaaggeess//FFoorrttrraann

  ·  fort77 (1.14a r1) : périphérique utilisé par f2c.

  ·  LLaanngguuaaggeess//TTccll

  ·  blt (1.9 r5) : extention pour Tcl/Tk ;

  ·  blt-devel (1.9 r5) : environnement de développement pour BLT ;

  ·  expect (5.22 r3) : outil de gestion des connexions telnet, ftp, ...
     ;

  ·  tcl (7.6pl2 r3) : langage inteprété TCL ;

  ·  tclx (7.6.0rel r3) : extention du langage TCL ;

  ·  tix (4.1.0rel r3) : extention pour Tk ;

  ·  tk  (4.2pl2  r3) : ensemble de widgets conçus pour fonctionner avec
     Tcl.

  ·  LLiibbrraarriieess

  ·  cracklib (2.5 r1) : vérifie les mots de passes ;

  ·  e2fsprogs-devel (1.10 r0) : bibliothèque et fichiers d'en-tête pour
     les programmes de gestion du système de fichiers ext2fs ;

  ·  gpm-devel  (1.10 r8) : environnement de développement permettant de
     développer des applications utilisant gpm ;

  ·  inn-devel  (1.5.1  r6)  :  bibliothèque  nécessaire  pour  certains
     programme s'interfaçant avec inn ;

  ·  libg++-devel  (2.7.1.4  r4)  : implémentation GNU des bibliothèques
     C++ ;

  ·  libgr-devel (2.0.9 r7) : utile  pour  développer  des  applications
     utilisant la bibliothèque libgr ;

  ·  linuxthreads-devel  (0.5  r1) : fichiers d'en-tête et bibliothèques
     de manipulation de processus légers ;

  ·  ncurses-devel (1.9.9e r4) :  fichiers  d'en-tête  et  bibliothèques
     nécessaires pour développer avec ncurses ;

  ·  pythonlib  (1.17 r1) : code utilisé par certains programmes Red Hat
     ;

  ·  rpm-devel  (2.3.11  r1)  :  fichiers  d'en-tête  et   bibliothèques
     nécessaires pour manipuler les fichiers rpm ;

  ·  slang-devel (0.99.37 r2) : bibliothèques et fichiers d'en-tête pour
     travailler avec le langage slang ;

  ·  typhoon (1.10.3 r4) :  système  de  gestion  de  bases  de  données
     relationnelles ;

  ·  xpm-devel  (3.4i  r1)  :  bibliothèques  et fichiers d'en-tête pour
     manipuler les fichiers xpm ;

  ·  xview-devel  (3.2p1.pl2  r4)  :   utilisé   pour   développer   des
     application utilisant xview ;

  ·  xview-devel-examples  (3.2p1.pl2 r3) : exemples de programmes xview
     ;

  ·  zlib-devel (1.0.4 r1) : bibliothèque de décompression à la volée.

  ·  LLiibbrraarriieess//LLiibbcc

  ·  libc-debug  (5.3.12  r18)  :  bibliothèque  C  compilée  pour  être
     utilisée lors de débogages ;

  ·  libc-devel   (5.3.12  r18)  :  utilisé  lors  de  développement  de
     programmes qui utilisent la bibliothèque C ;

  ·  libc-profile  (5.3.12  r18)  :  utilisé  lorsque   les   programmes
     utilisent gproff ;

  ·  libc-static (5.3.12 r18) : version statique de la bibliothèque C.

  ·  TToooollss

  ·  binutils  (2.7.0.2  r4)  :  ensemble de programmes nécessaires à la
     compilation ;

  ·  bison (1.25 r1) : analyseur grammatical GNU ;

  ·  byacc (1.9 r4) : analyseur grammatical ;

  ·  cdecl (2.5 r3) : programme permettant de convertir de l'anglais  en
     déclarations de fonctions et vice versa ;

  ·  cproto (4.4 r4) : génération de prototypes de fonctions ;

  ·  flex (2.5.4 r1) : analyseur lexical ;

  ·  gencat (022591 r4) : programme de catalogues de messages ;

  ·  gettext  (0.10  r5)  :  outils  et bibliothèques de manipulation de
     messages ;

  ·  indent (1.9.1 r5) : programme d'indentation de sources C ;

  ·  xwpe (1.4.2 r10) : environnement de développement.

  ·  VVeerrssiioonn CCoonnttrrooll

  ·  cvs (1.9 r1) : gestionnaire de versions ;

  ·  rcs (5.7 r4) gestionnaire de versions.

  ·  DDooccuummeennttaattiioonn

  ·  faq (4.0 r1) : ensemble de _F_r_e_q_u_e_n_t_l_y  _A_s_k_e_d  _Q_u_e_s_t_i_o_n_s  concernant
     Linux ;

  ·  howto (4.2 r1) : howto sur Linux, version texte ;

  ·  howto-dvi (4.2 r1) : howto sur Linux, version dvi ;

  ·  howto-html (4.2 r1) : howto sur Linux, version html ;

  ·  howto-ps (4.2 r1) : howto sur Linux, version PostScript ;

  ·  howto-sgml  (4.2  r1)  :  howto  sur  Linux,  version  sgml (format
     original) ;

  ·  howto-translations (4.2 r2) : versions traduites des howto ;

  ·  indexhtml (4.2 r1) : page d'index Red Hat ;

  ·  ldp (4.2 r1) : contenu du _L_i_n_u_x  _D_o_c_u_m_e_n_t_a_t_i_o_n  _P_r_o_j_e_c_t  au  format
     html ;

  ·  man-pages (1.15 r1) : pages de manuel (sections 1 à 8).

  ·  EExxtteennssiioonnss

  ·  JJaappaanneessee

  ·  kterm (6.1.0 r6) : il s'agit du _K_a_n_j_i _T_e_r_m_i_n_a_l _E_m_u_l_a_t_o_r.

  ·  GGaammeess

  ·  bsd-games (1.3 r6) : ensemble de jeux en mode texte ;

  ·  christminster (3 r2) : jeu d'aventure en mode texte ;

  ·  colour-yahtzee (1.0 r3) : version texte du jeu yahtzee ;

  ·  doom (1.8 r7) : vous ne connaissez pas ;-) ?

  ·  fortune-mod  (1.0  r3)  :  programme  de  génération  aléatoire  de
     messages, qui se met généralement au login ;

  ·  gnuchess (4.0.pl77 r1) : jeu d'échec GNU, mode texte ou X Window ;

  ·  koules (1.2 r2) : jeu d'arcade utilisant SvgaLib ;

  ·  koules-sound (1.2 r2) : sons du jeu koules ;

  ·  mysterious (1.0 r2) : jeu d'aventure en mode texte ;

  ·  pinfocom (3.0 r3) : interpréteur pour les jeux _I_n_f_o_c_o_m ;

  ·  scottfree (1.14 r2) : interpréteur pour les jeux _S_c_o_t_t_-_A_d_a_m_s ;

  ·  trojka (1.1 r7) : jeu de blocs ;

  ·  vga_cardgames (1.3.1 r6) : jeux de cartes divers ;

  ·  vga_gamespack (1.3 r5) : jeux divers ;

  ·  vga_tetris (0.4 r3) : tétris ;

  ·  xkoules (1.2 r2) : interface X Window à koules.

  ·  Libraries

  ·  aout-libs (1.4 r7) : vieilles bibliothèques ;

  ·  db (1.85 r10) : routines pour  créer  des  bases  de  données  très
     simples.  Utilisé par Python, Perl, ...

  ·  db-devel  (1.85  r10)  :  bibliothèques  et fichiers d'en-tête pour
     manipuler des fichiers au format db ;

  ·  f2c-libs (19960205 r8) : bibliothèques partagées pour f2c ;

  ·  faces-devel (1.6.1 r7) : environnement de développement de xface ;

  ·  gdbm (1.7.3 r8) : bibliothèque de base de données ;

  ·  gdbm-devel (1.7.3 r8) : bibliothèques et fichiuers  d'en-tête  pour
     gdbm ;

  ·  jdk (1.0.2.2 r3) : portage Linux du JDK Java Sun ;

  ·  ld.so (1.7.14 r4) : chargeur dynamique ;

  ·  libc (5.3.12 r18) : bibliothèques standards C ;

  ·  libelf  (0.5.2 r5) : permet d'accéder au format ELF des exécutables
     ;

  ·  libg++  (2.7.1.4  r5)  :  implémentation  GNU   des   bibliothèques
     standards C++ ;

  ·  libgr  (2.0.9  r7) : bibliothèque de gestion des formats FBM, JPEG,
     PBM, PGM, PNM, PPM, REL, et TIFF ;

  ·  libpng (0.89c r1) : bibliothèque de gestion du format PNG ;

  ·  libpng-devel (0.89c  r1)  :  fichiers  d'en-tête  et  bibliothèques
     statiques pour utiliser la bibliothèque png ;
  ·  libtermcap  (2.0.8  r4)  :  bibliothèque  pour accéder à la base de
     données des terminaux ;

  ·  libtermcap-devel (2.0.8 r4) : bibliothèques de développement ;

  ·  linuxthreads (0.5 r1) :  bibliothèques  de  gestion  des  processus
     légers ;

  ·  ncurses (1.9.9e r4) : bibliothèque d'affichage en mode texte ;

  ·  newt (0.8 r1) : toolkit en mode texte de fenêtrage ;

  ·  newt-devel (0.8 r1) : fichiers d'en-tête et bibliothèques ;

  ·  p2c (1.20 r7) : convertisseur Pascal vers C ;

  ·  readline (2.0 r10) : biblothèque de lecteure de ligne ;

  ·  readline-devel  (2.0  r10)  :  environnement  de développement pour
     readline ;

  ·  slang (0.99.37 r2) : interpréteur de langage ;

  ·  svgalib (1.2.10 r2) : bibliothèque graphique en mode SVGA ;

  ·  svgalib-devel (1.2.10 r2) :  bibliothèques  et  fichiers  d'en-tête
     pour  développer des applications utilisant la bibliothèque svgalib
     ;

  ·  zlib (1.0.4 r1) : bibliothèque de compression et de décompression à
     la volée.

  ·  NNeettwwoorrkkiinngg

  ·  NetKit-B  (0.09  r6) : fournis des clients et des serveurs pour les
     services standards Unix ;

  ·  pidentd (2.5.1 r5) : serveur d'identification ;

  ·  samba (1.9.16p11 r3rh) serveur SMB ;

  ·  ytalk (3.0.3 r1) : extension de talk ;

  ·  AAddmmiinn :

  ·  anonftp  (2.3  r3)  :   contient   les   fichiers   nécessaires   à
     l'installation d'un serveur ftp anonyme ;

  ·  net-tools  (1.32.alpha  r2)  :  outils  de  base nécessaire pour la
     configuration du réseau ;

  ·  nfs-server-clients (2.2beta16 r7) : clients NFS ;

  ·  tcp_wrappers (7.5 r1) :  outil  d'observation  et  de  contrôle  de
     connexions externes ;

  ·  DDaaeemmoonnss

  ·  amd (920824upl102 r8) : démon automonteur (Berkeley) ;

  ·  apache (1.1.3 r3) : serveur Web  ;

  ·  bind (4.9.5pl1 r2) : serveur de nom (DNS) ;

  ·  bootp (2.4.3 r2) : serveur de requêtes bootp et DHCP ;

  ·  cmu-snmp (3.3 r2) : dérivé du _S_i_m_p_l_e _N_e_t_w_o_r_k _M_a_n_a_g_e_m_e_n_t _P_r_o_t_o_c_o_l ;

  ·  gn (2.24 r2) : serveur gopher ;

  ·  imap (4.1.BETA r5) : serveur protocoles POP et IMAP ;

  ·  intimed (1.10 r3) : serveur de temps ;

  ·  mars_nwe   (0.98pl8  r1)  :  serveur  de  fichier  et  d'impression
     compatible NetWare ;

  ·  nfs-server (2.2beta16 r7) : serveur NFS ;

  ·  portmap (4.0 r3) : gestion des connexions RPC ;

  ·  ppp (2.2.0f r3) : démon PPP ;

  ·  wu-ftpd (2.4.2b12 r6) : démon ftp ;

  ·  yppasswd (0.9 r1) : implémentation de passwd pour les pages  jaunes
     (NIS) ;

  ·  ypserv (1.1.7 r1) : serveur NIS (ou pages jaunes) ;

  ·  NNeewwss

  ·  inews  (1.5.1  r6)  :  utilisé  par  certains lecteurs de news pour
     poster ;

  ·  UUttiilliittiieess

  ·  bind-utils (4.9.5pl1 r2) : utilitaires d'accès aux services de  nom
     ;

  ·  bootpc (061 r2) : client bootp pour Linux ;

  ·  cmu-snmp-devel  (3.3  r2) : bibliothèque et fichiers d'en-tête pour
     CMU SNMP ;

  ·  cmu-snmp-utils (3.3 r2) : utilitaires pour CMU SNMP ;

  ·  dip (3.3.7o r9) : programme d'automatisation des connexions SLIP et
     PPP ;

  ·  fwhois (1.00 r5) : programme whois ;

  ·  ipxutils (1.0 r1) : programmes pour protocole IPX ;

  ·  mgetty-sendfax  (1.1.5  r1)  : gestion des modem FAX classe 2 ainsi
     que des files d'attente d'envoie et de réception de faxs ;

  ·  mgetty-voice (1.1.5 r1) : gestion  de  certains  modems  ayant  une
     extension vocale ;

  ·  ncpfs  (2.0.5  r4)  :  programmes  pour  configurer  et utiliser le
     système de fichiers ncpfs ;

  ·  rdate (0.960923 r1) : programme de mise à jour de l'horloge  de  la
     machine par rapport à des machines distantes ;

  ·  rdist (1.0 r5) : programme de recopie de fichiers entre machines ;

  ·  statnet (2.00 r4) : indicateur de traffic réseau ;

  ·  traceroute  (1.0.4.4bsd  r2)  :  trace  la  route empruntée par des
     paquets ;

  ·  yp-clients (2.2 r7) : clients NIS.

  ·  SShheellllss

  ·  ash (0.2 r8) : interpréteur de commandes clone de celui de Berkeley
     ;

  ·  bash (1.14.7 r1) : interpréteur de commandes conforme à IEEE 1003.2
     ;

  ·  csh (5.2.6 r5) : C-Shell Berley ;

  ·  mc (3.2.11 r2) : Midnight Commanders ;

  ·  pdksh (5.2.12 r1) : reimplémentation de ksh ;

  ·  tcsh (6.06 r10) : extension de csh ;

  ·  zsh (3.0.2 r1) : interpréteur de commandes.

  ·  UUttiilliittiieess

  ·  rgrep (0.97.14 r4) : grep récursif ;

  ·  AArrcchhiivviinngg

  ·  cpio (2.4.2 r4) : utilitaires d'archivage de fichiers ;

  ·  dhcpcd (0.6 r2) : implémentation  d'un client DHCP - voir RFC1541 ;

  ·  gzip (1.2.4 r7) : programmes de compression de fichiers ;

  ·  lha (1.00 r4) : programme d'archivage et de compression de fichiers
     ;

  ·  ncompress (4.2.4 r7) : outil  de  compression  compatible  avec  le
     compress original ;

  ·  tar (1.11.8 r11) : programme d'archivage de données ;

  ·  unarj (2.41a r3) : programme inverse de arj ;

  ·  unzip (5.12 r5) : décompression de fichiers zip ;

  ·  zip (2.1 r1) : compression de fichiers au format zip.

  ·  CCoonnssoollee

  ·  open (1.3 r5) : lance une commande sur une console virtuelle ;

  ·  vlock  (1.0  r5)  :  verrouille  le terminal courant, ou le système
     entier de consoles.

  ·  FFiillee

  ·  file (3.22 r5) : programme d'identification de fichiers ;

  ·  fileutils (3.16 r1) : programmes de gestion de fichiers ;

  ·  findutils (4.1 r11) : programme de recherche  de  fichiers  sur  la
     machine ;

  ·  git (4.3.16 r1) : gestionnaire de fichiers en ASCII ;

  ·  macutils (2.0b3 r4) : ensemble d'outils pour manipuler les fichiers
     provenant d'un Mac ;

  ·  mtools (3.6 r2) : ensemble d'outils pour manipuler des systèmes  de
     fichiers Ms-Dos ;

  ·  sharutils (4.2 r5) : utilitaires utilisés pour encoder des fichiers
     ;

  ·  smbfs (0.8 r1) : outils pour monter  des  systèmes  de  fichiers  à
     partir de serveurs SMB ;

  ·  stat (1.5 r5) : affiche des informations sur le système de fichiers
     ;

  ·  symlinks (1.0 r5) : recherche d'éventuels problèmes avec les  liens
     symboliques sur le système de fichiers ;

  ·  tree (1.0 r3) : portage Unix du programme Ms-Dos du même nom ;

  ·  which (1.0 r5) : indique si un programme se trouve dans votre PATH.

  ·  PPrriinnttiinngg

  ·  mpage (2.4 r1): transforme plusieurs pages ASCII en un seul fichier
     PostScript.

  ·  SSyysstteemm

  ·  adduser  (1.7  r1)  :  permet  de  rajouter  un utilisateur à votre
     système ;

  ·  adjtimex (1.2 r4) : système de gestion de l'horloge ;

  ·  caching-nameserver (1.1 r1) :  fichier  de  configuration  pour  le
     serveur DNS (bind) le transformant en serveur de cache ;

  ·  control-panel (2.6 r1) : gestionnaire de configuration Red Hat ;

  ·  cracklib-dicts (2.5 r1) : dictionnaires pour le programme crack ;

  ·  dump  (0.3  r8)  :  outils de sauvegardes pour systèmes de fichiers
     ext2 ;

  ·  e2fsprogs  (1.10  r0)  :  ensemble  de  programmes  pour  créer  et
     maintenir les systèmes de fichiers ext2 ;

  ·  eject  (1.4 r3) : programmes permettant d'éjecter les CD-ROM et les
     disquettes ;

  ·  ext2ed (0.1 r8) : permet de manipuler le système de fichiers  ext2.
     Uniquement pour les _h_a_c_k_e_r_s ;

  ·  fstool (2.5 r1) : programme X de manipulation du fichier /etc/fstab
     ;

  ·  gcal (1.00 r1) : programme de calculatrice étendu ;

  ·  getty_ps (2.0.7h r4) : permettent d'accepter des login à partir  de
     la console, terminaux ou modems ;

  ·  glint (2.1.5 r1) : interface graphique aux fichiers rpm ;

  ·  hdparm (3.1 r2) : utilitaire de configuration des disques dur ;

  ·  helptool (2.3 r1) : interface graphique de recherche ;

  ·  info (3.9 r1) : arpenteur pour fichiers _i_n_f_o ;

  ·  ipfwadm (2.3.0 r2) : outils d'administration pour firewall ;

  ·  kbd  (0.91  r9) : utilitaires pour modifier la police de caractères
     de la console, ainsi que le type de clavier utilisé ;

  ·  kbdconfig (1.4 r1) : reconfigure la machine pour un nouveau type de
     clavier ;

  ·  kernelcfg  (0.3  r3)  :  interface graphique d'administration de la
     machine ;

  ·  lilo (0.19 r1) : lanceur de Linux autorisant le multi-boot ;

  ·  losetup (2.5l r2) : programme de configuration de _l_o_o_p_b_a_c_k _d_e_v_i_c_e ;

  ·  lpr (0.18 r1) : outils d'impression ;

  ·  MAKEDEV (2.2 r9) : fichiers /dev/ ;

  ·  man (1.4h r5) : pages de manuels ;

  ·  mingetty  (0.9.4  r3)  :  getty  réduit  uniquement pour la console
     virtuelle ;

  ·  mkdosfs-ygg (0.3b r4) : permet de créer des  systèmes  de  fichiers
     Ms-Dos ;

  ·  mkinitrd  (1.6  r1)  : permet de créer un module chargeable pour le
     boot des machines ayant une carte SCSI ;

  ·  mkisofs (1.10rel r1) : paquetage utilisé pour créer des systèmes de
     fichiers iso9660 ;

  ·  modemtool (1.1 r2) : outil de configuration graphique du modem ;

  ·  modules (2.0.0 r5) : programme de chargement et de déchargement des
     modules chargeables ;

  ·  mount (2.5l r2) : programme de montage des systèmes de fichiers ;

  ·  mouseconfig (1.4 r1) : système de configuration en mode  texte  des
     souris ;

  ·  mt-st  (0.4  r2)  :  programme de manipulation des périphériques de
     sauvegardes ;

  ·  netcfg (2.16 r1) : interface graphique d'administration réseau ;

  ·  printtool  (3.2  r1)  :  fournis  une  interface   graphique   pour
     configurer la file d'impression ;

  ·  procinfo  (0.9 r1) : paquetage permettant d'exploiter le contenu de
     /proc ;

  ·  procps (1.01 r11) :  paquetage  d'outils  permettant  de  connaître
     l'état de la machine ;

  ·  psacct (6.2 r1) : système d'accounting de processus ;

  ·  psmisc (11 r4) : affichage d'arborescence de processus ;

  ·  quota (1.55 r4) : outils de gestion des quotas ;

  ·  rhmask (1.0 r1) : outil de diffusion de fichiers ;

  ·  rhs-printfilters (1.41 r1) : filtres d'impression RedHat ;

  ·  rmt   (0.3  r8)  :  outil  d'accès  distant  aux  périphériques  de
     sauvegardes ;

  ·  rpm (2.3.11 r1) : programme pour gérer les paquetages du même nom ;

  ·  setconsole (1.0 r1) : outil de configuration des consoles ;

  ·  sh-utils (1.16 r4) : shell ;

  ·  shadow-utils  (960530  r6)  :  programmes d'utilisation des mots de
     passe shadow ;

  ·  sliplogin (2.1.0 r6) : outils pour SLIP ;

  ·  statserial (1.1 r7) : affiche la table des communications séries ;

  ·  swatch (2.1 r4) : outil d'observation des fichiers de log ;

  ·  taper (6.7.4 r2) : programme de sauvegarde ;

  ·  time (1.7 r1)  :  programme  affichant  des  statistiques  sur  les
     exécution des programmes ;

  ·  timeconfig (1.8 r1) : outis de configuration de l'heure ;

  ·  timetool (2.3 r1) : interface graphique pour timeconfig ;

  ·  tksysv  (0.91  r1)  :  outils graphiques pour manipuler les niveaux
     d'initalisation de la machine ;

  ·  tmpwatch (1.2 r1) : permet de nettoyer certains répertoires ;

  ·  tunelp (1.3 r5) : configuration de l'imprimante ;

  ·  usercfg (3.4 r1) : outil graphique de gestion des utilisateurs ;

  ·  util-linux (2.5 r38) : ensemble d'outils nécessaires à  Linux  pour
     son administration ;

  ·  zoneinfo  (96i  r4)  :  outils et fichiers de configuration pour le
     fuseau horaire ainsi que pour les changement d'heures.

  ·  TTeerrmmiinnaall

  ·  dialog (0.6 r7) : permet de construire des interfaces en mode texte
     ;

  ·  screen  (3.7.2 r1) : permet d'avoir plusieurs fenêtre virtuelle sur
     le même terminal.

  ·  TTeexxtt

  ·  diffstat (1.25 r1) : statistiques sur la comparaison de fichiers ;

  ·  diffutils (2.7 r5) : outil de comparaison de fichiers ;

  ·  faces (1.6.1 r7) : transformation d'images en fichiers textes ;

  ·  faces-xface (1.6.1 r7) : outils pour gérer les en-têtes de courrier
     X-Faces ;

  ·  gawk (3.0.2 r1) : version GNU du programme awk ;

  ·  grep (2.0 r5) : programme de recherche de chaînes dans des fichiers
     ;

  ·  ispell (3.1.20 r4) : vérificateur d'orthographe ;

  ·  less (321 r3) : version GNU de more ;

  ·  locale (5.3.12 r18) : outils nécessaires à  la  gestion  du  multi-
     linguisme ;

  ·  m4 (1.4 r6) : expandeur de macro-commandes ;

  ·  mawk (1.2.2 r5) : version de awk ;

  ·  nenscript (1.13++ r8) : filtre d'impression ;

  ·  patch (2.1 r4) : permet de faire l'opération inverse de diff ;

  ·  perl (5.003 r8) : langage interprété ;

  ·  sed  (2.05 r6) : programme de transformation de fichiers à la volée
     ;

  ·  textutils (1.22 r1) : outils de gestion de fichiers textes ;

  ·  words (2 r3) : dictionnaire anglais.

  ·  XX1111

  ·  xinitrc (1.2 r1) : script d'initialisation du serveur X ;

  ·  AAmmuusseemmeennttss

  ·  multimedia (2.1 r5) : programmes pour jouer des CD audios ;

  ·  xbanner (1.3 r2) : programme d'affichage de  texte,  de  motifs  et
     d'images sur le fond de l'écran ;

  ·  xearth (1.0 r5) : affichage d'un globe 3D en fond d'écran ;

  ·  xfishtank (2.0 r6) : un aquarium en fond d'écran ;

  ·  xsnow (1.40 r2) : chutes de neige en fond d'écran.

  ·  AApppplliiccaattiioonnss

  ·  seyon (2.14c r7) : paquetage de télécommunication ;

  ·  xfm (1.3.2 r5) : gestionnaire de fichiers ;

  ·  xrn (8.02 r3) : lecteur de forum Usenet ;

  ·  xterm-color (1.1 r3) : xterm en couleur ;

  ·  AApppplliiccaattiioonnss//DDeevveellooppmmeenntt

  ·  xwpe-X11 (1.4.2 r10) : ensemble de programmes d'édition de texte.

  ·  AApppplliiccaattiioonnss//GGrraapphhiiccss

  ·  ghostview  (1.5 r6) : outil de visualisation de fichiers PostScript
     ;

  ·  gv (3.1.6 r2) :  outil  de  navigation  dans  un  document  PDF  ou
     PostScript ;

  ·  ImageMagick (3.8.3 r1) : outils de visualisation et de manipulation
     d'images. Il est très puissant,  rapide  et  surtout  gère  un  bon
     nombre de formats d'image.

  ·  mxp (1.0 r5) : générateur de fractales de Mandelbrot ;

  ·  transfig (3.1.2 rd) : outil de conversion d'images ;

  ·  xanim  (27064 r1) : programme d'animation graphique, donc QuickTime
     et FLiC ;

  ·  xloadimage (4.1 r6) : visualisateur d'images ;

  ·  xmorph (1996.07.12 r2) : programme de morphing ;

  ·  xmplay (1.0 r7) : permet de visualiser les animations MPEG ;

  ·  xpaint (2.4.7 r1) : logiciel de dessin bitmap ;

  ·  xv (3.10a r6) : permet de visualiser bon nombre de formats d'image.

  ·  AApppplliiccaattiioonnss//NNeettwwoorrkkiinngg

  ·  arena (0.98.beta3 r3) : arpenteur Wev HTML 3 ;

  ·  x3270 (3.1.0.7 r4) : émulateur de terminaux IBM 3270 ;

  ·  xgopher  (1.3.3  r2)  :  outil  graphique  pour utiliser le service
     gopher.

  ·  GGaammeess

  ·  acm (4.7 r5) : simulateur de vol ;

  ·  xzip (140 r4) : transforme les applications text en applications X.

  ·  GGaammeess//SSttrraatteeggyy

  ·  spider (1.0 r4) : solitaire ;

  ·  xboard (3.2.pl0 r6) : interface graphique à Gnu Chess ;

  ·  xdemineur (1.1 r5) : démineur ;

  ·  xgammon (0.98 r7) : backgammon ;

  ·  xpat2 (1.04 r3) : autre solitaire ;

  ·  xpilot (3.6.1 r1) : jeu réseau de combat... enfin bref, essayez ;-)
     !

  ·  xpuzzles (5.3.1 r2) : assortiment de puzzles.

  ·  GGaammeess//VViiddeeoo

  ·  cxhextris (1.0 r5) : version couleur TeTris ;

  ·  flying (6.20 r3) : ensemble de petits jeux ;

  ·  paradise (2.3p19 r5) : jeu d'arcade ;

  ·  xbill (1.1 r4) : où comment empécher Bill  Gates  de  conquérir  le
     monde... ;

  ·  xbl (1.0f r5) : Tetris 3D ;

  ·  xboing (2.3 r4) : une version de Breakout ;

  ·  xchomp (1.0 r6) : jeu d'arcade ;

  ·  xevil (1.5 r3) : jeu d'aventure ;

  ·  xgalaga (1.6c r3) : clone de Galaga... un jeu d'arcade ;

  ·  xjewel (1.6 r5) : divers ;

  ·  xlander (1.2 r5) : le but est de poser une fusée ;

  ·  xtetris (2.6 r5) : Tetris ;

  ·  xtrojka (1.2.2 r2) : genre xjewel et tetris.

  ·  LLiibbrraarriieess

  ·  ImageMagick-devel  (3.8.3 r1) : bibliothèques et fichiers d'en-tête
     pour créer des applications utilisant le code d'ImageMagick ;

  ·  nls (1.0 r2) : utilisé par  certains  vieux  binaires  X11R5  comme
     Netscape ;

  ·  Xaw3d (1.3 r6) : bibliothèque Xaw semblant être en 3 dimensions ;

  ·  Xaw3d-devel  (1.3  r6)  : bibliothèques statiques et fichiers d'en-
     tête ;

  ·  xpm (3.4i r1) : bibliothèque de manipulation de fichiers Xpm ;

  ·  xview  (3.2p1.pl2  r4)  :  ensemble  d'outil  pour  avoir  le  look
     OpenLook.

  ·  UUttiilliittiieess

  ·  mkxauth (1.7 r4) : programme de création de fichiers .Xauthority ;

  ·  moonclock (1.0 r6) : affiche l'heure, ainsi que l'état de la lune ;

  ·  procps-X11 (1.01 r11) : outils de visualisation  de  l'état  de  la
     machine ;

  ·  rxvt (2.20 r2) : émulateur VT100 ;

  ·  Xconfigurator (2.6 r5) : outil de configuration X de RedHat ;

  ·  xdaliclock (2.07 r2) : horloge numérique ;

  ·  xlockmore (3.13 r4) : version améliorée de xlock ;

  ·  xmailbox  (2.4  r4)  :  programme  indiquant  que du courrier vient
     d'arriver ;
  ·  xosview (1.4.1 r3) : statistique de fonctionnement de la machine et
     de trafic réseau ;

  ·  xscreensaver (1.26 r5) : économiseur d'écran ;

  ·  xsysinfo (1.5 r1) : programme de statistiques sur la machine ;

  ·  xtoolwait (0.3 r3) : divers ;

  ·  xwpick (2.20 r5) : fait une copie fichier d'une fenêtre.

  ·  WWiinnddooww MMaannaaggeerrss

  ·  fvwm (1.24r r11) : gestionnaire de fenêtres ;

  ·  fvwm95   (2.0.42a   r6)   :   gestionnaire   de   fenêtre  simulant
     l'environnement MS-Windows 95 ;

  ·  fvwm95-icons (2.0.42a r6) : icones pour fvwm ;

  ·  TheNextLevel (1.1 r3) : ensemble de bureaux pour fvwm ;

  ·  xview-clients (3.2p1.pl2 r4) : clients et outils pour  OpenWindows.

  ·  XXFFrreeee8866

  ·  X11R6-contrib (3.2 r1) : ensemble de programes pour X ;

  ·  XFree86-100dpi-fonts (3.2 r9) : polices de caractères pour X ;

  ·  XFree86 (3.2 r9) : bibliothèques X ;

  ·  XFree86-75dpi-fonts (3.2 r9) : polices de caractères pour X ;

  ·  XFree86-devel  (3.2  r9)  :  fichiers  d'en-tête  et  bibliothèques
     statiques pour X ;

  ·  XFree86-XF86Setup (3.2 r9) : outil de configuration du serveur X.

  ·  XXFFrreeee8866//SSeerrvveerrss

  ·  XFree86-8514 (3.2 r9) : serveur X pour cartes ATI ;

  ·  XFree86-AGX (3.2 r9) : serveur X pour cartes AGX ;

  ·  XFree86-I128 (3.2 r9) : serveur X pour cartes Imagine 128 ;

  ·  XFree86-Mach32 (3.2 r9) : serveur X pour cartes Mach32 ;

  ·  XFree86-Mach64 (3.2 r9) : serveur X pour cartes Mach64 ;

  ·  XFree86-Mach8 (3.2 r9) : serveur X pour cartes Mach8 ;

  ·  XFree86-Mono (3.2 r9) : serveur X pour cartes monochromes ;

  ·  XFree86-P9000 (3.2 r9) : serveur X pour cartes P9000 ;

  ·  XFree86-S3 (3.2 r9) : serveur X pour cartes S3 ;

  ·  XFree86-S3V (3.2 r9) : serveur X pour cartes S3 Virge ;

  ·  XFree86-SVGA (3.2 r9) : serveur X pour cartes Super VGA ;

  ·  XFree86-VGA16 (3.2 r9) : serveur X pour cartes VGA 16 couleurs ;

  ·  XFree86-W32 (3.2 r9) : serveur X pour cartes W32.

  C'est terminé ! Cette description détaille la version originale de  la
  RedHat 4.2 (dite Biltmore). Il existe aujourd'hui un certain nombre de
  paquetages (dans le répertoire upgrade) permettant de  mettre  à  jour
  correctement  la  machine  avec  une  facilité  déconcertante.  Vous y
  trouverez en autre XFree 3.3.

  55..44..33..  UUttiilliissaattiioonn dduu pprrooggrraammmmee rpm

  Le programme  rpm  est  une  véritable  petite  merveille  qui  permet
  d'installer,   de  supprimer  et  de  mettre  à  jour  les  différents
  paquetages de votre machine, sans trop se préocupper des problèmes  de
  version de bibliothèques, etc.

  Je  ne  vais  pas  détailler  toutes  les options de rpm car il y en a
  vraiment trop (voir rpm --help pour cela, ou la documentation  fournie
  par Red Hat). Globalement, rpm fonctionne selon quatre modes :

  ·  iinntteerrrrooggaattiioonn   (_-_q).    Cette   option  permet  principalement  de
     connaître le contenu d'une archive rpm,  la  liste  des  paquetages
     installés sur la machine, etc.

     Par  exemple,  pour  savoir  les  paquetages  installés  sur  votre
     machine, il suffit de faire :

     gandalf #  rpm -q -a
     mailcap-1.0-3
     rpm-devel-2.2.5-1
     groff-1.10-6

  On peut aussi grouper les options : "-qa" est équivalent à "-q -a".

  Pour  avoir  plus  de  renseignement  sur  les  différents  paquetages
  installés (numéro de version, quelle distribution, ...,), il suffit de
  rajouter en plus l'option -l et -i.

  Par exemple :

  gandalf # rpm -qil rpm-devel
  Name        : rpm-devel                   Distribution: Red Hat Linux Colgate
  Version     : 2.2.5                             Vendor: Red Hat Software
  Release     : 1                             Build Date: Thu Sep 05 23:14:10 1996
  Install date: Wed Nov 13 11:30:50 1996      Build Host: porky.redhat.com
  Group       : Development/Libraries         Source RPM: rpm-2.2.5-1.src.rpm
  Size        : 136142
  Summary     : Header files and libraries for programs that manipulate rpm packages
  Description :
  The RPM packaging system includes a C library that makes it easy to
  manipulate RPM packages and databases. It is intended to ease the
  creation of graphical package managers and other tools that need
  intimate knowledge of RPM packages.
  /usr/include/rpm
  /usr/include/rpm/dbindex.h
  /usr/include/rpm/header.h
  /usr/include/rpm/messages.h
  /usr/include/rpm/rpmerr.h
  /usr/include/rpm/rpmlib.h
  /usr/lib/librpm.a

  Ces options peuvent  être  utilisées  sur  un  fichier  rpm  que  vous
  souhaitez  installer  pour  savoir  ce  qu'il  contient  :  il  suffit
  d'ajouter l'option -p :

  gandalf # rpm -qlp giftrans-1.11.1-4.i386.rpm
  /usr/bin/giftrans
  /usr/man/man1/giftrans.1

  Si vous ajoutez l'option -i, vous obtiendez les renseignements sur  le
  paquetage.

  ·  iinnssttaallllaattiioonn (_-_i).

     Une   fois  que  le  fichier  à  installer  est  connu,  passons  à
     l'installation. Pour cela, il suffit de faire :

     gandalf# rpm -i howto-sgml-4.0-1.i386.rpm

  ·  ddeessttrruuccttiioonn.

     Installer c'est bien... mais comment supprimer un paquetage  devenu
     inutile ? C'est tout simple :

     gandalf# rpm -e howto-sgml-4.0-1

  ·  mmiissee àà jjoouurr.

     Enfin,  pour  terminer cette courte introduction à l'utilisation de
     rpm, nous allons voir la mise à  jour.   Vous  avez  donc  installé
     quelques paquetages fort interressant, et oh surprise, une nouvelle
     version du programme vient de sortir.

     Il  suffit  de  récupérer  la  nouvelle  version.  Normalement,  il
     convient  de  détruire l'ancienne et d'installer la nouvelle. Grâce
     au système rpm, cela est effectué tout seul :

     gandalf# rpm -U howto-sgml-4.0-2.i386.rpm

  Il existe bon nombre d'autres options. Consulter la documentation pour
  plus de renseignements.

  66..  IInnssttaallllaattiioonn

  Après  ces  préliminaires,  on  passe  aux  choses  sérieuses. Dans un
  premier temps, faites une sauvegarde du  disque  dur,  c'est  beaucoup
  plus prudent, et mettez de côté une disquette formatée.

  Ensuite, éteindre la machine, et insérer la disquette de boot.

  Avertissement préliminaire : ne jamais éteindre brutalement la machine
  sous LLiinnuuxx !  En effet, LLiinnuuxx comme tout  système  Unix,  utilise  des
  caches  disques  en  mémoire  vive:  vous perdriez des informations en
  éteignant brutalement la machine.  La seule manière propre  d'éteindre
  LLiinnuuxx  est  soit  de  faire  un  _C_t_r_l_-_A_l_t_-_D_e_l, soit l'une de ces trois
  commandes  à  lancer  en  tant  que  _r_o_o_t  :  halt,  reboot,  shutdown
  (Consultez le manuel pour conaître les différences).

  66..11..  IInnssttaallllaattiioonn iinniittiiaallee

  Allumer  la machine. LLiinnuuxx boote sur la disquette _b_o_o_t. Dans le cas de
  la Slackware, il va demander d'insérer  une  seconde  disquette,  dite
  _r_o_o_t. Remplacer la disquette, puis appuyer sur Entrée.

  Remarque à propos du message « BIOS32 » que certains peuvent voir lors
  du boot : ce message signifie que votre bus est PCI. Si  vous  obtenez
  le  message  suivant : « BIOS32 extended no supported », cela signifie
  donc que la machine n'est pas PCI.  Il  ne  faut  pas  s'inquiéter  et
  utiliser  malgré cela la disquette de boot standard.  Si la machine ne
  démarre pas grâce à la disquette de boot recréer une disquette de boot
  grâce à un autre support. Lire la section du présent document réservée
  au "signal 11".

  Avant de se lancer dans  l'installation  du  système,  voici  quelques
  trucs.   LLiinnuuxx  utilise  un  procédé  qui installe votre système d'une
  manière quasi automatique. Dans le cas de  la  RedHat,  l'installation
  est  vraiment  toute  simple  et  progressive. Il suffit de suivre les
  indications.  Attention toutefois : le clavier est en  qwerty  dès  le
  départ. Le passage en clavier français se fera plus tard.

  66..22..  PPaarrttiittiioonnnneemmeenntt dduu ddiissqquuee

  Il  va falloir dans un premier temps effectuer le formatage du disque.
  Vous allez créer au moins une  partition  LLiinnuuxx  avec  le  système  de
  fichiers  _e_x_t_2_f_s,  et  au  moins une partition de swap (le swap est un
  système de mémoire virtuelle, c'est-à-dire  que  si  vous  n'avez  pas
  assez  de  mémoire  pour faire fonctionner tel ou tel programme, il va
  alors  utiliser  l'espace  disque  comme  de  la   mémoire...    Cette
  explication est un peu simplifiée mais en gros c'est ça.)

  Il  est  beaucoup  plus  facile de supprimer une partition de swap que
  d'en créer une après coup donc prévoir large.  Si  vous  voulez  faire
  tourner X Window, 8 Mo de mémoire vive sont absolument nécessaires.

  Les  disques  sous  LLiinnuuxx  sont  des  _d_e_v_i_c_e_s. Par exemple, le premier
  disque dur est /dev/hdax, le second /dev/hdbx pour un contrôleur  IDE.
  Le  x  correspond  au  numéro de la partition du disque.  Si vous avez
  déjà un système MS-DOS installé, il se trouve sûrement sur  /dev/hda1.

  LLiinnuuxx  va  alors  vous  guider  dans  l'installation.  Il  vous permet
  d'installer votre système d'une manière complète d'un  seul  coup.  Le
  seul  problème,  c'est  que si jamais vous ratez quelque chose, il est
  fort probable que vous soyez obligé de tout recommencer.

  Si le disque n'est pas partitionné, c'est le programme  fdisk  qui  va
  permettre   de   réaliser   l'opération.    Sa  syntaxe  est  :  fdisk
  /dev/disque. Dans le cas de la RedHat, il le lance tout seul.

  Par exemple, si vous souhaitez installer LLiinnuuxx sur  le  second  disque
  IDE, tapez fdisk /dev/hdb.

  Les commandes de fdisk (dans l'ordre d'utilité) sont :

  ·  m : la liste de toutes les commandes ;

  ·  p : affiche les partitions ;

  ·  n : ajouter une nouvelle partition ;

  ·  d : détruire une partition ;

  ·  t : changer le type de la partition ;

  ·  q : qquuiitttteerr ssaannss ssaauuvveeggaarrddeerr les changements ;

  ·  w : ssaauuvveeggaarrddeerr eett qquuiitttteerr.

  Pour  ajouter  une  partition,  tapez n puis spécifier le numéro de la
  partition (principale ou étendue), le numéro du bloc de  début  et  sa
  taille  (une  taille  paire  est conseillée).  Ensuite, donnez-lui son
  type (avec t) :

  ·  83 : LLiinnuuxx

  ·  82 : Swap.

  Bon, sauvegardez (w).

  La partition est créée. Il est toutefois possible que vous ayez besoin
  de rebooter Linux pour qu'elle soit prise en compte par le noyau.

  La  RedHat  s'occupe du formatage automatique des partitions. Pour les
  formater à main, fait : mke2fs -cv /dev/hdax où _x correspond au numéro
  de la partition.

  66..33..  IInnssttaallllaattiioonn aavveecc llaa SSllaacckkwwaarree

  Maintenant,  lancez le programme _s_e_t_u_p. C'est un programme en couleurs
  (ça dépend de la disquette Root que vous avez choisie), avec un  menu.
  Le formatage des partitions peut y être effectué sans problème.

  Configurez  votre  partition  de  swap  et installez la série A sur la
  partition.

  La configuration swap est très simple à effectuer :  choisir  l'option
  swap, et suivre les instructions.

  Pour  installer  la  série  A,  choisir  l'option  source,  et choisir
  l'option adéquate, par exemple "disquettes" .  Ensuite,  spécifiez  le
  périphérique  à  utiliser  pour accéder au lecteur A. On va maintenant
  spécifier les séries à installer, dont la liste apparaît.  Choisir  la
  série.  Vous avez alors la liste qui s'affiche. Choisissez la série.

  Le  programme  d'installation  vous  demande  alors  si vous souhaitez
  lancer l'installation.  Répondez oui.  Puis, il vous demande  un  mode
  de  sélection.  Choisissez  _N_o_r_m_a_l.   A  partir de là, c'est à vous de
  jouer. Il va vous demander d'insérer chacune des disquettes,  puis  il
  va  vous  donner  la liste des programmes à installer. Bonne partie de
  mange-disquettes !

  Il est aussi possible d'installer grâce à  un  CD  ROM  contenant  une
  distribution.  Si le lecteur n'est pas reconnu il n'est pas nécessaire
  de recopier tous les fichiers  sur  disquettes  avant  de  procéder  à
  l'installation.  Il faut recopier tous les fichiers de la distribution
  sur une partition MS-DOS puis relancer le système grâce aux disquettes
  boot/root,  invoquer  "setup" puis lui indiquer la partition MS-DOS où
  se trouvent les fichiers nécessaires.

  Utilisez les menus pour effectuer toutes  ces  opérations.   LLiinnuuxx  va
  vous  demander  de créer une disquette de boot.  C'est cette disquette
  qui va désormais vous permettre de lancer le système.

  La partition LLiinnuuxx formatée, les partitions de swap générées, la série
  installée et la disquette magique prête, il n'y plus qu'à rebooter.

  Donc,  insérez  la  disquette fraîchement configurée par LLiinnuuxx dans le
  lecteur et appuyez sur les touches _C_t_r_l_-_A_l_t_-_D_e_l.

  Une fois rebootée, logez vous en _r_o_o_t. Vous devez faire très attention
  maintenant.   L'utilisateur _r_o_o_t a tous les droits, dont celui de tout
  détruire, et cela arrive très fréquemment.

  66..44..  IInnssttaallllaattiioonn aavveecc llaa RReeddHHaatt

  L'installation avec la RedHat est  très  intuitive.  À  partir  de  la
  version  4.2  la  procédure  d'installation demande à l'utilisateur de
  préciser le type de clavier employé : sélectionner "fr-latin1".

  Une fois le partitionnement du disque réalisé, il suffit de choisir le
  type  d'installation  souhaitée,  ainsi  que  les  paquetages que vous
  souhaitez utiliser. Une fois ce choix réalisé, cette  distribution  va
  réaliser l'installation complète et d'une manière automatique.

  Vous  pouvez  aller  boire  un  café  pendant que l'installation de la
  machine se fait automatiquement.

  77..  AAddmmiinniissttrraattiioonn ssoouuss LLiinnuuxx

  77..11..  CCllaavviieerr FFrraannççaaiiss

  Bien,  commençons  par  la  chose  utile  :   le   clavier   français.
  Normalement,  les distributions configurent ça tout seul... mais on ne
  sait jamais !

  Une fois logé en _r_o_o_t. Tapez la commande suivante :  /usr/bin/loadkeys
  /usr/lib/kbd/keytables/fr-latin1.map.

  Maintenant,   le   clavier   est  français  !  Attention,  cela  reste
  temporaire. La solution la plus simple est  de  le  rajouter  dans  le
  fichier  /etc/rc.local  avec  la  Slackware.  Pour la RedHat, réaliser
  l'opération avec le panneau de configuration "kbdconfig".

  77..22..  LLIILLOO

  _L_I_L_O (LLIInux LLOOader) permet d'avoir un système  multiple  d'amorçage  :
  MS-Windows,  MS-Dos,  Linux,  etc.  Ce  programme  va se loger dans le
  secteur de boot de votre disque pour vous permettre de sélectionner la
  partition sur laquelle booter.

  Si  vous  avez  installé  _L_I_L_O  sur  le disque dur et que cela plante,
  bootez avec une disquette MS-DOS et tapez FDISK /MBR.

  Le fichier de  configuration  LILO  se  trouve  généralement  dans  le
  fichier  /etc/lilo.conf.  Les  distributions  permettent la génération
  d'un fichier d'une manière automatique.

  Voici un exemple de fichier (le mien) :

  boot = /dev/hda    # disque sur lequel on met le fichier lilo :

  delay = 300         # temps d'attente avant le lancement du boot.
                      # permet d'avoir le temps de selectionner la partition
                      # a amorcer.

  vga = normal        # mode de l'ecran a choisir
  ramdisk = 0         # paranoia setting

  # Linux : derniere version : le Pc boote ici par defaut
  image = /vmlinuz    # Noyau Linux 1 (chemin complet et nom du fichier)
    root = /dev/hda2
    append="no-hlt, aha1542=0x230"
    label = linux
    read-only

  other = /dev/hda1   # Partition 1 :
    label = dos       # texte a taper pour booter dessus : dos
    table = /dev/hda  # disque : /dev/hda

  image = /zimage    # Noyau Linux 2
    root = /dev/hda2  # Racine (Partition 2 de mon disque)
    append="aha1542=0x230" # append... voir explication plus bas
    label = old       # Texte a taper : old
    read-only         #

  Plusieurs questions peuvent vous effleurer l'esprit :

  1. read-only  :  lorsque  vous  amorcez  LLiinnuuxx,  il   va   faire   une
     vérification de la cohérence des informations des partitions Linux.
     C'est une vérification des  systèmes  de  fichiers.  Pour  réaliser
     cette  opération,  il  est  indispensable  que la partition soit en
     lecture seule. En effet, vérifier un disque en cours  d'utilisation
     pourrait tout détruire.  Cette vérification n'a pas lieu à tous les
     coups si vous éteignez bien la machine  (appuyez  sur  les  touches
     _C_t_r_l_-_A_l_t_-_D_e_l  ou  utilisez  les commandes halt, reboot et shudown).
     Cette vérification  n'est de toutes  manière  lancée  que  sur  les
     partitions  LLiinnuuxx.   C'est  le  programme  fsck  qui effectue cette
     opération. Je vous déconseille de le lancer « pour  voir  »  :  une
     utilisation  erronée  peut  provoquer  des pertes de données sur le
     disque !

  2. pourquoi deux noyaux ? C'est assez simple :  LLiinnuuxx  change,  bouge.
     Les  noyaux  sont  modifiés  assez  souvent.  Par  exemple, je peux
     amorcer actuellement ma machine soit avec un noyau stable (2.0.30),
     soit avec un noyau de développement (2.1.42).

  3. _a_p_p_e_n_d  :  Cette option est très importante : elle permet de donner
     un ou plusieurs paramètres au noyau Linux. Par exemple, ici je  lui
     indique  que  ma  carte SCSI se trouve à l'adresse 230. Dans le cas
     contraire, elle ne serait pas reconnue. Cette option  est  utilisée
     également si vous avez plusieurs interfaces réseau, SCSI, etc.

  Pour installer le fichier, exécutez /sbin/lilo et c'est tout !

  En  cas  de  problème  avec  LILO il faut d'abord essayer de supprimer
  l'option  "compact"  qui  peut  se  trouver  dans   son   fichier   de
  configuration.

  Ne  pas  oublier  de  relancer  LILO  après chaque modification de son
  fichier de configuration.

  77..33..  MMoonnttaaggee aauuttoommaattiiqquuee ddee ppaarrttiittiioonnss :: //eettcc//ffssttaabb

  Le fichier /etc/fstab contient toutes les informations  concernant  le
  montage de vos partitions.

  Voici un exemple :

  #/etc/fstab
  # Device      Repertoire     type        options      frequence  passe
  # Linux
  /dev/hda2         /           ext2        defaults        5        1
  /dev/hdb2         /usr2       ext2        defaults        5        2
  /dev/sda2         /usr3       ext2        defaults        10       2
  # MS-DOS
  /dev/hda1         /dos        msdos       defaults        0        0
  /dev/hdb1         /dos2       msdos       defaults        0        0
  # Processus
  none              /proc       proc        defaults        0        0
  # Partition de swap
  /dev/hda3         none        swap        defaults        0        0
  # Fichier de swap
  /usr2/swap_file   /usr2       swap        defaults        0        0

  Voici une descriptions des six colonnes :

  1. device  (périphérique) de la partition. Dans le cas d'un fichier de
     swap, c'est le nom du fichier.

  2. point de montage de la partition ;

  3. type de la partition ;

  4. options (vous pouvez spécifier  une  partition  en  lecture  seule,
     etc).

  5. fréquence  correspond  au nombre de jours entre deux traitements du
     fichier par la commande dump.  Cette  commande  n'existe  que  pour
     ext2fs  (c'est  un  portage  de  la  version 4.4BSD) mais n'est pas
     encore incluse dans toutes les distributions.

  6. Ordre de tests des partitions (fsck).  Si  vous  mettez  0,  aucune
     vérification  automatique  n'est  effectuée  lors du démarrage. Les
     partitions situées sur un même disque seront testées d'une  manière
     séquentielle   mais   si   elles  sont  situées  sur  deux  disques
     différents, c'est fait en parallèle.

  Rajouter ici les partitions dont vous avez besoin.

  Les   volumes   NFS   profiteront   des    paramètres    suivants    :
  rsize=8192,wsize=8192, surtout si vous possèdez une carte rapide.

  Pour  autoriser  un  utilisateur  à monter un volume il faut créer une
  ligne contenant l'option "user" Exemple (cas d'un CD-ROM SCSI) :

  /dev/scd0       /mnt/cd iso9660 user,exec,dev,nosuid,ro,noauto

  N'importe quel utilisateur pourra dès lors monter et  démonter  un  CD
  (utiliser  mount  /mnt/cd,  umount  /mnt/cd)  La page de man de mount,
  section  8  (man  8  mount)  explique  la  signification  des  options
  possibles.
  77..44..  MMoonnttaaggee mmaannuueell ddee ppaarrttiittiioonnss

  Comme  nous  l'avons  vu  dans le paragraphe précédent, les partitions
  sont montées lors de l'amorçage grâce  au  fichier  /etc/fstab.   Vous
  pouvez  toutefois  les  monter  à  la  main. Il faut alors utiliser la
  commande mount. Par exemple, pour monter  la  disquette  A:,  faire  :
  mount -t msdos /dev/fd0 /mnt.

  Le -t indique le type du support. Parmi les plus courants, on trouve

  ·  ext2 : filesystem LLiinnuuxx ;

  ·  msdos : disque(tte)s MS-DOS ;

  ·  vfat : disque(tte)s MS-Windows 95 ;

  ·  iso9660 : Cd-ROM ;

  ·  nfs : montage de partitions à travers réseau.

  Bien  évidement,  il  faut  que  ces  types  de  filesystems aient été
  intégrés au noyau...

  Le  /dev/fd0  est  le  nom  du  fichier   spécial   correspondant   au
  périphérique. Le répertoire est le point de montage.

  Pour démonter, taper umount /mnt.

  77..55..  MMiissee eenn ppllaaccee ddeess qquuoottaa

  77..55..11..  LLooggiicciieellss nnéécceessssaaiirreess

  Le  support  des quota disque a été intégré dans le noyau Linux depuis
  la version 1.3.46. Il vous faut donc utiliser un noyau postérieur pour
  pouvoir bénéficier des quota.

  Vous  avez  également  besoin des outils de gestion des quota. On peut
  les trouver sur :

  ftp://ftp.funet.fi/pub/Linux/PEOPLE/Linus/subsystems/quota

  ou, plus près, sur :

  ftp://ftp.lip6.fr/pub/linux/kernel/sources/subsystems/quota

  L'archive à récupérer s'appelle quota-1.51.tar.gz et se trouve dans le
  sous-répertoire  utils.  Il  y  a  également  un  sous-répertoire  doc
  contenant des documentations (principalement les pages de  manuel  des
  outils) au format HTML.

  77..55..22..  CCoommppiillaattiioonn ddeess uuttiilliittaaiirreess

  Après avoir extrait le contenu de l'archive quota-1.51.tar.gz, il vous
  faut compiler ces utilitaires. Cela se fait en tapant tout  simplement
  make. Dans certains cas (selon la version de bibliothèque C utilisée),
  il peut être nécessaire d'ajouter -I. à  la  variable  CFLAGS  définie
  dans le Makefile.

  Si vous utilisez le système de fichiers ext2 et que vous avez installé
  les   bibliothèques   contenues   dans   la   distribution   e2fsprogs
  (utilitaires  de  gestion  du  système  de fichiers ext2), vous pouvez
  inclure le  support  ext2fs  dans  les  utilitaires  des  quota,  afin
  d'accélérer leur exécution. Pour cela, éditez le fichier Makefile afin
  que la variable CFLAGS contienne  -DEXT2_DIRECT  et  que  la  variable
  EXT2LIBS   contienne   -lext2fs   -lcom_err   avant  de  compiler  les
  programmes.

  Après la compilation, installez les utilitaires par la  commande  make
  install. Attention, la commande quota est installée dans le répertoire
  /usr/ucb qui n'existe pas sur la plupart des installations  Linux.  Il
  vous faut donc modifier le Makefile pour installer cette commande dans
  un autre répertoire (/usr/bin est un bon  choix).  Il  peut  également
  être nécessaire de définir la variable LN à la valeur ln -sf.

  77..55..33..  AAccttiivvaattiioonn dduu ssuuppppoorrtt ddeess qquuoottaa ddaannss llee nnooyyaauu

  Pour  utiliser  les  quota,  le  noyau  doit avoir été compilé avec le
  support des quota. pour cela, vous devezs avoir un noyau  dans  lequel
  vous  ayez répondu « Y » à la question « Quota support ».  Attention :
  le support des  quota  n'est  pour  l'instant  effectif  que  sur  les
  systèmes de fichiers ext2.

  77..55..44..  AAccttiivvaattiioonn ddeess qquuoottaa ssuurr lleess ssyyssttèèmmeess ddee ffiicchhiieerrss

  Il existe deux types de quota : les quota liés aux utilisateurs et les
  quota liés aux groupes  d'utilisateur.  Les  premiers  définissent  le
  nombre  maximal  de  fichiers  et  de  blocs  disque associés à chaque
  utilisateur, les seconds définissent le nombre maximal de fichiers  et
  de  blocs  disque  associés  à  chaque groupe d'utilisateurs. Les deux
  types de quota peuvent être activés séparément.

  Pour activer  les  quota  pour  les  utilisateurs,  il  faut  indiquer
  l'option  usrquota  pour  les  systèmes  de  fichiers  concernés  dans
  /etc/fstab. Les quota concernant les groupes sont régis  par  l'option
  grpquota.   Les   fichiers   de   définition   des  quota  s'appellent
  respectivement quota.user et quota.group et sont situés dans la racine
  de chaque système de fichiers concerné.

  Il  est possible de modifier les noms de fichiers de gestion des quota
  en     utilisant     la     syntaxe     usrquota=nom_de_fichier     et
  grpquota=nom_de_fichier.

  Voici un exemple de fichier /etc/fstab :

  /dev/hda2    /         ext2   defaults,rw 0 1
  /dev/hdb2    /home     ext2   defaults,rw,usrquota,grpquota 0 1
  /dev/sda1    /usr/src  ext2   dzfaults,rw,usrquota 0 1

  L'activation  des  quota  est  ensuite lancée par la commande quotaon.
  Pour les activer automatiquement lors du démarrage du système, il faut
  ajouter  dans  un  fichier  d'initialisation  (situé généralement dans
  /etc/rc.d) les lignes :

  # Enable quota
  /usr/sbin/quotaon -avug

  Penser la première fois de  lancer  la  commande  /usr/sbin/quotacheck
  -avug  pour créer les fichiers quota.user et quota.group : ils ne sont
  pas créés automatiquement.

  Il peut  également  être  nécessaire  de  vérifier  la  cohérence  des
  informations  de gestion des quota après des arrêts intempestifs. Pour
  cela, il faut utiliser la commande quotacheck :

  /usr/sbin/quotacheck -avug

  Si les utilitaires ont été compilés avec  -DEXT2_DIRECT,  la  commande
  quotacheck  doit être relativement rapide. Dans le cas contraire, elle
  peut être très lente car elle doit explorer tous  les  répertoires  du
  système de fichiers de manière hiérarchique. Il est, de toutes façons,
  conseillé  de  la  lancer  automatiquement  lors  du  démarrage  avant
  l'activation des quota par quotaon :

  # Check quota
  /usr/sbin/quotacheck -avug

  77..55..55..  AAttttrriibbuuttiioonn dd''uunn qquuoottaa àà uunn uuttiilliissaatteeuurr

  La  commande  edquota  est  utilisée  pour  affecter  un  quota  à  un
  utilisateur ou à un groupe d'utilisateurs. Sa syntaxe est  edquota  -u
  utilisateur  ou  edquota -g groupe. Cette commande lance un éditeur de
  texte contenant la définition des quota attribués à  l'utilisateur  ou
  au  groupe  et prend en compte leur nouvelle valeur lorsque le fichier
  est ré-écrit.

  Pour chaque utilisateur ou groupe, il existe  deux  limitations  :  le
  nombre  de fichiers et le nombre de blocs disque (exprimés en blocs de
  1024 octets). Pour chacune, il existe deux limites :

  1. la limite «  douce  »  :  lorsque  cette  limite  est  atteinte  ou
     dépassée,  un  message  d'avertissement  est affiché lors de chaque
     nouvelle allocation de fichier ou de bloc ;

  2. la limite « dure » : lorsque cette  limite  est  atteinte,  il  est
     impossible à l'utilisateur de créer de nouveau fichier ou d'allouer
     de nouveau bloc.

  La limite « douce » se transforme en limite « dure » quand elle a  été
  atteinte  ou dépassée depuis un certain temps (sept jours par défaut).

  77..55..66..  SSttaattiissttiiqquueess ssuurr lleess qquuoottaa

  Tout utilisateur peut obtenir l'état des quota qui lui sont  attribués
  (limites  ainsi  que  le  nombre  de fichiers et de blocs qui lui sont
  alloués) grâce à la commande quota.

  Le super-utilisateur peut obtenir  les  mêmes  informations  sur  tout
  utilisateur  ou groupe avec la même commande : quota -u utilisateur ou
  quota -g groupe. Il peut de plus utiliser la  commande  repquota  pour
  obtenir  une  liste  des  quota associés à un ou plusieurs systèmes de
  fichiers.

  77..55..77..  AAuuttrreess ddooccuummeennttaattiioonnss ssuurr lleess qquuoottaa

  L'implémentation  des   quota   dans   Linux   est   compatible   avec
  l'implémentation originale dans 4.2BSD Unix. Toutes les documentations
  concernant les quota dans BSD, que ce soit au niveau des commandes  ou
  au niveau de l'interface de programmation, sont donc utilisables.

  Les  pages  de  manuel  des  utilitaires  sont  assez  claires et très
  instructives. Enfin,  les  documentations  diffusées  en  format  HTML
  forment une bonne introduction à la gestion des quota.

  77..66..  mmttoooollss

  Plutôt  que  de  monter  vos  partitions  MS-DOS,  je  vous  conseille
  d'utiliser les mtools. Il s'agit de l'équivalent des commandes MS-DOS,
  mais avec un m avant !

  Exemple  : mcopy toto.c a: . Si vous souhaitez copier un fichier texte
  pour qu'il soit exploitable sous MS-DOS, ou l'inverse,  n'oubliez  pas
  d'ajouter  l'option  -t  : cela convertit le caractère de fin de ligne
  qui est différent entre les deux systèmes.

  En principe, ils sont déjà à peu près  configurés.  Au  cas  où,  vous
  devez modifier le fichier /etc/mtools.

  drive a: file="/dev/fd0" exclusive
  drive b: file="/dev/fd1" exclusive

  # 1er disque Dur
  drive c: file="/dev/hda1"

  # 2nd disque Dur
  drive d: file="/dev/sda1"

  mtools_lower_case=1

  Attention : le fichier a été modifié depuis la dernière version. C'est
  ici le dernier format qui est présenté  car  beaucoup  plus  clair  et
  simple  à  utiliser. De plus, cette nouvelle version permet d'utiliser
  les noms longs (vfat de MS-Windows 95).

  77..77..  SSwwaapp :: ccrrééaattiioonn ddee llaa ppaarrttiittiioonn

  Pour rajouter une partition de swap de 8 Mo, il faut d'abord créer  la
  partition  à  l'aide  du programme fdisk, puis soit vous passez par le
  programme _s_e_t_u_p, soit vous le faîtes à la main : mkswap /dev/hda3 8192

  Rajoutez la ligne /dev/hda3         swap        swap        defaults 0
  0 dans /etc/fstab.

  Enfin, pour que ça fonctionne, réamorcez la machine ou  lancez  swapon
  -a.

  77..88..  SSwwaapp :: ffiicchhiieerr

  Pour le fichier, c'est plus compliqué. Faîtes un

  dd if=/dev/zero of=/usr2/swap_file bs=1024 count=8192
  mkswap /usr2/swap_file 8192

  Ajoutez  dans  /etc/fstab  la ligne /usr2/swap_file   /usr2       swap
  defaults 0 0.

  Fais bien attention à mettre  cette  ligne  après  le  montage  de  la
  partition /usr2. Sinon, ce n'est pas près de fonctionner.

  Désormais, vous êtes obligé pour quitter LLiinnuuxx de faire un

  swapoff -a
  reboot           #Ou autre

  En  effet, si vous ne désactivez pas le fichier d'échange, LLiinnuuxx ne va
  pas pouvoir démonter la partition, et donc, il fera un fsck  dessus  à
  chaque fois que vous relancerez votre machine.  Il est aussi possible,
  avec  certains  systèmes,  de  placer   la   commande   swapoff   dans
  "/etc/rc.d/rc.K" afin d'automatiser cela.

  77..99..  AAjjoouutteerr uunn uuttiilliissaatteeuurr,, uunn ggrroouuppee

  Si  vous  possèdez  la  RedHat,  utilisez  le panneau de configuration
  ("control-panel" ou bien directement "usercfg", utilisables  par  root
  sous X Window) : c'est vraiment très bien fait.

  Ajouter  un  utilisateur  se  fait  en deux temps et trois mouvements.
  Deux fichiers sont importants :  /etc/passwd et /etc/group.

  Une ligne du fichier passwd est composée de cette manière :

  gandalf::501:100:Eric Dumas:/home/gandalf:/bin/bash
  sgandalf::0:0:Super Eric Dumas:/:/bin/sh

  Une ligne est composée de 7 colonnes :

  1. Nom de l'utilisateur : 8 caractères max ;

  2. Mot de passe chiffré ;

  3. Numéro d'identificateur unique de l'utilisateur (uid).  Rq  :  0  =
     root ;

  4. Numéro du groupe (gid) ;

  5. Nom « officiel » de l'utilisateur ;

  6. Home directory ;

  7. Shell à utiliser.

  Si  le  champ  mots  de  passe contient le caractère x, c'est que vous
  utilisez les shadow. Le mot de passe chiffré se trouve dans le fichier
  /etc/shadow. Cette configuration permet en plus de définir la durée de
  validité des mots de passe.

  Le fichier /etc/group contient la liste des  groupes  de  la  machine.
  Par exemple, le groupe 100 est :

  users::100:games,gandalf

  Pour ajouter un utilisateur _t_o_t_o, faire

  1. vous l'ajoutez dans /etc/passwd ;

  2. si  besoin  est,  créer  le groupe dans lequel il va se trouver, en
     modifiant /etc/group ;

  3. créer son home directory :

             mkdir /home/toto
             cp /etc/skel/* /home/toto
             chown toto /home/toto
             chgrp le_groupe_de_toto /home/toto

  4. Enfin, lui donner un mot de passe en tapant
      passwd toto .

  Vous n'avez plus qu'à essayer.

  Je vous conseille très fortement de  travailler  sous  un  utilisateur
  commun.   En  effet,  il est très dangereux de travailler en root. Une
  fausse manipulation et vous devez tout réinstaller,  voire  perdre  de
  précieux fichiers personnels.

  77..1100..   //eettcc//rrcc..dd//rrcc..llooccaall LLaanncceemmeennttss ddee pprrooggrraammmmeess ppeerrssoonnnneellss lloorrss dduu
  bboooott ::

  C'est dans ce fichier  que  vous  allez  mettre  tous  les  programmes
  personnels que vous souhaitez lancer au boot. En voici une version :

  #! /bin/sh

  # du menage en v'la,...
  echo "Cleaning /tmp..."
  /bin/rm -fr /tmp
  mkdir /tmp
  chmod 1777 /tmp
  # NOTE : ceci peut s'averer nefaste car certains programmes lances par
  # les fichiers rc executes avant rc.local peuvent employer des fichiers de
  # /tmp ...

  # Vive l'azertyuiop :-)

  echo "Loading french keyboard..."
  /usr/bin/loadkeys /usr/lib/kbd/keytables/fr-latin1.map

  Ce  qui  est  important,  c'est  le clavier français.  Si vous ajoutez
  cette ligne, le clavier sera français dès le boot.

  En cas de problème il faut modifier ainsi fr-latin1.map :

  keycode   3 = eacute           two              asciitilde
  keycode   8 = egrave           seven            grave
  keycode  10 = ccedilla         nine             asciicircum
  keycode  14 = Delete           BackSpace

  En plus du clavier, je fais  un  petit  nettoyage  de  /tmp.  Ca  peut
  toujours être utile (mais poser des problèmes dans certains cas).

  77..1111..  OOrrddoonnnnaanncceemmeenntt ddee ttrraavvaauuxx :: llaa ccrroonnttaabb

  La  crontab  est une table qui contient des commandes qui doivent être
  lancées à intervalle régulier. Vous  pouvez  y  mettre  la  sauvegarde
  journalière, etc.

  Le format est assez simple :

  # Faire une sauvegarde tous les  Lundi a 2 heures du matin
  0  2  *    * 1 /home/gandalf/backup
  # Rebooter la machine tous 1ers et 15 du mois a 4h15.
  15 4  1,15 * * /sbin/shutdown -r +3

  Les 5 premières colonnes sont :

  1. Minute (0 à 59) ;

  2. Heure  (0 à 23) ;

  3. Jour du mois (1 à 31) ;

  4. Mois (1 à 12) ;

  5. Jour de la semaine (0 à 6 : 0 = Dimanche, 1 = Lundi).

  Ensuite  vient  la  commande.  Cette  crontab  est  très utile si vous
  utilisez UUCP (pour envoyer le courrier, récupérer les news, etc).

  Tout utilisateur peut  se  créer  une  crontab  grâce  à  la  commande
  crontab.

  77..1122..  IImmpprriimmeerr !!

  Maintenant  que  la  machine fonctionne, voyons comment imprimer.  Les
  imprimantes sont gérées par le programme _l_p_c et par le démon _l_p_d.

  Le démon doit être lancé au boot. Il est lancé  soit  dans  rc.M  soit
  dans  rc.inetd2.  Normalement,  lpd  est lancé au boot. (vous devez le
  voir lorsqu'il lance tous les démons de la machine. Si ce n'est pas le
  cas,  il  faut  que decommenter quelques lignes dans l'un des fichiers
  cités).

  Supposons que l'imprimante s'appelle _b_e_t_t_y.  Dans  un  premier  temps,
  dans le fichier /etc/rc.d/rc.local, ajoutez

  echo "Setting up printer betty"
  /usr/sbin/lpc up betty

  Passons  maintenant  aux  choses  sérieuses. Le fichier dans lequel va
  être décrit l'imprimante est le fichier /etc/printcap.  Exemple :

  betty|lp:lp=/dev/lp1:sd=/var/spool/lp1:sh:\
     lf=/var/adm/lpd-errs:of=/etc/start-dj500:

  La première colonne représente le nom de l'imprimante. J'ai mis  betty
  et lp car de cette manière, c'est l'imprimante par défaut. Ensuite, la
  configuration se fait via des  mots-clefs.  Pour  plus  d'information,
  faîtes  man  printcap.  Voici  quand  même  une  description  de  ceux
  utilisés.

  ·  lp : device sur lequel est branché l'imprimante (LPT1 ici) ;

  ·  sd : répertoire du spool d'impression ;

  ·  sh : supprime la page d'entête ;

  ·  lf : fichier d'erreurs ;

  ·  of : programme de filtrage.

  Comment ça marche ? Bon, supposons que j'ai un  fichier  toto.ps.   Je
  fais  donc  lpr  toto.ps (ou lpr -Pbetty toto.ps).  Le fichier va être
  déposé dans le répertoire /var/spool/lp1.

  Le démon va ensuite envoyer le fichier sur le programme  de  filtrage.
  Ce  système  permet  d'imprimer  des  fichiers ayant des formats assez
  variés.

  Voici le fichier de filtrage (Pour HP-500,510,520,etc).

  #!/bin/sh
  # Script d'impression pour imprimante HP-500 Noir et Blanc
  #
  # Eric.Dumas@freenix.fr
  #
  # Version 2.0
  #
  # 5/01/95   (ED) : Ajout du format dvi ;
  # 27/10/95  (ED) : Conversion des fichiers textes en fichier PostScript ;
  # 01/11/95  (ED) : Un peu de menage ;
  # 12/08/96  (ED) : modification pour gs
  # 04/12/96  (ED) : quelques corrections et rajouts.

  TmpDir=/tmp
  TmpFile=$TmpDir/deskjet.$$

  # Utilisateur a prevenir en cas d'erreur
  NOTIFY=lp-owner

  # Programmes
  CAT=/bin/cat
  DVIPS=/usr/TeX/bin/dvips
  PGS=/usr/bin/gs
  AIIPS=/usr/local/bin/a2ps

  # Chemins d'acces pour GS
  GS_LIB=/usr/lib/ghostscript:/usr/lib/ghostscript/psfonts:/usr/lib/ghostscript/Type1:/usr/lib/ghostscript/fonts

  # C'est partit
  $CAT - > $TmpFile

  echo -ne '\033E'

  set -- `file $TmpFile`

  shift

  FileType=$*

  # Transformation du PostScript en format Deskjet500
  # resolution a 300x300 - format a4
  GS="$PGS -I$GS_LIB -q -sDEVICE=djet500 -r300x300 -sPAPERSIZE=a4 -dNOPAUSE -sOutputFile=- - /usr/lib/ghostscript/quit.ps  || echo -ne '\033&10H'"

  case $FileType in

         *DVI*) # Fichier DVI
           $DVIPS -t a4 $TmpFile \
             -f | $GS
          ;;

         *PostScript*)    # Impression de fichiers Postscript
           $CAT $TmpFile | $GS
          ;;

          *text*|*script*)
           $CAT $TmpFile | $AIIPS -nP -r -8 | $GS
          ;;

          *data*)
            echo -ne '\033&;k0G'  # C'est un et commercial sans ; !
            /bin/cat $TmpFile
           ;;

          *)
            echo "Deskjet: Unknow filetype $FileType" >> /dev/console
            echo "Deskjet: $TmpFile Unknow filetype $FileType" | mail $NOTIFY
          ;;
  esac

  /bin/rm -f $TmpFile
  echo -ne '\033E'

  Ce script permet d'imprimer aussi bien  des  fichiers  texte  que  des
  fichiers Postscript, dvi. Si vous souhaitez imprimer d'autres types de
  fichiers, il suffit de  les  rajouter  ici.  Merci  de  m'envoyer  les
  modifications  également  :  cela  peut être bien que tout le monde en
  profite.

  Utiliser "lprm" pour retirer une requête d'impression active.

  77..1133..  TTiimmeezzoonnee

  Timezone est un système fort utile qui permet la gestion de changement
  d'horaires d'été et d'hiver. La France se trouve dans une zone horaire
  : MET (Medium European Time, soit GMT + 1).

  La zone « MET DST » correspond à  l'heure  d'été  activé  (GMT  +  2).
  Mieux vaut ne pas laisser tout cela reposer uniquement sur la variable
  TZ.

  Placez-vous dans  le  répertoire  /usr/lib/zoneinfo  et  je  lisez  le
  fichier time.doc.

  Les  fichiers  binaires  placés  dans  /usr/lib/zoneinfo indiquent les
  règles de calcul de l'heure dans différentes zones du globe.

  Copier le fichier « MET » sous le nom de  /usr/lib/zoneinfo/localtime,
  puis    faire    un    lien    symbolique    de    ce    fichier   sur
  /usr/lib/zoneinfo/posixrules.

  Commandes :

  # cd /usr/lib/zoneinfo
  # cp MET localtime
  # ln -sf localtime posixrules

  Utilisez ensuite la commande clock pour mettre le système  à  l'heure.
  Deux possibilités :

  ·  La machine est à l'heure GMT ;

  ·  La machine est à l'heure locale.

  La   première  solution  est  préférable,  mais  MS-DOS  ne  gère  pas
  correctement cette approche (:-)). L'horloge sera donc fausse  sur  ce
  système.

  Par contre tous les changements d'heure, deux fois par an, seront pris
  en charge par LLiinnuuxx.  Dans ce cas, ajouter dans /etc/rc.d/rc.local, la
  commande clock -u -s.  LLiinnuuxx s'ajustera sur l'horloge sauvegardée.

  Si  la  CMOS est à l'heure locale, la commande dans /etc/rc.d/rc.local
  devient clock -s et les changements d'heure ne seront automatiques que
  si  la  machine  est  allumée  au  moment des changements d'heure.  Il
  faudra manuellement réécrire la nouvelle heure dans la CMOS par  clock
  -w, ou mettre l'horloge à l'heure avec le setup.

  La  commande  date  permet  de  vérifier la validité de l'heure : elle
  renvoie heure et timezone date -u donne toujours l'heure en GMT :

  plux:/home/rene $ date
  Tue Sep 28 20:16:46 MET 1993
  plux:/home/rene $ date -u
  Tue Sep 28 19:16:49 GMT 1993

  (En été, « MET DST » (Daylight Savings Time) serait indiqué).

  77..1144..  NNoouuvveeaauuxx cchhaannggeemmeenntt dd''hheeuurree

  Il s'avère que cette année,  la  date  de  changement  d'heure  a  été
  décalée.   Pour  que  LLiinnuuxx  ne  se  mélange  pas les pinceaux, il est
  nécessaire de faire certaines modifications. La manipulation  se  base
  sur l'utilisation du programme zic, le _t_i_m_e _z_o_n_e _c_o_m_p_i_l_e_r.

  Dans un fichier appellé europe, mettre :

  Zone    MET     1:00      M-Eur     MET%s
  Link    localtime MET
  Rule    M-Eur   1986    max     -       Mar     lastSun 2:00s   1:00    " DST"
  Rule    M-Eur   1986    1995    -       Sep     lastSun 2:00s   0       -
  Rule    M-Eur   1996    max     -       Oct     lastSun 2:00s   0

  Pour mettre tout en place, lancer la commande :

  gandalf# zic europe

  Pour  vérifier  que  tout  s'est  bien  passé,  vous  devez obtenir le
  résultat suivant :

  gandalf# zdump -v MET | grep 1996
  MET  Mon Nov 11 12:29:02 1996 MET
  MET  Sun Mar 31 00:59:59 1996 GMT = Sun Mar 31 01:59:59 1996 MET isdst=0
  MET  Sun Mar 31 01:00:00 1996 GMT = Sun Mar 31 03:00:00 1996 MET DST isdst=1
  MET  Sun Oct 27 00:59:59 1996 GMT = Sun Oct 27 02:59:59 1996 MET DST isdst=1
  MET  Sun Oct 27 01:00:00 1996 GMT = Sun Oct 27 02:00:00 1996 MET isdst=0

  77..1155..  llooccaattee

  Lorsque vous installez le package GNU « find », en plus  du  programme
  de  recherche  se  trouve  un programme locate. Ce programme permet de
  retrouver le nom complet d'un fichier. Ce  programme  se  trouve  dans
  certaines distributions dans /usr/lib/locate.

  Lancer,  en  tant que root, /usr/lib/locate/updatedb.  Cela invoque un
  find / sur les disques montés et place les noms de tous  les  fichiers
  (sous  forme  hash)  dans  /usr/lib/locate/find.codes.  locate  permet
  ensuite de localiser l'un d'eux.

  Remarque : lorsque vous lancez lances ce programme, pensez à  démonter
  les partitions MS-DOS et votre CD-ROM !

  Une  autre  solution assez agréable consiste à insérer dans la _c_r_o_n_t_a_b
  la ligne updatedb --prunepaths='/tmp /usr/tmp  /var/tmp  /proc  /users
  /root   /dos  /mnt  /var/adm  /var/spool  /var/catman  /home'.   Cette
  commande réalise la mise à jour de l'arborescence  sans  les  fichiers
  temporaires, l'arborescence utilisateur, une partition MS-DOS, etc.

  Il est souhaitable d'exclure les répertoires "HOMES" des utilisateurs.
  En effet, ces  partitions sont  contiennent  normalement  de  nombreux
  fichiers.  Mais  cela  pose  un  grave  problème de sécurité, car tout
  utilisateur peut sinon connaître le nom des fichiers du voisin.

  77..1166..  CCDD--RROOMM AATTAAPPII

  Bon, les CD-ROM en général ne posent pas trop de problèmes,  sauf  les
  ATAPI,  ancienne  version.  En  effet,  le CD est géré sur un deuxième
  contrôleur disque propriétaire. Procédons dans l'ordre :

  1. recompiler le noyau avec l'option CD ATAPI IDE  et  le  support  du
     système de fichiers iso9660 ;

  2. réamorcer  la  machine. Au niveau de LILO, taper : LLiinnuuxx hdd=cdrom.
     Attention : vous êtes en qwerty ici.

  3. créer un lien symbolique entre /dev/hdd (ou hdc) et /dev/cdrom.  ln
     -s /dev/hdd /dev/cdrom.

  4. créer  le  répertoire  /cdrom  et  raper  :  mount -t iso9660 -o ro
     /dev/cdrom /cdrom. Normalement, le CD est monté !

  En cas de problème il faut tenter de :

  1. configurer le lecteur en mode EIDE "master" ;

  2. laisser un CD chargé durant le boot ;

  3. booter, attendre un moment puis rebooter à chaud (sans éteindre  ni
     actionner  reset  :  donc  par  control-alt-del) afin de laisser au
     lecteur le temps de s'ébrouer.

  Avec les nouveaux lecteurs, il suffit d'activer le support ATAPI  pour
  les  lecteurs  de  CD-ROM, et lors de l'amorçage, le lecteur doit être
  détecté :

  hdc: UJDCD6700, ATAPI CDROM drive

  77..1177..  MMeettttrree uunnee ccoonnssoollee eexxtteerrnnee ccoommmmee ccoonnssoollee

  Certains utilisateurs peuvent voir mettre comme console un minitel  ou
  un  vieux  vt100  qui ne passe pas sur la carte vidéo mais sur le port
  série. Il suffit d'ajouter dans le fichier lilo.conf la ligne suivante
  :

  append = "scon=0x03f8  serial=0,9600n8"

  77..1188..  DDeeuuxx ccaarrtteess rréésseeaauuxx

  Certaines  machines  possèdent  deux  (ou  plus) cartes Ethernet. Pour
  qu'elles soient toutes les deux reconnues, il est nécessaire  dans  la
  configuration de Lilo :

  append="ether=0,0,eth1"

  77..1199..  LLeess ffiicchhiieerrss dd''iinniittiiaalliissaattiioonn ddeess iinntteerrpprréétteeuurrss ddee ccoommmmaannddeess

  Voici la  description  des  fichiers  qui  sont  chargés  lors  de  la
  connexion d'un utilisateur. Le nom du ou des fichiers est spécifique à
  l'interpréteur de commandes utilisé.

  Dans le cas de bash, c'est un peu compliqué. D'après la page de manuel
  de bash, lors d'une connexion interactive, il exécute :

  ·  /etc/profile s'il existe ;

  ·  ~/.bash_profile s'il existe, sinon ~/.bash_login s'il existe, sinon
     ~/.profile s'il existe ;

  ·  ~/.bashrc s'il existe.

  Dans le cas où bash est invoqué en tant que sh, il n'exécute  que  les
  fichiers /etc/profile et ~/.profile s'ils existent.

  Dans le cas de ksh, la page de manuel est moins précise mais une étude
  rapide du code source montre que :

  ·  /etc/profile est exécuté s'il existe ;

  ·  ~/.profile est exécuté s'il  existe,  si  le  numéro  d'utilisateur
     effectif est identique au numéro d'utilisateur réel et si le numéro
     de groupe effectif est égal au numéro de groupe réel ;

  ·  /etc/suid_profile  est  exécuté  s'il  existe,   si   les   numéros
     d'utilisateur  effectif  et  réel  diffèrent  ou  si les numéros de
     groupe effectif et réel diffèrent ;

  ·  enfin, si la  variable  d'environnement  ENV  est  positionnée,  le
     fichier dont le nom est contenu dans "$ENV est exécuté s'il existe.

  Enfin,  pour  être  complet  sur  les   interpréteurs   de   commandes
  compatibles avec le Bourne Shell, citons le cas de zsh qui exécute :

  ·  /etc/zshenv s'il existe ;

  ·  ~/.zshenv   (ou  "$ZDOTDIR/.zshenv  si ZDOTDIR est positionné) s'il
     existe ;

  ·  /etc/zprofile  s'il existe ;

  ·  ~/.zprofile  (ou "$ZDOTDIR/.zprofile) s'il existe ;

  ·  /etc/zshrc  s'il existe ;

  ·  ~/.zshrc  (ou "$ZDOTDIR/.zshrc) s'il existe.

  Dans le cas de csh (enfin plutôt tcsh) :

  ·  /etc/csh.cshrc est exécuté s'il existe ;

  ·  /etc/csh.login est exécuté s'il existe ;

  ·  ~/.tcshrc est exécuté s'il existe, sinon ~/.cshrc est exécuté  s'il
     existe ;

  ·  ~/.history  (ou  le  contenu de la variable histfile) est chargé en
     mémoire s'il existe ;

  ·  ~/.login est exécuté s'il existe ;

  ·  ~/.cshdirs (ou le contenu de la variable dirsfile)  est  chargé  en
     mémoire s'il existe.

  77..2200..  LLeess ssaauuvveeggaarrddeess ssoouuss LLiinnuuxx

  Comme  tout  système  Unix,  LLiinnuuxx  fournit  des outils standards pour
  réaliser les  sauvegardes  des  disques.   Principalement  deux  types
  d'outils sont actuellement utilisés.

  77..2200..11..  dduummpp eett rreessttoorree

  Les  outils  dump et restore ont été adaptés pour lliinnuuxx par Rémy Card.
  Ils sont livrés dans les distributions.

  Une fois les sources compilés et installés, l'utilisation de  dump  et
  restore  est  relativement  simple. Pour effectuer la sauvegarde d'une
  partition /dev/sda1 sur /dev/rmt0, il suffit de faire par exemple :

  gandalf# dump 0sfu 3600 /dev/rmt0 /dev/sda1
  gandalf# dump 0sfu ondee:/dev/rmt0 /dev/sda1

  La  deuxième  commande  permet  de  sauvegarder  un  disque   sur   un
  périphérique  distant  (par  exemple  situé ici sur la machine ondee).
  Les options de dump peuvent sembler complexes.  En  voici  une  courte
  description :

  ·  0  à  9  :  niveau  de  sauvegarde.  0  correspond à une sauvegarde
     complète, alors  que  les  autres  niveaux  n  correspondent  à  la
     sauvegarde  des  fichiers  qui  ont  été  modifiés  depuis la nième
     sauvegarde ;

  ·  s : taille de la bande en pieds ;

  ·  f : fichier - peut-être composé de machine:fichier ;

  ·  u : écriture de la date et du niveau de sauvegarde dans le  fichier
     /etc/dumpdates.

  Il  existe  d'autres  options. Pour plus renseignements, consultez les
  pages de manuel.

  Il existe deux modes pour effectuer une restauration  :  en  ligne  de
  commande  ou  en  mode  dit  « interactif ». Le deuxième mode est plus
  simple pour des  restaurations  partielles.  Le  premier  est  surtout
  utilisé pour des restaurations complètes.

  Pour restaurer la bande en mode interactif il suffit de faire

  gandalf# restore -if /dev/rmt0
  gandalf# restore -if ondee:/dev/rmt0

  Dans  ce  cas, un mini-interpréteur de commandes est lancé. Utilise la
  commande _h_e_l_p pour plus de détails.

  Pour restaurer une bande complètement, lancer :

  gandalf# restore rf /dev/rmt0

  Note importante : pour l'utilisation de dump et restore à  travers  un
  réseau   (sauvegarde  sur  des  périphériques  distants),  vous  devez
  utiliser des fichiers .rhosts. Dans l'exemple de sauvegarde ci-dessus,
  la machine ondre doit avoir :

  #cat ~root/.rhosts
  gandalf
  #

  Attention  toutefois  aux  failles  de  sécurité  engendrées  par  les
  .rhosts.

  L'utilisation  de  périphériques  distants  nécessite   également   la
  présence  du  programme rmt sur la machine gérant les périphériques de
  sauvegarde. Ce programme est inclus dans  la  distribution  source  de
  dump pour Linux.

  77..2200..22..  ttaarr

  A  la  différence  de  dump  ou restore, tar permet de sauvegarder les
  fichiers désirés, d'exclure certains répertoires, etc. Il est à  noter
  que  le  tar  utilisé  sous LLiinnuuxx est le tar GNU. Il possède certaines
  options particulières.

  Pour connaître toutes les options  possibles,  je  vous  conseille  de
  faire  tar  --help . Une utilisation simple de tar peut être illustrée
  avec la sauvegarde d'une partition d'utilisateurs :

  # tar cvf /dev/rmt0 /users | mail backup-user

  La liste des fichiers sera ainsi envoyée à l'utilisateur  _b_a_c_k_u_p_-_u_s_e_r.

  Certains  sites  utilisent  exclusivement  tar  pour  effectuer  leurs
  sauvegardes, c'est un choix.

  77..2211..  NNuumm LLoocckk aauu ddéémmaarrrraaggee

  Pour configurer la touche Num Lock  au  démarrage  (par  exemple  pour
  qu'elle soit positionnée), il suffit de mettre dans /etc/rc.d/rc.local

  for tty in /dev/tty[1-9]*;
  do
       setleds -D +num < $tty > /dev/null
  done

  77..2222..  LLeess ffiicchhiieerrss ccoorree

  Certains développeurs aiment exploiter le contenu des  fichiers  core.
  Or,  sous  LLiinnuuxx,  ils  sont  désactivés  pas défaut. Pour pouvoir les
  générer, il faut introduire : ulimit -c unlimited.

  77..2233..  AAccccoouunnttiinngg -- llaassttccoommmm

  Le système  d'accounting  (historique  des  programmes  invoqués)  est
  implémenté  dans  LLiinnuuxx (mais bon, je n'ai jamais testé car ça fait un
  peu Big Brother is Watching You).  Il  faut  normalement  compiler  le
  paquetage  acct-1.3.73.tar.gz  et  suivre  les  instructions  qui sont
  livrées         avec.         Ca         se         trouve         sur
  ftp.lip6.fr:/pub/linux/sunsite/system/Admin/accounts,      et      sur
  ftp://iguana.hut.fi/pub/linux/Kernel/process_accounting/.  Attention :
  il est nécessaire d'avoir un noyau 1.3.* ou un 2.0.* au minimum.

  Voici le résultat :

  # lastcomm | more
  Command          Flags User     Tty    PagFlt Time        Endtime
  clear            -     merlin   ttyp2      85   0.00 secs Tue Aug  6 13:26:07
  in.identd        -     root     __        100   0.00 secs Tue Aug  6 13:23:23
  color-ls         -     merlin   ttyp2     121   0.01 secs Tue Aug  6 13:23:02
  telnet           -     merlin   ttyp2     142   2.77 secs Tue Aug  6 13:23:01
  Pnews            F     merlin   ttyp3      33   0.01 secs Tue Aug  6 13:22:15
  sed              -     merlin   ttyp3     132   0.02 secs Tue Aug  6 13:22:15
  Pnews            F     merlin   ttyp3      34   0.01 secs Tue Aug  6 13:22:15
  sed              -     merlin   ttyp3     145   0.02 secs Tue Aug  6 13:22:15
  cat              -     merlin   ttyp3      80   0.01 secs Tue Aug  6 13:22:13
  Pnews            F     merlin   ttyp3      29   0.00 secs Tue Aug  6 13:22:13

  Il  fait  faire attention car ce système a tendance à prendre beaucoup
  de place. La solution pour résoudre  ce  problème  est  de  lancer  le
  système d'accounting de cette manière :

  # Lancement de l'accounting
  accton /var/log/acct
  accttrim -n 2000 /var/log/acct 2> /dev/null

  88..  XX WWiinnddooww

  Maintenant  que tout fonctionne bien, on passe à un autre gros morceau
  : l'installation de X Window.

  Pour pouvoir utiliser X Window, il  faut  posséder  une  configuration
  raisonnable  (au  moins  8Mo  de  mémoire).  Dans le cas contraire, la
  machine sera très lente : elle va passer son temps à swapper.

  Dans un premier  temps,  installez  à  l'aide  votre  distribution  le
  serveur correspondant à la carte graphique.

  88..11..  XXFF8866CCoonnffiigg

  Le  problème  avec X Window, c'est de configurer le fichier. Il s'agit
  du fichier XF86Config. Il s'agit ici du serveur XFree86 3.2, basé  sur
  X11R6.  Avant  de  commencer  à  construire  votre  fichier, lancez le
  programme SuperProbe. Dans mon  cas,  cela  me  permet  d'obtenir  les
  renseignements suivants (oui, je sais, c'est une vielle carte viédo...
  mais bon, on fait avec les moyens du bord !) :

  First video: Super-VGA
          Chipset: Cirrus CL-GD5428
          Memory:  1024 Kbytes
          RAMDAC:  Cirrus Logic Built-in 15/16/24-bit DAC
                   (with 6-bit wide lookup tables (or in 6-bit mode))

  Ensuite, le plus  dur  reste  à  faire  :  construire  le  fichier  de
  configuration.   Attention  : dans certaines distributions, le fichier
  XF86config est placé dans le répertoire /etc, ce  qui  est  une  bonne
  idée  dans  le  cas  d'un réseau de stations Linux partageant /usr par
  NFS. Si vous utilisez une ou plusieurs  machines  indépendantes,  vous
  pouvez        supprimer        /etc/XF86config       et       utiliser
  /usr/X11R6/lib/X11/XF86Config.

  Les nouvelles versions de distributions  sont  livrées  avec  certains
  outils  permettant d'automatiser l'installation et la configuration du
  serveur. Essayez dans un premier temps avec cet outil :  il  est  fort
  probable que cela fonctionne directement.

  Ce  fichier  se  présente  sous  la  forme  de sections.  En voici une
  description :

  ·  Fichiers

     Section "Files"

         RgbPath     "/usr/X11R6/lib/X11/rgb"

         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/misc/"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/Type1/"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/Speedo/"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/75dpi/"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/100dpi/"
         FontPath    "/usr/X11R6/lib/X11/fonts/xtel/"
     EndSection

  Dans cette section, il n'y a pas grand chose à  modifier.  Ajoutez  ou
  supprimez  les  chemins  des  polices  de  caractères, et la liste des
  couleurs RGB.

  ·  Options pour le serveur :

     Section "ServerFlags"
     EndSection

  Pour ma part, elle est vide...

  ·  Clavier

     Section "Keyboard"
         Protocol    "Standard"
     #    AutoRepeat  500 5
         ServerNumLock

     # Pour cela, voir plus bas
         LeftAlt     Meta
         RightAlt    ModeShift
         # RightCtl    Compose
         ScrollLock  ModeLock

  ·  La souris :

     Section "Pointer"
     # pour le protocole, utilise MouseMan, MouseSystems, Logitech ou Microsoft
         Protocol    "MouseMan"

     # Peripherique a utiliser
         Device      "/dev/mouse"
         BaudRate    1200

     # Emulation 3 boutons : le click sur les 2 boutons
     # simulent le bouton du milieu... pour les souris a deux boutons.
     Emulate3Buttons

     # ChordMiddle is an option for some 3-button Logitech mice
     #    ChordMiddle
     EndSection

  ·  Le  moniteur.  Il  s'agit  de  détailler  les  caractéristiques  du
     moniteur.  Voici  celui  qui  occupe  mon  bureau :-). Les fichiers
     situés dans le répertoire doc contiennent les  caractéristiques  de
     tout  un  tas  d'écrans.   Il est fort possible que vous y trouviez
     votre bonheur.

     Section "Monitor"
         Identifier  "Sync3N"
         VendorName  "Samsung"
         ModelName   "3N"

         # Frequences :
         Bandwidth   25.2
         HorizSync   31.5-80
         VertRefresh 60-90

         # Les modes dans lesquels l'ecran peut fonctionner
         Modeline "800x600"   40 800 840 968 1056 600 601 605 628
         Modeline "640x480"   25.175 640  664  760  800   480 491  493  525
         Modeline "1024x768i" 45 1024 1040 1216 1264 768 768 778 819 interlace
         Modeline "1024x768"  75 1024 1048 1184 1328 768 771 777 806
     EndSection

  ·  la carte graphique.

     Section "Device"
         # Baratin
         Identifier  "CartePerso"
         VendorName  "Cirrus"

         # Nom de la carte
         BoardName   "clgd5428"

         #memoire video
         VideoRam    1024

         # nom du chip
         Chipset     "clgd5428"

         # clocks d'horloges.
         Clocks  25.23  28.32  41.16  36.08  31.50  39.99  45.08  49.87
         Clocks  64.98  72.16  75.00  80.01  85.23
     EndSection

  ·  Enfin, on réunit tout : la section écran :

     Section "Screen"
         Driver      "svga"

         # References aux autres sections.
         Device      "CartePerso"
         Monitor     "Sync3N"

         # Le display utilise
         Subsection "Display"
             Depth       8             # 256 couleurs max

             # Modes par priorite : de gauche a droite
             Modes       "1024x768" "800x600" "640x480"
             ViewPort    0 0
             # Resolution virtuelle
             Virtual     1024 768
             option   "linear"
         EndSubsection
     EndSection

  Si votre carte le permet, vous pouvez ajouter  d'autres  sous-sections
  pour le display :

  Subsection "Display"
          Depth       32
          Modes       "640x480"
          ViewPort    0 0
          Virtual     800 600
  EndSubsection

  Dans ce cas, le serveur fonctionnera en 16 millions de couleurs.

  La  configuration  du  serveur  X est soit très rapide (marche tout de
  suite), soit  très  longue.  Dans  le  deuxième  cas,  voici  quelques
  conseils :

  1. lire  la  documentation  se  trouvant  dans  ./doc.  Un  bon nombre
     d'écrans et de cartes sont décrites avec les horloges à utiliser.

  2. commencer avec une résolution faible (640x480) : c'est plus  simple
     ;
  3. si  vous  avez  besoin  des  clocks  de  la  carte,  lancez  startx
     2>/tmp/err. Dans le fichier  /tmp/err  vont  se  trouver  tous  les
     messages du serveur, dont le chip de la carte ainsi que ses clocks.
     La seule chose qu'il va rester à configurer, c'est l'écran.

  4. lire le « Video HOWTO », écrit par J.M. Vansteene et disponible sur
     ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/linux/french/docs/HOWTO ;

  5. utiliser le programme xvidtune : il permet « d'affiner » la mise au
     point de l'image (centrage, etc). Par exemple, j'avais  un  certain
     tremblement  à  l'image  :  avec  ce programme, j'ai pu résoudre le
     problème.

  Si  jamais  l'anglais  vous  rebute,  vous  pouvez  lire  une  version
  française de toute la documentation XFree86 3.2, au format HTML.  Pour
  cela, allez sur le serveur _h_t_t_p_:_/_/_w_w_w_._k_h_e_o_p_s_._c_o_m.

  88..22..  CCllaavviieerr ffrraannççaaiiss ssoouuss XX :: XXmmooddmmaapp

  On passe maintenant au clavier français sous X Window. Comme  XFree  a
  été  conçu par des gens se servant de claviers américains (qwertyiop),
  la configuration du clavier peut sembler  être  assez  affolante.   Je
  vous conseille de suivre ce qui suit...

  Tout  d'abord, vous devez avoir dans le fichier XF86Config les options
  suivantes :

      LeftAlt     Meta
      RightAlt    ModeShift
      # RightCtl    Compose
      ScrollLock  ModeLock

  Ensuite,   placez   le   fichier   suivant    dans    le    répertoire
  /usr/X11R6/lib/X11/xinit. Il doit s'appeler .Xmodmap.

  Le  fichier qui suit a été fait par René Cougnenc. A l'heure actuelle,
  c'est celui dont je me sers... et je  pense  qu'il  est  difficile  de
  faire mieux. Il fonctionne sur XFree86 3.2.

  ! clavier Francais AZERTYUIOP pour XFree86 3.2
  !
  !
  ! Les accents circonflexes des principales voyelles sont obtenus avec
  ! la touche Mode_switch (ALT_GR).
  !
  ! Les tremas sont obtenus par ALT_GR + SHIFT, sur 'e', 'i', 'o', et 'u'.
  !
  ! Esperons qu'un jour on pourra obtenir le clavier Francais standard sur
  ! lequel tout le monde apprend a taper...
  ! -----------------------------------------------------------------------
  !
  keycode   9 = Escape
  keycode  10 = ampersand 1
  keycode  11 = eacute 2 asciitilde
  keycode  12 = quotedbl 3 numbersign
  keycode  13 = apostrophe 4 braceleft
  keycode  14 = parenleft 5 bracketleft
  keycode  15 = minus 6 bar
  keycode  16 = egrave 7 grave
  keycode  17 = underscore 8 backslash
  keycode  18 = ccedilla 9 asciicircum
  keycode  19 = agrave 0 at
  keycode  20 = parenright degree bracketright
  keycode  21 = equal plus braceright
  keycode  22 = BackSpace
  keycode  23 = Tab
  keycode  24 = a A acircumflex
  keycode  25 = Z
  keycode  26 = e E ecircumflex ediaeresis
  keycode  27 = R
  keycode  28 = T
  keycode  29 = Y
  keycode  30 = u U ucircumflex udiaeresis
  keycode  31 = i I icircumflex idiaeresis
  keycode  32 = o O ocircumflex
  keycode  33 = P
  keycode  34 =  dead_circumflex dead_diaeresis
  keycode  35 = dollar sterling
  keycode  36 = Return
  keycode  37 = Control_L
  keycode  38 = Q
  keycode  39 = S
  keycode  40 = D
  keycode  41 = F
  keycode  42 = G
  keycode  43 = H
  keycode  44 = J
  keycode  45 = K
  keycode  46 = L
  keycode  47 = M
  keycode  48 = ugrave percent
  keycode  49 = guillemotleft guillemotright
  keycode  50 = Shift_L
  keycode  51 = asterisk mu
  keycode  52 = W
  keycode  53 = X
  keycode  54 = C
  keycode  55 = V
  keycode  56 = B
  keycode  57 = N
  keycode  58 = comma question
  keycode  59 = semicolon period
  keycode  60 = colon slash
  keycode  61 = exclam slash
  keycode  62 = Shift_R
  keycode  63 = asterisk
  keycode  64 = Alt_L
  keycode  65 = space
  keycode  66 = Caps_Lock
  keycode  67 = F1
  keycode  68 = F2
  keycode  69 = F3
  keycode  70 = F4
  keycode  71 = F5
  keycode  72 = F6
  keycode  73 = F7
  keycode  74 = F8
  keycode  75 = F9
  keycode  76 = F10
  keycode  77 = Num_Lock
  keycode  78 = Scroll_Lock
  keycode  79 = 7
  keycode  80 = 8
  keycode  81 = 9
  keycode  82 = KP_Subtract
  keycode  83 = 4
  keycode  84 = 5
  keycode  85 = 6
  keycode  86 = KP_Add
  keycode  87 = 1
  keycode  88 = 2
  keycode  89 = 3
  keycode  90 = 0
  keycode  91 = period
  keycode  92 = 0x1007ff00
  keycode  93 =
  keycode  94 = less greater
  keycode  95 = F11
  keycode  96 = F12
  keycode  97 = Home
  keycode  98 = Up
  keycode  99 = Prior
  keycode 100 = Left
  keycode 101 = Begin
  keycode 102 = Right
  keycode 103 = End
  keycode 104 = Down
  keycode 105 = Next
  keycode 106 = Insert
  keycode 107 = Delete
  keycode 108 = KP_Enter
  keycode 109 = Control_R
  keycode 110 = Pause
  keycode 111 = Print
  keycode 112 = KP_Divide
  keycode 113 = Mode_switch
  keycode 114 = Break

  ! Nouvelles valeurs pour le pave numerique a partir de XFree 3.1.1
  !keycode 147 = Home
  !keycode 148 = Up
  !keycode 149 = Prior
  !keycode 150 = Left
  !keycode 152 = Right
  !keycode 153 = End
  !keycode 154 = Down
  !keycode 155 = Next
  !keycode 156 = Insert
  !keycode 157 = Delete

  !keycode  136 = 7
  !keycode  137 = 8
  !keycode  138 = 9
  keycode  82 = KP_Subtract
  !keycode  139 = 4
  !keycode  140 = 5
  !keycode  141 = 6
  !keycode  86 = KP_Add
  !keycode  142 = 1
  !keycode  143 = 2
  !keycode  144 = 3
  !keycode  145 = 0
  !keycode  146 = period
  ! -----------------------------------------------------------------------

  Les  caractères « et  » sont obtenus respectivement en appuyant sur la
  touche où il y a un petit deux (en haut à gauche, sous  "Echappement")
  pour « et Shift + deux pour  ».

  88..33..  CCllaavviieerr ffrraannççaaiiss ssoouuss XX...... 22iièèmmee ppoossssiibbiilliittéé

  Rq:   personnellement,  j'utilise  la  première  solution  sans  aucun
  problème... Si jamais vous avez trop de problèmes, essayez celle-ci.

  Cette solution nous vient de  Michel  Billaud.  Bon,  on  part  de  la
  constatation que les touches accent-grave (ALT-4)  et accent-aigu (ALT
  7) sont pénibles à utiliser :  si  elles  sont  muettes  il  faut  les
  doubler  la  plupart  du temps, si elles ne le sont pas on ne peut pas
  accentuer les E A U etc.

  Donc, il faut que ALT 4 et ALT 7 produisent de vrais accents aigus  et
  apostrophe. Il nous faut quand même des touches muettes (en plus).  Il
  va falloir modifier la « map » du clavier.

  On va donc faire :

  ·  ALT 4 = accent aigu en dur

  ·  ALT 7 = accent grave en dur

  ·  ALT 9 = circonflexe en dur

  ·  ALT ^ = accent aigu

  ·  ALT ù = accent grave

  Dans le répertoire /usr/lib/kbd/keytables.map, copier fr-lat1.map sous
  un autre nom (monclavier.map).  Lancer showkey pour voir le numéro des
  touches concernées dans l'ordre :  5  8  10  26  et  40.  Puis  éditer
  monclavier.map pour faire les modifications.

  Pour   tester,   faire   loadkeys   monclavier.  Lorsque  tout  semble
  fonctionner,   modifier   /etc/rc.d/rc.keymap   pour   qu'il    charge
  _m_o_n_c_l_a_v_i_e_r_._m_a_p  et  gribouiller  le  clavier  avec  un  crayon, pas un
  feutre... :-).

  On peut aussi mettre un « tilde muet » sur le  2  supérieur  et  un  «
  tilde dur » (indispensable au shelliste) sur ALT-2.

  88..44..  CCllaavviieerr ffrraannççaaiiss ssoouuss XX...... uuttiilliisseerr xxkkbb

  Il  est nécessaire d'utiliser un serveur X assez récent pour mettre en
  place cela (XFree 3.2 minimum).  Dans  la  section  «  Keyboard  »  du
  fichier de configuration, ajouter :

     XkbKeycodes     "xfree86"
     XkbTypes        "default"
     XkbCompat       "default"
     XkbSymbols      "us(pc101)"
     XkbGeometry     "pc"
     XkbRules        "xfree86"
     XkbModel        "pc102"
     XkbLayout       "fr"

  Pour      plus      d'informations,     regarder     le     répertoire
  /usr/X11R6/lib/X11/xkb.

  88..55..  xxddmm

  Pour démarrer X Window directement au boot (xdm), vous pouvez modifier
  le  fichier  /etc/inittab en changeant la ligne contenant initdefault.
  Par exemple sur ma machine, il suffit de remplacer

  id:5:initdefault:
  #id:6:initdefault:

  par

  #id:5:initdefault:
  id:6:initdefault:

  Mais aatttteennttiioonn ! Certaines distribution utilisent  le  niveau  6  pour
  réamorcer. Le plus simple est de regarder dans le répertoire /etc/rc.d
  si le fichier rc.6 lance bien _x_d_m.

  Pour lancer xdm en  16  ou  32  bits,  il  faut  modifier  le  fichier
  /usr/X11/lib/X11/xdm et mettre :

  :0 local /usr/X11/bin/X -bpp 16 (ou 32)

  88..66..  CCoommmmeenntt ddéémmaarrrreerr pplluussiieeuurrss sseessssiioonnss XX ??

  Afin de pouvoir démarrer plusieurs sessions X sur différentes consoles
  sans avoir à spécifier le « display » à utiliser, ajoutez à la fin  du
  fichier startx :

  CONSOLE=`tty`
  CONSOLE=`basename $CONSOLE`
  CONSOLE=`echo $CONSOLE | sed s/tty//`
  CONSOLE=`expr $CONSOLE - 1`

  echo "Starting X on display "$CONSOLE

  exec xinit $clientargs -- $serverargs :$CONSOLE

  88..77..  CCoommmmeenntt rrééccuuppéérreerr lleess eerrrreeuurrss ssuurr llaa ccoonnssoollee ??

  Il  arrive  fréquemment  que  les  erreurs se trouvent dans la fenêtre
  texte virtuelle à partir de laquelle vous avez lancé le  serveur.  Une
  solution consiste à lancer le serveur de cette manière :

  xinit > /dev/console 2>&1

  Si  vous utilisez la Slackware, il suffit d'éditer le script startx et
  de remplacer la ligne

  exec xinit $clientargs -- $serverargs

  par

  exec xinit $clientargs -- $serverargs >/dev/console 2>&1

  88..88..  XXFFrreeee eett XXIInnppuutt

  À partir de la version XFree 3.1.2B, le serveur X de XFree86  supporte
  l'extension  XInput.  Cette  extension permet d'employer simultanément
  plusieurs périphériques d'entrée. Dans XFree86, il y a  en  a  3  pour
  l'instant :

  ·  une tablette Wacom ou compatible avec le protocole wacom IV ;

  ·  un écran tactile Elographics ;

  ·  un joystick.

  Le  support  pour  ces  périphériques est chargé dynamiquement dans le
  serveur à partir de la version 3.1.2D en ajoutant les lignes suivantes
  au fichier XF86Config :

  Section "Module"
      Load "xf86Wacom.so"
      Load "xf86Elo.so"
      Load "xf86Jstk.so"
  EndSection

  XFree   cherche   les   modules   dans   un   répertoire  prédéfini  :
  /usr/X11R6/lib/modules ou bien suivant  un  chemin  spécifié  dans  la
  section « Files » :

  Section "Files"
      ModulePath  "/usr/X11R6/lib/,/usr/X11R6/lib/modules/"
      ModulePath  "/usr/X11R6/bin"
  EndSection

  Le  ModulePath  doit  être  specifié  avant la section « Module » pour
  fonctionner.

  Chaque périphérique possède sa propre sous-section  de  configuration.
  Consulter  la  page  de manuel de XF86Config pour avoir le détail.  Un
  péripherique  n'est  activé  que  s'il   possède   une   sous-section.
  L'exemple suivant active un joystick et une tablette :

  Section "XInput"
      SubSection "Joystick"
          Port                    "/dev/js0"
          Timeout                 20
          MinimumXPosition        28
          MaximumXPosition        1206
          MinimumYPosition        27
          MaximumYPosition        1239
          Delta                   20
      EndSubsection

      SubSection "WacomStylus"
          Port            "/dev/ttyS2"
      EndSubsection
  EndSection

  Ensuite  le  serveur  peut  émettre  des  évènements  étendus  ou bien
  basculer un périphérique en _c_o_r_e  _p_o_i_n_t_e_r.  Deux  programmes  existent
  pour manipuler les devices étendus :

  ·  xsetpointer  bascule  un  périphérique en core pointer ou liste les
     périphériques ;

  ·  xsetmode passe un périphérique en absolu ou en  relatif.   On  doit
     changer  le  mode  d'un périphérique avant qu'il ne soit basculé en
     core pointer.

  88..99..  PPrroobbllèèmmee aasssseezz ccoouurraanntt

  Une question qui revient assez souvent : _j_e _n_e _s_a_i_s _p_a_s _p_o_u_r_q_u_o_i  _s_o_u_s
  _X_F_r_e_e  _8_6_,  _d_e  _t_e_m_p_s  _à _a_u_t_r_e_s _j_e _n_e _p_e_u_x _p_l_u_s _d_é_p_l_a_c_e_r _l_e_s _f_e_n_ê_t_r_e_s_,
  _n_'_a_i _p_l_u_s _a_c_c_è_s _a_u_x _b_o_u_t_o_n_s _e_t _a_u_x  _m_e_n_u_s  _d_é_r_o_u_l_a_n_t  _(_s_a_u_f  _c_e_u_x  _d_e_s
  _f_e_n_ê_t_r_e_s  _s_y_s_t_è_m_e_)  _?  .   La solution est très simple : déverrouiller
  Scroll Lock (« arrêt défil ») !

  99..  SSééccuurriittéé

  99..11..  XX WWiinnddooww :: llee ffiicchhiieerr ..XXaauutthhoorriittyy

  Le fichier .Xauthority est généré par le programme  xauth.  Il  s'agit
  d'un système d'authentification pour les applications graphiques. Cela
  permet d'éviter que d'autres  personnes  d'envoient  des  images,  des
  fenêtres sur votre écran - mais également que des personnes puissent «
  voir » ce qu'il y a sur votre écran.

  Le principe est de donner une clef  d'identification,  en  hexadécimal
  avec un nombre pair de caractères.

  Lancer xauth et faire :

  add MaMachine:0 MIT-MAGIC-COOKIE-1 MonCode
  add MaMachine/unix:0 MIT-MAGIC-COOKIE-1 MonCode

  Pour la machine, c'est en fait « hostname:NoDisplay ».

  Un  fois  lancé,  le  serveur  X  interdit  toute  connexion,  sauf si
  l'application :

  ·  est exécuté sur une machine référencée ;

  ·  possède le code.

  Vous pouvez désactiver le système  pour  certaines  machines  avec  un
  xhost +toto par exemple.

  Rq: certaines versions obligent à lancer le serveur X avec la commande

  xinit -- -auth $HOME/.Xauthority

  99..22..  XX WWiinnddooww :: ccoonnttrrôôllee ddee llaa sseessssiioonn

  Seul xdm assure un contrôle de session X Window correct. La  directive
  DontZap,   placée   dans   la   section   ServerFlags  du  fichier  de
  configuration de XFree86 limite aussi les possibilités de gourance.

  Si vous n'employez pas xdm  :  afin  d'interdire  aux  malintentionnés
  d'utiliser  les touches de "basculement" des consoles virtuelles (Alt-
  F1, Alt-F2 ...) il suffit de placer dans /etc/profile une ligne :

  alias x='(startx >/dev/null &);clear;logout'

  Puis d'invoquer x en lieu et place de startx.

  99..33..  PPrroobbllèèmmeess ddee ssééccuurriittéé

  La distribution Slackware contient certaines failles. Vous  pouvez  en
  consulter la liste à l'adresse suivante :

  http://bach.cis.temple.edu/pub/linux/linux-security/

  LLiinnuuxx  est  d'une manière générale très solide car toute faille, sitôt
  découverte,  est  immédiatement  référencée  et   corrigée...    C'est
  l'avantage   des   sources   publics.   Toutefois,  certaines  failles
  importantes existent dans les distributions et il est important de les
  corriger. Un document WEB propose une liste des problèmes :

  http://bach.cis.temple.edu/pub/linux/linux-security/Linux-Security-FAQ/

  99..44..  PPrrootteeccttiioonn ddee llaa mmaacchhiinnee ccoonnttrree ll''eexxttéérriieeuurr

  Une  solution  pour  éviter  les  connexions  externes  est d'utiliser
  TCP/Wrappers. Il est très fortement conseillé de le recompiler !

  L'installation est assez intuitive. En bref, il vous suffit d'indiquer
  le nom des machines autorisées dans le fichier /etc/hosts.allow et les
  machines interdites dans /etc/hosts.deny. On peut permettre l'envoi de
  courrier  lorsqu'une  machine  tente de se connecter alors qu'elle est
  interdite en mettant par exemple dans le fichier /etc/hosts.deny :

  wu.ftpd:        ALL: twist = /usr/sbin/real-daemon-dir/safe_finger -l @%h |
  /bin/mail -s %d-%h root

  (Sur une seule ligne :-)).

  Si  vous  voulez  plus  de  détails,  lire  le  document   suivant   :
  ftp.win.tue.nl:/pub/security/tcp_wrapper.ps.Z.

  99..55..  QQuueellqquueess ppooiinntteeuurrss

  En  France,  le  serveur  ftp.urec.fr contient de nombreux utilitaires
  relatifs à la sécurité informatique.

  Deux  listes  de  diffusion  internationales  sont  consacrées  à   la
  diffusion  d'informations liées à des problèmes de sécurité sous Linux
  :         linux-security@tarsier.cv.nrao.edu         et         linux-
  alert@tarsier.cv.nrao.edu

  99..66..  VViirruuss

  Par  définition, un système Unix n'a pas la même sensibilité aux virus
  qu'une machine sous Ms-Dos. La seule chose qui puisse exister, ce sont
  des chevaux de troyes (modulo quelques autres cochoneries).

  Il  s'avère qu'un de ces engins est apparu : _b_l_i_s_s.  Pour voir si vous
  êtes touchés :

  ·  verifiez l'existence d'un fichier /tmp/.bliss ;

  ·  la liste des exécutables contaminés se trouvent dans ce fichier  et
     peuvent  être  récupéré  en  leur  passant  comme argument --bliss-
     uninfect-files-please.

  Un dernier conseil : lorsque vous le pouvez, recompiler les programmes
  que  vous  installez,  et  récupérez-les  sur  des sites sûrs (miroirs
  officiels). De cette manière, vous réduisez les risques.

  1100..  RReeccoommppiilleerr llee nnooyyaauu

  1100..11..  PPeennttiiuumm

  LLiinnuuxx gère sans aucun problème les machines basées sur Pentium.   Pour
  optimiser  un  peu la compilation, il suffit de spécifier Pentium lors
  de la recompilation du noyau. Il existe toutefois  un  gcc  spécialisé
  pour Pentium, qui est en cours de développement.
  Il  suffit  de  consulter la page http://www.goof.com/pcg pour plus de
  renseignements.

  1100..22..  CCoommppiillaattiioonn

  Les nouveaux  sources  du  noyau  LLiinnuuxx  peuvent  être  récupérés  sur
  ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/linux/kernel/sources/v2.0 pour les
  versions  dites  «  stables  ».  Il  s'agit  d'un   miroir   du   site
  ftp.funet.fi.

  Il  existe  un  autre  répertoire  : v2.1 : il s'agit de la version de
  développement. Je vous déconseille  de  l'installer  :  il  s'agit  de
  noyaux en cours de développement; ils peuvent être stables mais il est
  également  possible  qu'ils  soient  complètement   bogués.   En   les
  utilisant, vous prennez le risque de perdre des données de la machine.

  Installez  donc  les   sources   (normalement   dans   le   répertoire
  /usr/src/linux).  La  compilation est très simple à réaliser mais vous
  devez suivre quelques points très scrupuleusement :

  1. conserver à portée de la main une disquette permettant de  démarrer
     le  système  et  de  monter  la  partition  root,  afin  de pouvoir
     reprendre le contrôle en cas d'erreur et tester qu'elle permet bien
     de démarrer.

  2. make  config  va  demander  la  configuration  que  vous souhaitez.
     Certains points peuvent vous sembler assez obscurs. Dans ce cas, ne
     les  changez  pas. Vous pouvez lancer make menuconfig en mode texte
     pour avoir le programme  en  couleur  ou  make  xconfig  sous  X  à
     condition d'avoir installé Tcl/Tk.

     Configurons  ensemble...  Remarque  importante : il s'agit du noyau
     2.0.26...  donc  certains  champs  risquent  ne  pas  exister  dans
     d'autres versions.

     # make config
     rm -f include/asm
     ( cd include ; ln -sf asm-i386 asm
     /bin/sh scripts/Configure -d arch/i386/config.in

  Cela  n'a  que peu d'intérêt : il s'agit de positionner des liens sym­
  boliques, mais il ne faut pas oublier !

  *
  * Code maturity level options
  *
  Prompt for development and/or incomplete code/drivers (CONFIG_EXPERIMENTAL) [Y/n/?]
  *

  Cette option permet  de  spécifier  si  vous  voulez  avoir  certaines
  options  particulières.  Les options ainsi proposées peuvent entrainer
  l'inclusion de périphériques pas encore arrivé à maturité.  Toutefois,
  si  vous  souhaitez  utiliser  les  modules  chargeables avec kerneld,
  répondez Y.

  *
  * Loadable module support
  *
  Enable loadable module support (CONFIG_MODULES) [Y/n/?]
  Set version information on all symbols for modules (CONFIG_MODVERSIONS) [N/y/?]
  Kernel daemon support (e.g. autoload of modules) (CONFIG_KERNELD) [Y/n/?]

  Cette partie est spécifique aux modules chargeables.

  Pour répondre aux questions, il y a trois solutions  :  soit  l'option
  par  défaut (lettre en majuscule) est déjà adéquate, soit il suffit de
  la préciser. Si vous ne savez pas  à  quoi  correspond  cette  option,
  tapez  ?  :  une  brève  description va alors apparaître.  Dans le cas
  présent ci-dessus, je vais utiliser les modules  chargeables  avec  le
  système de chargement automatique ("kerneld").

  *
  * General setup
  *
  Kernel math emulation (CONFIG_MATH_EMULATION) [N/y/?]
  Networking support (CONFIG_NET) [Y/n/?]
  Limit memory to low 16MB (CONFIG_MAX_16M) [N/y/?]
  PCI bios support (CONFIG_PCI) [N/y/?]
  System V IPC (CONFIG_SYSVIPC) [Y/n/?]
  Kernel support for a.out binaries (CONFIG_BINFMT_AOUT) [Y/m/n/?]
  Kernel support for ELF binaries (CONFIG_BINFMT_ELF) [Y/m/n/?]
  Kernel support for JAVA binaries (CONFIG_BINFMT_JAVA) [N/y/m/?]
  Compile kernel as ELF - if your GCC is ELF-GCC (CONFIG_KERNEL_ELF) [Y/n/?]
  Processor type (386, 486, Pentium, PPro) [486]
    defined CONFIG_M486

  La  première  option n'est nécessaire que si vous ne disposez pas d'un
  processeur arithmétique. Je vous conseille très fortement de l'éviter.
  Si  vous disposez d'une machine avec PCI et non 486, il vous suffit de
  donner les caractéristiques de la machine.

  Du côté des formats exécutables, il est préférables d'activer les for­
  mats ELF et a.out.

  *
  * Floppy, IDE, and other block devices
  *
  Normal floppy disk support (CONFIG_BLK_DEV_FD) [M/n/y/?]
  Enhanced IDE/MFM/RLL disk/cdrom/tape support (CONFIG_BLK_DEV_IDE) [Y/n/?]

  Je  demande ici a gérer mon lecteur de disquettes comme module charge­
  able, et d'une manière générale, j'active le support IDE.

  *
  * Please see Documentation/ide.txt for help/info on IDE drives
  *
     Use old disk-only driver on primary interface (CONFIG_BLK_DEV_HD_IDE) [N/y/?]
     Include IDE/ATAPI CDROM support (CONFIG_BLK_DEV_IDECD) [N/y/?]
     Include IDE/ATAPI TAPE support (CONFIG_BLK_DEV_IDETAPE) [N/y/?]
     Support removable IDE interfaces (PCMCIA) (CONFIG_BLK_DEV_IDE_PCMCIA) [N/y/?]
     CMD640 chipset bugfix/support (CONFIG_BLK_DEV_CMD640) [N/y/?]
     Other IDE chipset support (CONFIG_IDE_CHIPSETS) [N/y/?]

  Si vous disposez de matériel ATAPI, il faut préciser ici.  De même  si
  vous  avez une interface PCMCIA (attention : pour une carte PCMCIA, il
  est nécessaire d'utiliser un paquetage spécial).   Il  faut  remarquer
  que  Linux  vous propose certaines options particulières pour certains
  contrôleurs IDE connus pour être bogués. Si vous êtes dans cette situ­
  ation, n'hésitez pas à sélectionner l'option.

  *
  * Additional Block Devices
  *
  Loopback device support (CONFIG_BLK_DEV_LOOP) [N/y/m/?]
  Multiple devices driver support (CONFIG_BLK_DEV_MD) [N/y/?]
  RAM disk support (CONFIG_BLK_DEV_RAM) [N/y/m/?]
  XT harddisk support (CONFIG_BLK_DEV_XD) [N/y/m/?]

  A moins que vous ne sachiez exactement ce que vous faîtes, ne pas mod­
  ifier.

  Bien, on passe au réseau maintenant !

  *
  * Networking options
  *
  Network firewalls (CONFIG_FIREWALL) [N/y/?]
  Network aliasing (CONFIG_NET_ALIAS) [N/y/?]
  TCP/IP networking (CONFIG_INET) [Y/n/?]
  IP: forwarding/gatewaying (CONFIG_IP_FORWARD) [N/y/?]
  IP: multicasting (CONFIG_IP_MULTICAST) [N/y/?]
  IP: accounting (CONFIG_IP_ACCT) [Y/n/?]

  D'une manière générale, il est suggéré d'activer Tcp/Ip, même si  vous
  n'êtes pas relié au réseau (certaines applications en ont besoin).  Le
  reste dépend de votre machine.  Je passe sur les deux séries qui suiv­
  ent pour le réseau.

  *
  * SCSI support
  *

  etc...etc  :  pour le SCSI. Liste des cartes SCSI gérées... choisir la
  bonne (ou plusieurs).

  *
  * Network device support
  *
  Network device support (CONFIG_NETDEVICES) [Y/n/?]
  Dummy net driver support (CONFIG_DUMMY) [M/n/y/?]
  EQL (serial line load balancing) support (CONFIG_EQUALIZER) [N/y/m/?]
  Frame relay DLCI support (EXPERIMENTAL) (CONFIG_DLCI) [N/y/m/?]
  PLIP (parallel port) support (CONFIG_PLIP) [N/y/m/?]
  PPP (point-to-point) support (CONFIG_PPP) [M/n/y/?]

  Liste des possibilités réseau... ne pas oublier de positionner PPP  ou
  SLIP si nécessaire.

  Ensuite  viennent les cartes elles-mêmes. Elles ne sont pas détaillées
  ici.

  *
  * ISDN subsystem
  *
  ISDN support (CONFIG_ISDN) [N/y/m/?]

  Support des cartes RNIS. A moins d'en avoir une, ne pas activer.

  *
  * CD-ROM drivers (not for SCSI or IDE/ATAPI drives)
  *
  Support non-SCSI/IDE/ATAPI CDROM drives (CONFIG_CD_NO_IDESCSI) [N/y/?]
  *

  Pour les  CD-ROM  Sony  CDU31A/CDU33A,  Matsushita/Panasonic/Creative,
  etc.  En bref, les CD branchés sur les cartes son par exemple.

  *
  * Filesystems
  *
  Quota support (CONFIG_QUOTA) [Y/n/?]
  Mandatory lock support (CONFIG_LOCK_MANDATORY) [N/y/?]
  Minix fs support (CONFIG_MINIX_FS) [M/n/y/?]
  Extended fs support (CONFIG_EXT_FS) [N/y/m/?]
  Second extended fs support (CONFIG_EXT2_FS) [Y/m/n/?]
  xiafs filesystem support (CONFIG_XIA_FS) [N/y/m/?]
  DOS FAT fs support (CONFIG_FAT_FS) [M/n/y/?]
  MSDOS fs support (CONFIG_MSDOS_FS) [M/n/?]
  VFAT (MS-Windows-95) fs support (CONFIG_VFAT_FS) [M/n/?]
  umsdos: Unix like fs on top of std MSDOS FAT fs (CONFIG_UMSDOS_FS) [N/m/?]
  /proc filesystem support (CONFIG_PROC_FS) [Y/n/?]
  NFS filesystem support (CONFIG_NFS_FS) [M/n/y/?]
  SMB filesystem support (to mount WfW shares etc..) (CONFIG_SMB_FS) [N/y/m/?]
  ISO9660 cdrom filesystem support (CONFIG_ISO9660_FS) [M/n/y/?]
  OS/2 HPFS filesystem support (read only) (CONFIG_HPFS_FS) [N/y/m/?]
  System V and Coherent filesystem support (CONFIG_SYSV_FS) [N/y/m/?]
  Amiga FFS filesystem support (EXPERIMENTAL) (CONFIG_AFFS_FS) [N/y/m/?]
  UFS filesystem support (read only) (CONFIG_UFS_FS) [N/y/m/?]

  Il  s'agit  de configurer la liste des gestionnaires de fichiers gérés
  par Linux. Vous devez absolument avoir ext2fs. Il est  très  fortement
  suggéré d'y mettre également le support /proc.

  SMB  est  utilisé  pour accéder aux ressources partagées de MS-Windows
  For Workgroup. Désormais, il existe deux formats pour MS-DOS : le for­
  mat  standard et le format étendu qu'utilise MS-Windows 95 (VFAT).  Si
  vous possédez un CD-ROM, pensez à inclure le support ISO9660.

  Enfin, si vous désirez utiliser les quotas, pensez à répondre Y  à  la
  première option.

  *
  * character devices
  *

  Support  pour  le  port  parallèle  et  pour diverses souris. Pensez à
  activer l'imprimante si elle est connectée sur le port parallèle !

  *
  * Sound
  *

  Passons à la carte son !  Je vais un peu limiter et me cantoner  à  la
  SoundBlaster 16. C'est ce que j'ai, et ça permet de donner un exemple.
  Seules les options qu'il convient de modifier sont présentes  ici.  En
  fait, Linux gère bien d'autres cartes son.

  Sound card support (CONFIG_SOUND) [M/n/y/?]
  Sound Blaster (SB, SBPro, SB16, clones) support (CONFIG_SB) [Y/n/?]
  /dev/dsp and /dev/audio support (CONFIG_AUDIO) [Y/n/?]
  MIDI interface support (CONFIG_MIDI) [Y/n/?]
  FM synthesizer (YM3812/OPL-3) support (CONFIG_YM3812) [Y/n/?]
  I/O base for SB Check from manual of the card (SBC_BASE) [260]
  Sound Blaster IRQ Check from manual of the card (SBC_IRQ) [5]
  Sound Blaster DMA 0, 1 or 3 (SBC_DMA) [1]
  Sound Blaster 16 bit DMA (_REQUIRED_for SB16, Jazz16, SMW) 5, 6 or 7 (use 1 for 8 bit cards) (SB_DMA2) [5]
  MPU401 I/O base of SB16, Jazz16 and ES1688 Check from manual of the card (SB_MPU_BASE) [330]
  SB MPU401 IRQ (Jazz16, SM Wave and ES1688) Use -1 with SB16 (SB_MPU_IRQ) [-1]
  Audio DMA buffer size 4096, 16384, 32768 or 65536 (DSP_BUFFSIZE) [65536]

  *
  * Kernel hacking
  *
  Kernel profiling support (CONFIG_PROFILE) [N/y]

  Il est très conseillé de laisser cette option à N.

  3. make dep se charge de créer les dépendances.

  4. make clean va nettoyer toute l'arborescence.

  5. Lance  make  zImage  pour  compiler  votre noyau. Vous pouvez aller
     boire un bon café voire toute autre boisson dont la  publicité  est
     interdite  car  c'est long, sauf bien sûr si vous possédez un P6 ou
     autre monstre (temps de compilation environ 4 minutes)... mais avec
     mon  486  DX2/66  et  16 Mo, la compilation exige un peu plus de 40
     minutes. Cela  dépend  surtout  de  la  quantité  de  mémoire  vive
     disponible.

  6. si  vous  avez  des  modules,  lancer  leur  compilation par : make
     modules puis les installer par  make  modules_install.  Ils  seront
     copiés dans le répertoire /lib/modules/2.0.26.

  7. Quand  c'est terminé, aller dans /usr/src/linux/arch/i386/boot.  Le
     nouveau noyau flambant neuf est le fichier  _z_I_m_a_g_e,  qui  est  déjà
     compacté.  Le  copier  dans  la  racine  :  /  en lui attribuant un
     nouveau nom (par exemple « vmlinuz2 »). Modifier  la  configuration
     de LILO mais ne rien retirer : copier/coller en tête du fichier une
     section existante puis la modifier afin qu'elle concerne le nouveau
     noyau.  Puis  relancer  lilo pour que le nouveau noyau soit pris en
     compte et reboote.

  Remarque : si vous ne parvenez pas à modifier la configuration de lilo
  il  faudra  installer  le nouveau fichier du noyau en lieu et place de
  l'ancien. Je vous conseille fortement de laisser l'ancien  noyau  dans
  un  coin  et surtout de pouvoir booter dessus, par exemple grâce à une
  disquette, afin de ne pas tout perdre.

  Réamorcer et ça doit fonctionner.

  1111..  LLeess ffiicchhiieerrss ssppéécciiaauuxx

  Sous LLiinnuuxx et plus généralement sous Unix, les entrées-sorties sur  un
  périphérique  se  font  grâce à des fichiers situés dans le répertoire
  /dev/.  Chacun d'entre eux est identifié  par  un  nom  (hda  pour  le
  premier  disque  dur  du contrôleur IDE, par exemple) mais surtout par
  deux numéros uniques : _m_a_j_e_u_r et _m_i_n_e_u_r. Ces  fichiers  dits  _s_p_é_c_i_a_u_x
  sont  de deux sortes : _c_a_r_a_c_t_è_r_e_s (terminal, imprimante, etc) ou _b_l_o_c_s
  (disque par exemple).

  Il est important de connaître ces fichiers. Les diverses distributions
  (Slackware,  jurix,  SLS, etc) les créent parfois de façon incorrecte.
  De  même,  il  est  inutile  de  créer  les  fichiers  nécessaires   à
  l'utilisation des périphériques d'un type donné si l'on ne possède pas
  de carte.

  Pour créer un fichier spécial, il suffit de  faire  mknod  Nom_Fichier
  Type Majeur Mineur. D'autres options existent, consultez le manuel.

  Un  fichier  de commandes appelé MAKEDEV est également disponible dans
  le répertoire /dev. Il permet de  créer  des  fichiers  spéciaux  sans
  appeler directement mknod.

  La  liste  de  périphérique  qui  va suivre provient du document _L_I_N_U_X
  _A_L_L_O_C_A_T_E_D _D_E_V_I_C_E_S écrit par H. Peter Anvin hpa@zytor.com. Cette  liste
  est  fournie dans le répertoire de documentations des sources du noyau
  (Documentation/devices.txt) à partir de la version 1.3 du noyau.

  Si vous voulez développer un gestionnaire de périphérique  et  ajouter
  un  périphérique  à la liste, contactez le, aapprrèèss aavvooiirr lluu llee ddooccuummeenntt
  oorriiggiinnaall. En effet la liste ci-dessous est quelque peu épurée.

  CCeettttee lliissttee ccoorrrreessppoonndd àà llaa vveerrssiioonn 22..11..5555

  ·  0 : Périphérique Nul et sans nom.

  ·  1 car : Mémoire

  ·  1 : /dev/mem  : accès mémoire physique

  ·  2 : /dev/kmem : accès mémoire virtuelle

  ·  3 : /dev/null : périphérique nul

  ·  4 : /dev/port

  ·  5 : /dev/zero : source d'octets à 0

  ·  6 : /dev/core : OBSOLETE (remplacé par /proc/kcore)

  ·  7 : /dev/full : retourne ENOSPC lors d'une écriture

  ·  8 : /dev/random        : génération de nombres aléatoires

  ·  9 : /dev/urandom       : plus rapide, moins sûr.

  ·  1 bloc : disque virtuel :

  ·  0 : /dev/ram0 : 1er disque

  ·

  ·  7 : /dev/ram7 : dernier disque

  ·  250 : /dev/initrd : disque virtuel d'initialisation

     Les anciens noyaux possèdent  /dev/ramdisk  (1,1)  à  la  place  et
     /dev/initrd   fait   référence  à  un  disque  virtuel  qui  a  été
     préalablement chargé par le _b_o_o_t _l_o_a_d_e_r.

  ·  2 car : Réservé pour les pseudo-tty

  ·  0 : /dev/ptyp0 : 1er périphérique

  ·

  ·  255 : /dev/ptyef : dernier périphérique

     Les maîtres sont les _p_t_y et les esclaves sont les _t_t_y.

  ·  2 bloc : Lecteurs de disquettes

  ·  0 : /dev/fd0 1er lecteur autodétecté

  ·  1 : /dev/fd1   2nd

  ·  2 : /dev/fd2   3ème

  ·  3 : /dev/fd3   4ème

  ·  3 car : Réservé pour les pty esclaves

  ·  0 : /dev/ttyp0 : 1er terminal esclave

  ·

  ·  256 : /dev/ttyef : dernier terminal esclave

  ·  3 bloc : 1er interface IDE/CD-ROM (pour MFM, RLL et IDE)

  ·  0 : /dev/hda Disque maître

  ·  64 : /dev/hdb Disque esclave (ou CD-ROM)

  ·  Pour les partitions, ajoutez au mineur le nombre :

  ·  0 : /dev/hd?           Tout le disque

  ·  1 : /dev/hd?1          1ère partition principale

  ·  2 : /dev/hd?2          2ème partition principale

  ·  3 : /dev/hd?3          3ème partition principale

  ·  4 : /dev/hd?4          4ème partition principale

  ·  5 : /dev/hd?5          1ère partition logique

  ·  6 : /dev/hd?6          2ème partition logique

  ·  7 : /dev/hd?7          3ème partition logique

  ·

  ·  63 : /dev/hd?63        59ème partition logique

  ·  4 car  : Périphériques TTY

  ·  0 : /dev/console       Périphérique de la console

  ·  1 : /dev/tty1  1ère console virtuelle

  ·

  ·  63 : /dev/tty63        63ème console virtuelle

  ·  64 : /dev/ttyS0        1er port série

  ·

  ·  127 : /dev/ttyS63 64ème port série

  ·  128 : /dev/ptyp0       1er ancien pseudo tty maître

  ·

  ·  191 : /dev/ptysf       64ème ancien pseudo tty maître

  ·  192 : /dev/ttyp0       1er ancien pseudo tty esclave

  ·

  ·  255 : /dev/ttysf       ancien 64ème pseudo tty esclave

     Les 64 premiers PTY seront supprimés dans une prochaine version  de
     Linux.

  ·  5 car : Autres périphériques TTY

  ·  0 : /dev/tty    périphérique TTY courant

  ·  1 : réservé pour le périphérique de console

  ·  64  : /dev/cua0 Périphérique d'appel vers extérieur correspondant à
     ttyS0

  ·

  ·  127  :  /dev/cua63        Périphérique   d'appel   vers   extérieur
     correspondant à ttyS63

  ·  6 car : Périphériques pour imprimantes parallèles

  ·  0 : /dev/lp0           1ère imprimante parallèle (0x3bc)

  ·  1 : /dev/lp1           2nde imprimante parallèle (0x378)

  ·  2 : /dev/lp2           3ème imprimante parallèle (0x278)

  ·  7 car : Contenu des consoles virtuelles (vcs)

  ·  0 : /dev/vcs           Contenu texte la console courante

  ·  1 : /dev/vcs1          Contenu texte de tty1

  ·

  ·  63 : /dev/vcs63        Contenu texte de tty63

  ·  128   :  /dev/vcsa                 Attributs/Texte  de  la  console
     courante

  ·  129 : /dev/vcsa1       Attributs/Texte de tty1

  ·

  ·  191 : /dev/vcsa63      Attributs/Texte de tty63

  ·  7 bloc : périphériques dit  _l_o_o_p_b_a_c_k.  Utilisés  pour  mounter  des
     périphériques  qui ne sont pas associés à des périphériques de type
     bloc.

  ·  0 : /dev/loop0 : 1er périphérique

  ·  1 : /dev/loop1 : second...

  ·

  ·  8 bloc :Périphériques disques SCSI

  ·  0 : /dev/sda  1er disque SCSI

  ·  16 : /dev/sdb 2nd disque SCSI

  ·  32 : /dev/sdc 3ème disque SCSI

  ·

  ·  240 : /dev/sdp 16ème disque SCSI

  ·  9 car : Périphériques lecteurs de bandes SCSI

  ·  0 : /dev/st0           1er lecteur SCSI de bandes mode 0

  ·  1 : /dev/st1           2nd lecteur SCSI de bandes mode 0

  ·

  ·  32 : /dev/st0l           1er lecteur SCSI de bandes mode 1

  ·  33 : /dev/st1l           2nd lecteur SCSI de bandes mode 1

  ·

  ·  64 : /dev/st0m           1er lecteur SCSI de bandes mode 2

  ·  65 : /dev/st1m           2nd lecteur SCSI de bandes mode 2

  ·

  ·  96 : /dev/st0a           1er lecteur SCSI de bandes mode 3

  ·  97 : /dev/st1a           2nd lecteur SCSI de bandes mode 3

  ·

  ·  128 : /dev/nst0        1er  lecteur  SCSI  de  bandes  mode  0,sans
     rembobinage

  ·  129  :  /dev/nst1         2nd  lecteur  SCSI de bandes mode 0, sans
     rembobinage

  ·

  ·  160 : /dev/nst0l       1er  lecteur  SCSI  de  bandes  mode  1,sans
     rembobinage

  ·  161  :  /dev/nst1l           2nd lecteur SCSI de bandes mode 1,sans
     rembobinage

  ·

  ·  192 : /dev/nst0m           1er lecteur SCSI de bandes  mode  2,sans
     rembobinage

  ·  193  :  /dev/nst1m           2nd lecteur SCSI de bandes mode 2,sans
     rembobinage

  ·

  ·  224 : /dev/nst0a           1er lecteur SCSI de bandes  mode  3,sans
     rembobinage

  ·  225  :  /dev/nst1a           2nd lecteur SCSI de bandes mode 3,sans
     rembobinage

  ·

  ·  9 bloc : Périphériques méta-disques_R_A_I_D

  ·  0 : /dev/md0           1er groupe de périphériques

  ·  1 : /dev/md1           2nd groupe de périphériques

  ·

  ·  10 car : Souris non-séries. Divers

  ·  0 : /dev/logibm        : souris Logitech

  ·  1 : /dev/psaux : souris style PS/2

  ·  2 : /dev/inportbm : souris Microsoft

  ·  3 : /dev/atibm : souris ATI XL

  ·  4 : /dev/jbm   : J-mouse

  ·  4 : /dev/amigamouse : souris amiga

  ·  5 : /dev/atarimouse   : souris Atari

  ·  6 : /dev/sunmouse    : souris Sun

  ·  7 : /dev/amigamouse1 : seconde souris Amiga

  ·  8 : /dev/smouse : gestionnaire souris séris

  ·  9 : /dev/pc110pad : clavier IBM PC-110

  ·  128 : /dev/beep            : beep !

  ·  129 : /dev/modreq    : requète de chargement de module

  ·  130 : /dev/watchdog  : port timer WatchDog

  ·  131 : /dev/temperature : température interne de la machine

  ·  132 : /dev/hwtrap : capture d'erreurs matérielles

  ·  133 : /dev/exttrp : capture d'erreurs externes

  ·  134 : /dev/apm_bios : BIOS _A_d_v_a_n_c_e_d _P_o_w_e_r _M_a_n_a_g_e_m_e_n_t

  ·  135 : /dev/rtc : _R_e_a_l _T_i_m_e _C_l_o_c_k

  ·  136 : /dev/qcam0 : QuickCam sur lp0

  ·  137 : /dev/qcam1 : QuickCam sur lp1

  ·  138 : /dev/qcam2 : QuickCam sur lp2

  ·  139 : /dev/openprom : SPARC OpenBoot PROM

  ·  140 : /dev/relay8 : carte relai Berkshire Products Octal

  ·  141 : /dev/relay16 : carte relai Berkshire Products ISO-16

  ·  142 : /dev/msr : registres spécifiques x86

  ·  143 : /dev/pciconf : espace de configuration PCI

  ·  144 : /dev/nvram : RAM non volatile

  ·  145 : /dev/hfmodem : controle de modem carte son shortwave

  ·  146 : /dev/graphics : périphérique graphique Linux/SGI

  ·  147 : /dev/opengl : pipe OpenGL Linux/SGI

  ·  148 : /dev/gfx : périphérique effet graphique Linux/SGI

  ·  149 : /dev/input/mouse : émulation souris Irix Linux/SGI

  ·  150 : /dev/input/keyboard : émulation clavier Irix Linux/SGI

  ·  151 : /dev/led : LED boitier

  ·  11 car : clavier Sun (mode raw)

  ·  0 : /dev/kbd

  ·  11 bloc : Périphériques CD-ROM SCSI

  ·  0 : /dev/sr0    1er CD-ROM SCSI

  ·  1 : /dev/sr1    2nd CD-ROM SCSI

  ·

  ·  12 car : lecteurs de bandes QIC-02

  ·  2 : /dev/ntpqic11       QIC-11, sans rembobinage

  ·  3 : /dev/tpqic11        QIC-11, avec rembobinage

  ·  4 : /dev/ntpqic24       QIC-24, sans rembobinage

  ·  5 : /dev/tpqic24        QIC-24, avec rembobinage

  ·  6 : /dev/ntpqic120      QIC-120, sans rembobinage

  ·  7 : /dev/tpqic120       QIC-120, avec rembobinage

  ·  8 : /dev/ntpqic150      QIC-150, sans rembobinage

  ·  9 : /dev/tpqic150       QIC-150, avec rembobinage

  ·  12 bloc : Support CD-ROM MSCDEX

  ·  0 : /dev/dos_cd0        1er CD-ROM MSCDEX

  ·  1 : /dev/dos_cd1        2nd CD-ROM MSCDEX

  ·

  ·  13 car : Haut parleur du PC

  ·  0 : /dev/pcmixer        Emulation de /dev/mixer

  ·  1 : /dev/pcsp   Emulation de /dev/dsp (8-bit)

  ·  4 : /dev/pcaudio        Emulation de /dev/audio

  ·  5 : /dev/pcsp16 Emulation de /dev/dsp (16-bit)

  ·  13 bloc        : Controleur 8-bit MFM/RLL/IDE

  ·  0 : /dev/xda            1er disque XT

  ·  64 : /dev/xdb           2nd disque XT

  ·  14 car : Carte son

  ·  0 : /dev/mixer Contrôle du mixage

  ·  1 : /dev/sequencer Séquenceur audio

  ·  2 : /dev/midi00        1er port MIDI

  ·  3 : /dev/dsp           Audio digital

  ·  4 : /dev/audio Audio compatible Sun

  ·  6 : /dev/sndstat       Etat de la carte son

  ·  8 : /dev/sequencer2 Autre périphérique pour séquenceur

  ·  16 : /dev/mixer1        contrôle du mixage Second pour  2ème  carte
     son

  ·  17 : /dev/patmgr0       Gestionnaire du séquenceur patch

  ·  18 : /dev/midi01        2nd port MIDI

  ·  19 : /dev/dsp1      Audio digital pour 2nde carte son

  ·  20 : /dev/audio1        Audio compatible sun pour 2nde carte son

  ·  33  : /dev/patmgr1       Gestionnaire du séquenceur patch pour 2nde
     carte son

  ·  34 : /dev/midi02        3ème port MIDI

  ·  50 : /dev/midi03        4ème port MIDI

  ·  14  bloc : Disque dur via BIOS

  ·  0 : /dev/dos_hda        1er disque dur BIOS

  ·  64 : /dev/dos_hdb       2nd disque dur BIOS

  ·  128 : /dev/dos_hdc      3ème disque dur BIOS

  ·  192 : /dev/dos_hdd      4ème disque dur BIOS

  ·  15 car : Joystick

  ·  0 : /dev/js0           1er joystick

  ·  1 : /dev/js1           2ème joystick

  ·

  ·  128 : /dev/djs0 1er joystick numérique

  ·  129 : /dev/djs1 2nd joystick numérique

  ·  bloc 15 : Sony CDU-31A/CDU-33A CD-ROM

  ·  0 : /dev/sonycd        Sony CDU-31a CD-ROM

  ·  16 car : Réservé pour les scanners non SCSI :

  ·  0 : /dev/gs4500 : Genius 4500

  ·  16 bloc : CD-ROM GoldStar

  ·  0 : /dev/gscd : CD-ROM GoldStar

  ·  17 car : Carte série _C_h_a_s_e

  ·  0 : /dev/ttyH0 1er port

  ·  1 : /dev/ttyH1 2nd port

  ·

  ·  17 bloc : CD-ROM de sauvegardes optiques

  ·  0 : /dev/optcd CD-ROM de sauvegarde optiques

  ·  18 car :       Carte série Chase

  ·  0 : /dev/cuh0 Appel sortant correspondant à ttyH0

  ·  1 : /dev/cuh1 Appel sortant correspondant à ttyH1

  ·

  ·  18 bloc : CD-ROM Sanyo

  ·  0 : /dev/sjcd CD-ROM   Sanyo CD-ROM

  ·  19 car :       Carte série Cyclades

  ·  0 : /dev/ttyC0 1er port

  ·

  ·  31 : /dev/ttyC31 32ème port

  ·  19 bloc : Disque compressé « Double »

  ·  0 : /dev/double0       1er disque compressé

  ·

  ·  7 : /dev/double7       8ième disque

  ·  128 : /dev/cdouble0 miroir du 1er disque

  ·

  ·  135 : /dev/cdouble7 miroir du 8ième disque

  ·  20 car :       carte série Cyclades

  ·  0 : /dev/cub0 périphérique appelant correspondant à ttyC0

  ·

  ·  31 : /dev/cub31 périphérique appelant correspondant à ttyC31

  ·  20 bloc : CD-ROM Hitachi (en développement)

  ·  0 : /dev/hitcd CD-ROM Hitachi

  ·  21 car : SCSI générique

  ·  0 : /dev/sg0           1er périphérique

  ·  1 : /dev/sg1           2nd périphérique

  ·

  ·  22 car : Carte série Digiboard

  ·  0 : /dev/ttyD0  1er port Digiboard

  ·  1 : /dev/ttyD1  2ème port Digiboard

  ·

  ·  22 bloc : Seconde interface IDE disque dur / CD-ROM

  ·  0  : /dev/hdc maître (ou CD-ROM)

  ·  64 : /dev/hdd serveur (ou CD-ROM)

  ·  23 car : Carte série Digiboard

  ·  0 : /dev/cud0 périphérique appelant correspondant à ttyD0

  ·  1 : /dev/cud1 périphérique appelant correspondant à ttyD1

  ·

  ·  23 bloc : CD-ROM propriétaire Mitsumi

  ·  0 : /dev/mcd CD-ROM Mitsumi

  ·  24 car : Carte série Stallion

  ·  0 : /dev/ttyE0  Port 0 carte 0

  ·  1 : /dev/ttyE1  Port 1 carte 0

  ·

  ·  64 : /dev/ttyE64        Port 0 carte 1

  ·  65 : /dev/ttyE65        Port 1 carte 1

  ·

  ·  128 : /dev/ttyE128      Port 0 carte 2

  ·  129 : /dev/ttyE129      Port 1 carte 2

  ·

  ·  192 : /dev/ttyE192      Port 0 carte 3

  ·  193 : /dev/ttyE193      Port 1 carte 3

  ·

  ·  24 bloc : CD-ROM Sony CDU-535

  ·  0 : /dev/cdu535 CD-ROM Sony CDU-535

  ·  25 car :       Stallion serial card - alternate devices

  ·  0 : /dev/cue0 Périphérique appelant correspondant à ttyE0

  ·  1 : /dev/cue1 Périphérique appelant correspondant à ttyE1

  ·

  ·  64 : /dev/cue64 Périphérique appelant correspondant à ttyE64

  ·  65 : /dev/cue65 Périphérique appelant correspondant à ttyE65

  ·

  ·  128 : /dev/cue128 Périphérique appelant correspondant à ttyE128

  ·  129 : /dev/cue129 Périphérique appelant correspondant à ttyE129

  ·

  ·  192 : /dev/cue192 Périphérique appelant correspondant à ttyE192

  ·  193 : /dev/cue193 Périphérique appelant correspondant à ttyE193

  ·

  ·  25 bloc : 1er CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster)

  ·  0 : /dev/sbpcd0 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 0

  ·  1 : /dev/sbpcd1 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 1

  ·  2 : /dev/sbpcd2 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 2

  ·  3 : /dev/sbpcd3 Contrôleur 0 CD-ROM Panasonic unité 3

  ·  26 car : _Q_u_a_n_t_a _W_i_n_V_i_s_i_o_n _F_r_a_m_e _g_r_a_b_b_e_r_s

  ·  0 : /dev/wvisfgrab     Quanta WinVision

  ·  26 bloc :  2nd CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster)

  ·  0 : /dev/sbpcd4 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 0

  ·  1 : /dev/sbpcd5 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 1

  ·  2 : /dev/sbpcd6 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 2

  ·  3 : /dev/sbpcd7 Contrôleur 1 CD-ROM Panasonic unité 3

  ·  27 car : lecteur de cartouches QIC-117

  ·  0 : /dev/rft0  Unité 0, avec rembobinage

  ·  1 : /dev/rft1  Unité 1, avec rembobinage

  ·  2 : /dev/rft2  Unité 2, avec rembobinage

  ·  3 : /dev/rft3  Unité 3, avec rembobinage

  ·  4 : /dev/nrft0 Unité 0, sans rembobinage

  ·  5 : /dev/nrft1 Unité 1, sans rembobinage

  ·  6 : /dev/nrft2 Unité 2, sans rembobinage

  ·  7 : /dev/nrft3 Unité 3, sans rembobinage

  ·  27 bloc : 3ème  CDROM Matsushita (Panasonic/SoundBlaster)

  ·  0 : /dev/sbpcd8 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 0

  ·  1 : /dev/sbpcd9 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 1

  ·  2 : /dev/sbpcd10 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 2

  ·  3 : /dev/sbpcd11 Contrôleur 2 CD-ROM Panasonic unité 3

  ·  28 car : Carte série Stallion (sauf Atari)

  ·  0 : /dev/staliomem0     1ère carte mémoire I/O

  ·  1 : /dev/staliomem1     2nd carte mémoire I/O

  ·  2 : /dev/staliomem2     3ième carte mémoire I/O

  ·  3 : /dev/staliomem3     4ième carte mémoire I/O

  ·  28 car : Imprimante laser SLM ACSI (68k/Atari)

  ·  0 : /dev/slm0  1ère imprimante laser SLM

  ·  1 : /dev/slm1  2nde imprimante laser SLM

  ·

  ·  28 bloc : 4ème   CDROM  Matsushita  (Panasonic/SoundBlaster)  (sauf
     pour 68k/Atari)

  ·  0 : /dev/sbpcd12 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 0

  ·  1 : /dev/sbpcd13 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 1

  ·  2 : /dev/sbpcd14 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 2

  ·  3 : /dev/sbpcd15 contrôleur 3 CD-ROM Panasonic unité 3

  ·  28 bloc : disk ACSI (68k/Atari)

  ·  0 : /dev/ada 1er disque ACSI

  ·  16 : /dev/adb 2nd disque ACSI

  ·  32 : /dev/adc 1er disque ACSI

  ·

  ·  240 : /dev/adp 16ième disque ACSI

  ·  29 car : Buffer Universal (68k et Sparc uniquement)

  ·  0 : /dev/fb0    1er buffer

  ·  1 : /dev/fb0autodetect

  ·  24 : /dev/fb0user0

  ·

  ·  31 : /dev/fb0user7

  ·  32 : /dev/fd1 2nd buffer

  ·  33 : /dev/fb1autodetect

  ·  56 : /dev/fb1user0

  ·

  ·  63 : /dev/fb1user7

  ·  29 bloc : CD-ROM Aztech/Orchid/Okano/Wearnes

  ·  0 : /dev/aztcd  CD-ROM Aztech

  ·  30 car        : Périphériques compatibles iBCS-2

  ·  0 : /dev/socksys        Accès Socket

  ·  1 : /dev/spx            Interface locale X SVR3

  ·  2 : /dev/inet/arp       Accès réseau

  ·  2 : /dev/inet/icmp      Accès réseau

  ·  2 : /dev/inet/ip        Accès réseau

  ·  2 : /dev/inet/udp       Accès réseau

  ·  2 : /dev/inet/tcp       Accès réseau

  ·  30 bloc : CD-ROM Philips LMS CM-205 CD-ROM

  ·  0 : /dev/cm205cd CD-ROM Philips LMS CM-205

  ·  31 car :       MPU-401 MIDI

  ·  0 : /dev/mpu401data     MPU-401 port données

  ·  1 : /dev/mpu401stat     MPU-401 port état

  ·  31 bloc : Carte mémoire ROM/flash

  ·  0 : /dev/rom0           1ère carte ROM (rw)

  ·

  ·  7 : /dev/rom7           8ème carte ROM (rw)

  ·  8 : /dev/rrom0  1ère carte ROM (ro)

  ·

  ·  15 : /dev/rrom7 8ème carte ROM (ro)

  ·  16 : /dev/flash0        1ère carte mémoire flash (rw)

  ·

  ·  23 : /dev/flash7        8ème carte mémoire flash (rw)

  ·  24 : /dev/rflash0 1ère carte mémoire flash  (ro)

  ·

  ·  31 : /dev/rflash7 8ème carte mémoire flash (ro)

  ·  32 car : Carte série Specialix

  ·  0 : /dev/ttyX0  1er port

  ·  1 : /dev/ttyX1  2nd port

  ·

  ·  32 bloc : CD-ROM Philips LMS CM-206

  ·  0 : /dev/cm206cd        CD-ROM Philips LMS CM-206

  ·  33 car : Carte série Specialix

  ·  0 : /dev/cux0   Périphérique appelant correspondant à ttyX0

  ·  1 : /dev/cux1   Périphérique appelant correspondant à ttyX1

  ·

  ·  33 bloc : 3ième carte controleur IDE

  ·  0 : /dev/hde Maître

  ·  64 : /dev/hdf Esclave

  ·  34 char :  Z8530 HDLC

  ·  0 : /dev/scc0 : 1er Z8530 - 1er port

  ·  1 : /dev/scc1 : 1er Z8530 - 2nd port

  ·  2 : /dev/scc2 : 2nd Z8530 - 1er port

  ·  3 : /dev/scc3 : 2nd Z8530 - 2nd port

  ·

  ·  34 bloc : 4ème interface IDE disque dur/CD-ROM

  ·  0 : /dev/hdg : Maître

  ·  64 : /dev/hdh  : Esclave

  ·  35 car : tclmidi MIDI

  ·  0 : /dev/midi0   1er port MIDI, timer via noyau

  ·  1 : /dev/midi1   2nd port MIDI, timer via noyau

  ·  2 : /dev/midi2   3ème port MIDI, timer via noyau

  ·  3 : /dev/midi3   4ème port MIDI, timer via noyau

  ·  64 : /dev/rmidi0 1er port MIDI, sans timer

  ·  65 : /dev/rmidi1 2nd port MIDI, sans timer

  ·  66 : /dev/rmidi2 3ème port MIDI, sans timer

  ·  67 : /dev/rmidi3 4ème port MIDI, sans timer

  ·  128 : /dev/smpte0 1er port MIDI, timer via SMPTE

  ·  129 : /dev/smpte1 2ème port MIDI, timer via SMPTE

  ·  130 : /dev/smpte2 3ème port MIDI, timer via SMPTE

  ·  131 : /dev/smpte3 4ème port MIDI, timer via SMPTE

  ·  36 car : Netlink

  ·  0 : /dev/route : routage

  ·  1 : /dev/skip  : cache de sécurité

  ·  36 bloc : MCA ESDI disque dur

  ·  0 : /dev/eda     1er

  ·  64 : /dev/edb     2nd

  ·

  ·  37 car : lecteurs de bande IDE

  ·  0 : /dev/ht0 : 1er périphérique

  ·  128 : /dev/nht0 : 1er périphérique, sans rembobinage

  ·  37 bloc : zorro II ramdisk

  ·  0 : /dev/z2ram : Zorro II

  ·  38 car : cartes Myricom PCI Myrinet

  ·  0 : /dev/mlanai0 : 1ère carte

  ·  1 : /dev/mlanai2 : 2nde carte

  ·

  ·  38 bloc : réservé pour Linux/AP+

  ·  39 car : ML-16P - carte expérimentale

  ·  0 : /dev/ml16pa-a0 : 1ère carte, 1er canal analogique

  ·  1 : /dev/ml16pa-a0 : 1ère carte, 2nd canal analogique

  ·

  ·  15 : /dev/ml16pa-a15 : 1ère carte, 16ème canal analogique

  ·  16 : /dev/ml16pa-d : 1ère carte, lignes digitales

  ·  17 : /dev/ml16pa-c0 : 1ère carte, 1er compteur/timer

  ·  18 : /dev/ml16pa-c1 : 1ère carte, 2nd compteur/timer

  ·  19 : /dev/ml16pa-c2 : 1ère carte, 3eme compteur/timer

  ·  32 : /dev/ml16pb-a0 : 2ème carte, 1er canal analogique

  ·  33 : /dev/ml16pb-a1 : 2ème carte, 2nd canal analogique

  ·

  ·  47 : /dev/ml16pb-a15 : 2ème carte, 16ème canal analogique

  ·  48 : /dev/ml16pb-d : 2ème carte, lignes digitales

  ·  49 : /dev/ml16pb-c0 : 2ème carte, 1er compteur/timer

  ·  50 : /dev/ml16pb-c1 : 2ème carte, 2nd compteur/timer

  ·  51 : /dev/ml16pb-c2 : 2ème carte, 3eme compteur/timer

  ·

  ·  39 bloc : réservé pour Linux/AP+

  ·  40  car : Matrox Meteor

  ·  0 : /dev/mmetfgrab Matrox Meteor

  ·  40  bloc : disque extractible Syquest EZ135 sur port parallèle

  ·  0 : /dev/eza 1er disque sur port parallèle EZ135

  ·  41 car : _Y_e_t _A_n_o_t_h_e_r _M_i_c_r_o _M_o_n_i_t_o_r

  ·  0 : /dev/yamm _Y_e_t _A_n_o_t_h_e_r _M_i_c_r_o _M_o_n_i_t_o_r

  ·  41 bloc : Port parallele CD-ROM MicroSolutions BackPack

  ·  0 : /dev/bpcd

  ·  42 : utilisé pour des démonstrations ou des exemples

  ·  43 car : modem virtuel isdn4linux

  ·  0 : /dev/ttyI0 1er modem virtuel

  ·

  ·  63 : /dev/ttyI63 64ème modem virtuel

  ·  43 bloc : périphériques bloc réseau

  ·  0 : /dev/nb0 premier périphérique réseau

  ·  1 : /dev/nb1 second périphérique réseau

  ·  44 car : autres périphériques isdn4linux

  ·  0 : /dev/cui0 1er périphérique d'appel

  ·

  ·  63 : /dev/cui63 64ème périphérique d'appel

  ·  45 car : périphérique BRI isdn4linux

  ·  0 : /dev/isdn0 1er périphérique virtuel

  ·

  ·  63 : /dev/isdn63 64ième périphérique virtuel

  ·  64 : /dev/isdnctrl0 1er canal de contrôle

  ·

  ·  127 : /dev/isdnctrl63 64ième canal de contrôle

  ·  128 : /dev/ippp0 : 1er périphérique SyncPPP

  ·

  ·  191 : /dev/ippp63 : 64ième périphérique SyncPPP

  ·  255 : /dev/isdninfo interface

  ·  46 car : carte série Rocketport

  ·  0 : /dev/ttyR0 1er port

  ·  1 : /dev/ttyR1 2nd port

  ·

  ·  47 car : carte série Rocketport - autre périphériques

  ·  0 : /dev/cur0 1er port d'appel

  ·  1 : /dev/cur1 2nd

  ·

  ·  48 car : carte série SDL RISCom

  ·  0 : /dev/ttyL0 1ère carte RISCom

  ·  1 : /dev/ttyL1 2ième carte RISCom

  ·

  ·  49 car : carte série SDL RISCom - autre périphérique

  ·  0 : /dev/cul0 1er périphérique d'appel

  ·  1 : /dev/cul1 2ième périphérique d'appel

  ·

  ·  50 car : réservé pour GLINT

  ·  51 car : modem radio Baycom

  ·  0 : /dev/bc0 1er modem Baycom

  ·  1 : /dev/bc1 2nd modem Baycom

  ·

  ·  52 car : cartes ISDN DataComm/BRI Spellcaster

  ·  0 : /dev/dcbri0       1ère carte DataComm

  ·  1 : /dev/dcbri1       2nde carte DataComm

  ·  2 : /dev/dcbri2       3ème carte DataComm

  ·  3 : /dev/dcbri3       4ème carte DataComm

  ·  53 car    interface BDM pour débogage de micro-contrôleurs MC683xx

  ·  0 : /dev/pd_bdm0      interface PD BDM sur lp0

  ·  1 : /dev/pd_bdm1      interface PD BDM sur lp1

  ·  2 : /dev/pd_bdm2      interface PD BDM sur lp2

  ·  4 : /dev/icd_bdm0     interface ICD BDM sur lp0

  ·  5 : /dev/icd_bdm1     interface ICD BDM sur lp1

  ·  6 : /dev/icd_bdm2     interface ICD BDM sur lp2

  ·  54 car     Cartes séries Holter Electrocardiognosis Holter

  ·  0 : /dev/holter0      1er port Holter

  ·  1 : /dev/holter1      2nd port Holter

  ·  2 : /dev/holter2      3ème port Holter

  ·  55 car processeurs numériques DSP56001

  ·  0 : /dev/dsp56k premier DSP56001

  ·  56 car       Bus Apple Desktop

  ·  0 : /dev/adb bus ADB

  ·  57 car       carte série Hayes ESP

  ·  0 : /dev/ttyP0   Premier port ESP

  ·  1 : /dev/ttyP1   Second port ESP

  ·  58 car  carte série Hayes ESP - autres périphériques

  ·  0 : /dev/cup0 Périphérique d'appel correspondant à ttyP0

  ·  1 : /dev/cup1 Périphérique d'appel correspondant à ttyP1

  ·  59 car  paquetage firewall sf

  ·  0 : /dev/firewall Communication avec le noyau

  ·  60-63 :  usage local ou d'expérimentation

  ·  64 car : paquetage de chiffrement noyau ENskip

  ·  0 : /dev/enskip  communication avec le module noyau ENskip

  ·  65 car cartes Sundance "plink"

  ·  0 : /dev/plink0 premier périphérique plink

  ·  1 : /dev/plink1 second périphérique plink

  ·  2 : /dev/plink2 troisième périphérique plink

  ·  3 : /dev/plink3 quatrième périphérique plink

  ·  64 : /dev/rplink0 premier périphérique plink, données brute

  ·  65 : /dev/rplink1 second périphérique plink, données brute

  ·  66 : /dev/rplink2 troisième périphérique plink, données brute

  ·  67 : /dev/rplink3 quatrième périphérique plink, données brute

  ·  128 : /dev/plink0d premier périphérique plink, déboguage

  ·  129 : /dev/plink1d second périphérique plink, déboguage

  ·  130 : /dev/plink2d troisième périphérique plink, déboguage

  ·  131 : /dev/plink3d quatrième périphérique plink, déboguage

  ·  192  :  /dev/rplink0d  premier  périphérique  plink, données brute,
     déboguage

  ·  193 :  /dev/rplink1d  second  périphérique  plink,  données  brute,
     déboguage

  ·  194  :  /dev/rplink2d  troisième périphérique plink, données brute,
     déboguage

  ·  195 : /dev/rplink3d quatrième périphérique  plink,  données  brute,
     déboguage

  ·  66 car   carte coprocesseur YARC PowerPC PCI

  ·  0 : /dev/yppcpci0 première carte YARC

  ·  1 : /dev/yppcpci1 seconde carte YARC

  ·  67 car       système de fichiers réseau Coda

  ·  0 : /dev/cfs0 gestionnaire de cache Coda

  ·  68 car interfcace CAPI 2.0

  ·  0 : /dev/capi20     périphérique de controle

  ·  1 : /dev/capi20.00  première application CAPI 2.0

  ·  2 : /dev/capi20.01   seconde application CAPI 2.0

  ·

  ·  20 : /dev/capi20.19 19ième application CAPI 2.0

  ·  69 car    carte accélératrice numérique MA16

  ·  0 : /dev/ma16 carte d'accès mémoire

  ·  70 car   SpellCaster Protocol Services Interface

  ·  0 : /dev/apscfg     interface  Configuration

  ·  1 : /dev/apsauth    interface Authentication

  ·  2 : /dev/apslog     interface Logging

  ·  3 : /dev/apsdbg     interface  Debugging

  ·  64 : /dev/apsisdn   interface  de commandes ISDN

  ·  65 : /dev/apsasync  interface de commandes Async

  ·  128 : /dev/apsmon   interface Monitor

  ·  71 car carte série  Computone IntelliPort II

  ·  0 : /dev/ttyF0  carte 0, port 0 IntelliPort II

  ·  1 : /dev/ttyF1  carte 0, port 1 IntelliPort II

  ·

  ·  63 : /dev/ttyF63  carte 0, port 63 IntelliPort II

  ·  64 : /dev/ttyF64  carte 1, port 0 IntelliPort II

  ·  65 : /dev/ttyF65  carte 1, port 1 IntelliPort II

  ·

  ·  127 : /dev/ttyF127 carte 1, port 63 IntelliPort II

  ·  128 : /dev/ttyF128 carte 2, port 0 IntelliPort II

  ·  129 : /dev/ttyF129 carte 2, port 1 IntelliPort II

  ·

  ·  191 : /dev/ttyF191 carte 2, port 63 IntelliPort II

  ·  192 : /dev/ttyF192 carte 3, port 0 IntelliPort II

  ·  193 : /dev/ttyF193 carte 3, port 1 IntelliPort II

  ·

  ·  255 : /dev/ttyF255 carte 3, port 63 IntelliPort II

  ·  72 car carte série Computone IntelliPort II, autres périphériques

  ·  0 : /dev/cuf0 appel sortant correspondant à ttyF0

  ·  1 : /dev/cuf1 appel sortant correspondant à ttyF1

  ·

  ·  63 : /dev/cuf63 appel sortant correspondant à ttyF63

  ·  64 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF64

  ·  65 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF65

  ·

  ·  127 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF127

  ·  128 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF128

  ·  129 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF129

  ·

  ·  191 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF191

  ·  192 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF192

  ·  193 : /dev/cuf64 appel sortant correspondant à ttyF193

  ·

  ·  255 : /dev/cuf255 appel sortant correspondant à ttyF255

  ·  73  car  carte  série  Computone  IntelliPort  II, périphériques de
     controle

  ·  0 : /dev/ip2ipl0 périphérique Loadware pour carte 0

  ·  1 : /dev/ip2stat0 périphérique Status pour carte 0

  ·  4 : /dev/ip2ipl1 périphérique Loadware pour carte 1

  ·  5 : /dev/ip2stat1 périphérique Status pour carte 1

  ·  8 : /dev/ip2ipl2 périphérique Loadware pour carte 2

  ·  9 : /dev/ip2stat2 périphérique Status pour carte 2

  ·  12 : /dev/ip2ipl3 périphérique Loadware pour carte 3

  ·  13 : /dev/ip2stat3 périphérique Status pour carte 3

  ·  74 car  SCI bridge

  ·  0 : /dev/SCI/0 périphérique 0 SCI

  ·  1 : /dev/SCI/1 périphérique 1 SCI

  ·  75 car : carte série Specialix IO8+

  ·  0 : /dev/ttyW0 premier port IO8+, première carte

  ·  1 : /dev/ttyW1 second port IO8+, première carte

  ·

  ·  8 : /dev/ttyW8 premier port IO8+, seconde carte

  ·

  ·  76 car  carte série Specialix IO8+, autres périphériques

  ·  0 : /dev/cuw0 périphérique d'appel correspond à ttyW0

  ·  1 : /dev/cuw1 périphérique d'appel correspond à ttyW1

  ·

  ·  8 : /dev/cuw1 périphérique d'appel correspond à ttyW8

  ·

  ·  77 car    ComScire Quantum Noise Generator

  ·  0 : /dev/qng  ComScire Quantum Noise Generator

  ·  78 car  cartes multimodem PAM

  ·  0 : /dev/ttyM0      Premier modem PAM

  ·  1 : /dev/ttyM1      Second modem PAM

  ·  79 car carte multimodem PAM, autres périphériques

  ·  0 : /dev/cum0 périphérique se sortie correspondant à ttyM0

  ·  1 : /dev/cum1 périphérique se sortie correspondant à ttyM1

  ·  80 car caméra Photometrics AT200 CCD

  ·  0 : /dev/at200 caméra Photometrics AT200 CCD

  ·  81 car       Brooktree Bt848

  ·  0 : /dev/bttv0, première carte Bt848

  ·  1 : /dev/bttv1, seconde carte Bt848

  ·

  ·  16 : /dev/bttvc0, Control pour première carte Bt848

  ·  17 : /dev/bttvc1, Control pour seconde carte Bt848

  ·

  ·  32 : /dev/bttv-vbi0, données VBI pour première carte Bt848

  ·  33 : /dev/bttv-vbi1, données VBI pour seconde carte Bt848

  ·

  ·  82 car  carte réception radio WiNRADiO

  ·  0 : /dev/winradio0 première carte WiNRADiO

  ·  1 : /dev/winradio1 seconde carte WiNRADiO

  ·

  ·  83 car  interfaces Teletext/vidéotext

  ·  0 : /dev/vtx décodeur vidéotexte

  ·  16 : /dev/vttuner interface tuner TV sur télétexte

  ·  84 car      Ikon 101157 Versatec Greensheet Interface

  ·  0 : /dev/ihcp0 port First Greensheet

  ·  1 : /dev/ihcp1 port Second Greensheet

  ·  85 car    file d'entrée mémoires partagées Linux/SGI

  ·  0 : /dev/shmiq  file d'entrée maîtresse

  ·  1 : /dev/qcntl0 premier périphérique inséré

  ·  2 : /dev/qcntl1 second périphérique inséré

  ·

  ·  86 car  robot SCSI

  ·  0 : /dev/sch0 premier média SCSI

  ·  1 : /dev/sch1 second média SCSI

  ·

  ·  87 car bus de controle Sony Control-A1 stéréo

  ·  0 : /dev/controla0 premier périphérique sur la chaîne

  ·  1 : /dev/controla1 second périphérique sur la chaîne

  ·

  ·  88 car carte série synchrone COMX

  ·  0 : /dev/comx0 canal COMX 0

  ·  1 : /dev/comx1 canal COMX 1

  ·

  ·  89 car  interface bus I2C

  ·  0 : /dev/i2c0 premier adaptateur I2C

  ·  1 : /dev/i2c1 second adaptateur I2C

  ·

  ·  90-119 : non-aloués

  ·  120-127 : usage local ou d'expérimentation

  ·  128-239 : non-utilisés

  ·  240-254 : usage local ou d'expérimentation

  ·  255     : Réservé

  1122..  CCoommmmuunniiqquueerr

  1122..11..  UUUUCCPP eett mmooddeemm

  UUCP (Unix to Unix CoPy) vous permet d'envoyer et de recevoir du mail,
  et de même pour les news.

  Je  vous  conseille  de  faire  un  lien entre /dev/modem et /dev/cua1
  (COM2), si c'est votre périphérique. Les répertoires utilisés par UUCP
  sont    /var/spool/uucp,    /var/spool/uucpublic,   /usr/lib/uucp   et
  /var/lib/uucp.

  Bon, je suppose que  vous  avez  installé  le  package  UUCP,  elm  et
  sendmail. Pour les news, je vous conseille INN, comme serveur de news,
  et tin ou trn, comme lecteur de news.

  Les fichiers UUCP décrits ici sont au format  HDB  (ou,  je  sais  que
  Taylor  est  achtement  plus  simple...  mais  j'ai pas eu le temps de
  refaire cette partie qui date... !).

  UUCP a besoin de plusieurs fichiers de configuration qui  se  trouvent
  dans /var/lib/uucp/hdb_config.

  ·  Devices  :  Configurez la ligne modem que vous allez utiliser : ACU
     modem - 9600 hayes_usr

  ·  Dialers : Là, c'est le chat script pour lancer le  modem.   Il  est
     possible que vous ayez à le modifier.

     hayes_usr =,-,  "" \dATE0V1X1Q0\r\c OK\r ATDT\T\r\c CONNECT

  ·  Permissions  :  Ce  fichier  contient  tous  les  renseignements de
     permissions pour la connexion.

     MACHINE=frmug LOGNAME=nuucp \
     READ=/var/spool/uucppublic \
     WRITE=/var/spool/uucppublic \
     SENDFILES=yes REQUEST=yes

  ·  Systems : Dans ce fichier, il est nécessaire de mettre chacune  des
     machines sur lesquelles vous voulez vous connecter.

     remcomp any     ACU     9600    0042470611      ogin: nuucp
     frmug   any     ACU     9600    0053176410       ogin: nuucp
     frmug1   any     ACU     9600   0053176411       ogin: nuucp

  Maintenant,  le  système  est  configuré.  Il  n'y a plus qu'à tester.
  Lancer ceci :

  uucp remcomp\!\~/catalogue.Z ~/

  Votre machine va se connecter sur remcomp pour  récupérer  le  fichier
  catalogue.Z.    Ce    fichier   sera   déposé   dans   le   répertoire
  /var/spool/uucppublic.

  1122..22..  AAppppeellss eennttrraannttss

  Bon. Au point où l'on en est, vous pouvez appeler. Maintenant,  on  va
  configurer la machine pour que le monde extérieur puisse appeler. Tout
  se joue dans le fichier /etc/inittab.

  Décommenter une ligne comme par exemple :

  s1:45:respawn:/sbin/agetty -h -t 60 9600 modem
  |   |    |                  |    |    |     |--- Port a utiliser
  |   |    |                  |    |    |--------- Vitesse du modem
  |   |    |                  |    |--- Temps au bout du quel on racroche
  |   |    |                  |-------- Active le controle de flux rts/cts
  |   |    |------------- A relancer lorsqu'il se termine
  |   |------------------ Runlevels.
  |---------------------- Identificateur

  Donc, au prochain boot, un système de  login  est  prêt  sur  le  port
  /dev/modem  (port série sur lequel est connecté le modem).  Le dernier
  problème est de le configurer. En effet, le modem doit être positionné
  pour  la  vitesse.  En fait, ca dépend du modem. Si jamais vous pouvez
  positionner des switch,  rendez  le  modem  muet  (ATQ2)  et  surtout,
  mettez-le en auto-reponse (ATS0=1).

  Si  vous  n'avez  pas de switches, faîtes un AT&W pour sauvegarder les
  paramètres.

  Pour vérifier la config utiliser usrlib/uucp/uuchk/.

  Si vous voulez d'autres renseignements, je vous conseille de  lire  le
  HOWTO UUCP.

  1122..33..  PPPPPP

  L'objet de ce paragraphe est l'installation d'une connexion PPP.

  1122..33..11..  IInnttrroodduuccttiioonn

  PPP  (Point to Point Protocol) permet d'établir une connexion  IP  sur
  une voie série de manière plus efficace que SLIP (Serial Line Internet
  Protocol).  Une  fois  la   connexion  établie,   tous  les protocoles
  supérieurs à IP (FTP, telnet, NFS, http, X...) sont disponibles.

  Pour établir une connexion PPP, il faut:

  ·  un serveur supportant le protocole PPP

  ·  un modem *au moins* V32 (9600 bauds)

  ·  un soft de connexion à PPP

  ·  un peu de patience

  PPP est supporté par un grand nombre de  systèmes   (même  MS-Windows)
  et on peut normalement se connecter d'un système à l'autre. Cependant,
  cette documentation ne traite que  le cas de LLiinnuuxx !

  1122..33..22..  AAccccèèss àà uunn sseerrvveeuurr PPPPPP

  Pour  accéder à un serveur PPP installé, votre noyau doit être compilé
  avec  le  support  TCP/IP.  Pour  cela,  lors  du  make config il faut
  répondre comme suit :

  Networking support (CONFIG_NET) [y] y
  TCP/IP networking (CONFIG_INET) [y] y
  IP forwarding/gatewaying (CONFIG_IP_FORWARD) [y] n
  Network device support? (CONFIG_NETDEVICES) [y] y
  PPP (point-to-point) support (CONFIG_PPP) [y] y

  Vous devez en  plus récupérer les sources des programmes d'accès à PPP
  (dans  l'archive  ppp-2.1.2a.tar.gz,  voire  b,  c, ou d) de manière à
  installer les programmes suivants :

  ·  pppd le programme d'établissement du protocole

  ·  chat qui permet de dérouler le chat-script d'appel au site PPP

  Vous  pouvez  par  exemple   installer   pppd   et   chat   dans    le
  répertoire /usr/sbin.

  Ensuite,  vous devez configurer vos shell-scripts de boot de manière à
  configurer  la  couche  TCP/IP  (par    exemple    dans   un   fichier
  /etc/rc.d/rc.net  qui  sera lancé par /etc/rc.d/rc.local). En voici un
  exemple :

  echo -n "/etc/rc.net: "
  INETD=/sbin/inetd
  PORTMAP=/sbin/portmap

  # loopback
  /sbin/ifconfig lo 127.0.0.1 up netmask 255.255.255.0
  /sbin/route add 127.0.0.1 lo

  # demarrage des demons

  if [ -x $PORTMAP ]; then
          echo -n ", `basename $PORTMAP`"
          $PORTMAP
  fi

  if [ -x $INETD ]; then
          echo -n ", `basename $INETD`"
          $INETD
  fi

  echo ""

  Il faut ensuite ajouter l'adresse IP de la machine   dans  le  fichier
  /etc/hosts :

       127.0.0.1          loopback localhost      # useful aliases
       199.103.124.170    pcpf pcpf.lectra.fr     # Mon beau PC en PPP

  L'adresse   IP   de  la  machine  correspond   à  celle  affectée  par
  l'administrateur du serveur PPP  pour  la  connexion  associée  à   un
  numéro  de  téléphone  donné.  Cela  signifie  que  la personne qui se
  connecte 10 minutes après utilisera  la même adresse IP que vous.

  Enfin,  vous  devez  configurer  votre   domaine   dans   le   fichier
  /etc/resolv.conf :

   domain lectra.fr
   nameserver 192.1.2.1

  La  deuxième  ligne est utilisée si vous souhaitez utiliser un serveur
  de noms, c'est-à-dire une machine renvoie l'adresse  IP  correspondant
  au nom de machine fourni. Si vous n'avez pas  de serveur de noms, vous
  ne pourrez utiliser que des  adresses  numériques  (199.103.124.x)  ou
  bien vous devrez mettre dans le fichier /etc/hosts toutes les machines
  auxquelles vous voulez accéder avec leurs adresses IP...

  Vous pouvez également mettre votre nom  de  domaine  dans  le  fichier
  /etc/ppp/options qui doit exister même vide (si vous ne voulez pas que
  pppd demande /etc/ppp/options,  il  faut  le  compiler  avec  l'option
  -DREQ_SYSOPTIONS=0).

  Vous pouvez maintenant fébrilement tester la connexion en utilisant un
  shell-script du style (attention  :  tout  cela  constitue  une  seule
  ligne) :

  /usr/sbin/pppd connect '/usr/sbin/chat -v ABORT ERROR ABORT "NO CARRIER" \
  ABORT BUSY "" ATB0 OK ATDTxxxxxxxx CONNECT "" ogin: ppp \
  word: ppp0' /dev/modem 9600 -detach debug crtscts modem \
  defaultroute 199.103.124.170:

  La   commande   chat   permet  d'effectuer la connexion en appelant le
  numéro de téléphone de votre serveur. Attention de  ne   pas   oublier
  les options de la deuxième ligne en particulier modem et defaultroute.

  La spécification de la  vitesse  (9600)  ainsi  que  le chat-script  à
  utiliser   (ABORT  ERROR  ABORT  "NO  CARRIER"  ABORT BUSY ""  ATB0 OK
  ATDTxxxxxxxx CONNECT)  dépendent  bien  entendu  du  modem  et  de  la
  configuration  du serveur (voir également le login et le password).

  L'adresse    IP   doit   être  celle  déclarée  en  tant qu'adresse de
  la machine en PPP  dans  /etc/hosts  (on peut également  y  mettre  le
  nom de la machine en PPP).

  Les  informations de debug doivent sortir sur la console (si vous avez
  configuré le syslog pour celà).

  A partir de là, vous êtes connecté  sur  le  réseau  distant  et  vous
  pouvez faire par exemple:

    $ ping 199.103.124.50
    PING 199.103.124.50 (199.103.124.50): 56 data bytes
    64 bytes from 199.103.124.50: icmp_seq=0 ttl=255 time=268 ms
    64 bytes from 199.103.124.50: icmp_seq=1 ttl=255 time=247 ms
    64 bytes from 199.103.124.50: icmp_seq=2 ttl=255 time=266 ms

  pour  tester la connexion. Si le ping marche et que le réseau est con­
  necté à l'Internet,  alors  vous  avz  Internet à la maison !

  Si    ça   ne   marche   pas,   vous   pouvez   tester    en    tapant
  /sbin/ifconfig et le résultat doit ressembler à ça :

  lo        Link encap Local Loopback
            inet addr 127.0.0.1  Bcast 127.255.255.255  Mask 255.0.0.0
            UP LOOPBACK RUNNING  MTU 2000  Metric 1
            RX packets 0 errors 0 dropped 0 overrun 0
            TX packets 0 errors 0 dropped 0 overrun 0

  ppp0      Link encap Serial Line IP
            inet addr 199.103.124.170  P-t-P 199.103.124.50  Mask 255.255.255.0
            UP POINTOPOINT RUNNING  MTU 1500  Metric 1
            RX packets 33 errors 0 dropped 0 overrun 0
            TX packets 42 errors 0 dropped 0 overrun 0

  Surtout,  vous  devez  avoir  une  ligne  commençant  par  ppp0 sinon,
  c'est qu'il y a un problème. Vous pouvez également tester  le  routage
  par netstat -nr qui doit donner quelque chose de semblable à :

  Kernel routing table
  Destination     Gateway         Genmask         Flags Metric Ref Use    Iface
  199.103.124.50  0.0.0.0         255.255.255.255 UH    0      0        6 ppp0
  127.0.0.0       0.0.0.0         255.0.0.0       U     0      0        0 lo
  0.0.0.0         199.103.124.50  0.0.0.0         UG    0      0     6298 ppp0

  Avec  une  ligne 0.0.0.0 contenant l'adresse  IP  du serveur  PPP.  Si
  vous n'avez pas cette ligne, il se peut que vous ayez oublié  l'option
  defaultroute.

  1122..33..33..  CCoonnffiigguurraattiioonn dd''uunn sseerrvveeuurr PPPPPP

  Pour  cela,  vous  devez installer les  mêmes  logiciels  que dans  le
  chapitre précédent (configurer le noyau, installer pppd). En  plus  de
  ça,  il  faut que créer un login  spécial pour les connexions PPP dans
  /etc/passwd, par exemple :

  ppp::61:60:Connexion PPP:/:/usr/bin/ppp_login

  Le script /usr/bin/ppp_login étant :

  #!/bin/sh
  # Connexion PPP --> adresse IP = 199.103.124.170
  exec /usr/sbin/pppd -d -detach -ip modem proxyarp :199.103.124.170

  L'option   proxyarp   permet  à  la  machine   connectée  d'accèder  à
  tout le réseau :

   199.103.124.170                   199.103.124.50
  +-----------+      PPP link       +----------+
  | pcpf      | ------------------- |  ondee   |
  +-----------+                     +----------+
                                          |           Ethernet
                      ----------------------------------- 199.103.124.x

  1122..33..44..  BBiibblliiooggrraapphhiiee

  Pour   plus  d'informations,  voir  le  fichier   README.LLiinnuuxx  de  la
  distribution ppp-2.1.2a.tar.gz.

  Remarque :  Ce  fichier  est  dans  la  distribution  standard  de  la
  Slackware.

  1122..44..  UUnn rréésseeaauu ddeerrrriièèrree uunnee sseeuullee aaddrreessssee

  Une  question  commune  est  : « j'ai un accès Internet mais une seule
  adresse  IP  et  je  voudrais  pourtant  pouvoir  connecter  plusieurs
  machines ».

  Le  NET2-HOWTO répond à cette question mais il oublie une possibilité.
  Cette note a pour but d'expliquer les quatre  façons  de  résoudre  le
  problème ci-dessus.

  ·  Obtenir  plusieurs  adresses.  L'idéal serait sans doute d'avoir un
     vrai sous-réseau sur le site distant, qui  pourrait  être  routé  «
     normalement  ».   C'est  la méthode la plus normale et la seule qui
     donnera  à  toutes  les  machines  du  réseau  distant  une   vraie
     connectivité Internet.

     Mais  si  votre fournisseur d'accès est un opérateur commercial, il
     vous faudra probablement payer *beaucoup* plus  cher  pour  un  tel
     accès  (qui  lui coûte effectivement plus). Si c'est une université
     ou association, elle n'aura peut-être pas envie  de  configurer  un
     cas  spécial  pour  toi.  Il  va donc falloir se contenter d'un des
     trois bricolages suivants, qui  commencent  tous  par  allouer  aux
     ordinateurs  supplémentaires  une adresse privée, prise dans le RFC
     1918 (qui a remplacé le fameux 1597).

  ·  « IP masquerading ».  C'est  une  traduction  d'adresses  dynamique
     fournie  par  le  noyau  de  la  machine Linux passerelle. Une idée
     simple et géniale.  C'est peut-être la méthode  la  plus  générale,
     car  elle  marche  pour  un  grand nombre de services réseaux. Note
     quand même tout de suite que tous ne marcheront pas, notamment ping
     et  beaucoup  de  services  UDP.   « IP masquerading » nécessite un
     noyau récent (2.* ou certains 1.3.* ou un patch du 1.2.*) et il est
     documenté        sur        http://www.indyramp.com/masq/        ou
     http://hwy401.com/achau/ipmasq/ (pas de encore de HOWTO).

  ·  « Socks » qui est  un  relais  générique,  fonctionnant  au  niveau
     application  (donc pas de modifications dans le noyau contrairement
     au « IP  masquerading  ».  Il  nécessite  des  programmes  spéciaux
     (trouvés  couramment  sur  les  machines  Unix) du côté client. Les
     documentations se trouvent en général dans les livres  ou  serveurs
     parlant  de  sécurité car on l'utilise en général dans ce contexte.
     C'est ainsi que le Firewall-HOWTO décrit  cette  solution  (il  est
     traduit en français, voir http://www.freenix.fr/linux/HOWTO/.)

  ·  Relais applicatif : c'est ainsi qu'on nomme les programmes tournant
     au niveau  application  qui  relaient  les  requêtes  des  clients,
     installés sur le réseau sans adresses IP légales. Outre le relayage
     qui permet à ces machines de sortir,  ils  fournissent  typiquement
     une  valeur  ajoutée,  par exemple en gardant en mémoire locale des
     informations fréquemment accédées. C'est à mon avis la solution  la
     plus  simple à mettre en oeuvre, elle marche sur tous les noyaux et
     même sur d'autres Unix que LLiinnuuxx.

     Certaines applications n'ont aucun problème à être  ainsi  relayées
     car elles ont toujours fonctionné comme ça : le courrier, les News,
     la synchronisation d'horloges, le service de noms, etc. D'autres se
     sont  converties  au  relayage a posteriori et y ont gagne beaucoup
     (pour le Web, c'est le relayage qui permet de mettre en oeuvre  les
     indispensables      caches      comme      celui     de     Renater
     http://cache.cnrs.fr/). Ainsi, le gros avantage du relayage est  de
     pouvoir  apporter  une  valeur  ajoutée  : réécriture d'adresses et
     gestion de file d'attente centralisées  pour  le  courrier,  caches
     pour  le Web. Le meilleur relais + cache Web à l'heure actuelle est
     Squid http://www.nlanr.net/Squid/.

     Le relayage a deux défauts : toutes les applications  ne  disposent
     pas  d'un relais (on peut utiliser Socks pour combler les trous) et
     il faut installer  un  nouveau  relais  à  chaque  application.  Le
     relayage est donc recommandé si on se contente des services de base
     : courrier, Web, News, etc.

  1122..55..  SSeennddmmaaiill

  La  configuration  du  sendmail  est   toujours   quelque   chose   de
  particulièrement  pénible  et  difficile.  Toutefois,  certains outils
  facilitent grandement les choses. La Slackware est  d'origine  fournie
  avec  certains  fichiers, qui peuvent être une solution. Toutefois, il
  est plus sain de reinstaller le fichier de configuration en se  basant
  sur les docuements qui suivent :

  ·  Programmes :

  ·  sendmail : ftp://ftp.lip6.fr/pub/unix/mail/sendmail/ucb ;

  ·  kit Jussieu : ftp://ftp.jussieu.fr/jussieu/sendmail/kit/ ;

  ·  UUCP    :   n'importe   quel   site   miroir   GNU,   par   exemple
     ftp.pasteur.fr/pub/Gnu ;

  ·  exmh : http://www.smli.com/~bwelch/exmh/.

  ·  Documents :

  ·  excellente documentation dans le kit Jussieu, en français ;

  ·  FAQ FreeBSD notamment « How do I use  sendmail  for  mail  delivery
     with UUCP? » ;

  ·  http://www.freebsd.org/FAQ/ ;

  ·  pourquoi                utiliser               UUCP               :
     http://web.pasteur.fr/other/computer/Linux/my-BBS/uucp<.txt ;

  ·  la doc de Taylor-UUCP ;

  ·  Linux Network Administrator's Guide (voir plus bas).

  1122..66..  CCoonnffiigguurraattiioonn dduu mmaaiill lloorrss dd''uunnee ccoonnnneexxiioonn aavveecc uunn pprroovviiddeerr

  Les  provideurs  reçoivent les messages et les rendent accessibles via
  un  serveur  POP  (en  général  mail.fournisseur.fr).  Il  faut   donc
  récupérer les messages reçus par ce serveur vers la machine linux dans
  /var/spool/mail/utilisateur.  Pour  cela,  vous  pouvez  utiliser   le
  programme   gwpop   de   Stéphane   Bortzmeyer.   On  le  trouve  dans
  ftp://ftp.pasteur.fr/pub/Network/gwpop.
  Dans ce script, définir :

  $mailhost = "mail.fournisseur.fr";
  $deliver= "deliver NomUserLocal ";

  Puis, une fois connecté, lancer via un  script  (histoire  de  ne  pas
  avoir à tout retaper à chaque fois) :

  gwpop -p MotDePasseServeurPop UserServeurPop

  Une fois que le courier est reçu, la question est de savoir comment en
  envoyer. Il faut recompiler sendmail sans  DNS.   Pour  cela,  définir
  NAMED_BIND à 0 dans src/conf.h.  Les versions récentes de sendmail ont
  par  défaut  un  comportement  qui  peut  être  génant.  Les  messages
  accentués  sont  automatiquement  convertis  en _Q_u_o_t_e_d _P_r_i_n_t_a_b_l_e si le
  serveur  auquel  il  se  connecte  n'annonce  pas  qu'il  supporte  le
  protocole  ESMTP  8bit. Si on trouve cette initiative génante, il faut
  définir MIME8TO7 à 0 dans src/conf.h.

  Voici le fichier de règles qu'il faut indiquer  via  le  kit  sendmail
  Jussieu :

  #!/bin/sh
  #
  # Regles pour le domaine lolonet
  #
  Domaine="MonNomdeDomaineAvecUnPoint"
  AdressesInternes=RIEN
  V8="o"
  Aliases="/etc/aliases"
  SendmailSt="/etc/sendmail.st"
  SendmailHf="/etc/sendmail.hf"
  Mqueue="/var/spool/mqueue"

  et le fichier de config :

  #!/bin/sh
  Host="NomDeMaMachine"
  AdressesLocales=TOUT_DOMAINE
  RelaisExterieur="smtp.[mail.fournisseur.fr]"
  ReecritureadressesLocales="fournisseur.fr"
  RevAliases="hash -N /etc/revaliases"
  MailerLocal='/usr/bin/deliver DFMPlmnrs deliver $u'
  SansDNS=1

  Il  suffit  ensuite  de  modifier  le configurateur en décommentant la
  ligne suivante:

  CPP="$CPP -traditional"

  puis générer le fichier de config :

  Si on a désactivé  MIME8TO7  dans  sendmail,  commenter  la  ligne  du
  sendmail.cf générée :
  # O EightBitMode=mime

  et copier le fichier dans /etc

  Il  est  nécessaire  de  définir  l'adresse  IP  du  serveur SMTP dans
  /etc/hosts.  Enfin, il faut réécrire l'adresse  locale  pour  que  les
  messages  envoyés aient un champ From correspondant à l'adresse fourni
  par le fournisseur. Il suffit d'ajouter dans /etc/revaliases une ligne
  du style:

  NomLocal:       NomFournisseur@fournisseur.fr

  et ensuite regénérer la base avec :

  /usr/sbin/sendmail -bi -oA/etc/revaliases

  Voila  !  Les mails sont stoqués dans /var/spool/mqueue.  Lorsque vous
  êtes connectés par PPP et que vous souhaitez envoyer tous  les  mails,
  il suffit de faire

  /usr/sbin/sendmail -q

  1122..77..  nneettssttaatt --ss

  Une  option  de  netstat  existant  sur  certaines  plates-formes  est
  inexistante avec Linux (option -s). Qu'importe : le script Perl 5  qui
  suit  résoud  ce problème ! Il suffit de le sauvegarder sous le nom de
  netstat, et de le mettre avec le _v_r_a_i  dans  le  PATH.  Perl  fait  le
  reste.

  ______________________________________________________________________
  #!/usr/local/bin/perl
  # Il faut perl 5

  $stats = "/proc/net/snmp";

  if ($ARGV[0] eq '-s') {
      open (STATS, "< $stats") || die "Cannot open $stats: $!";
      while (<STATS>) {
          chop;
          undef $i;
          ($category, @fields) = split;
          chop $category;
          print "\n$category statistics:\n";
          $_ = <STATS>;
          ($category, @values) = split;
          $~ = "STAT";
          foreach $field (@fields) {
              write;
          }
      }
      close (STATS);
  }
  else {
      system ($0, join (' ', @ARGV));
  }

  format STAT =
  @<<<<<<<<<<<<<<<<<:@>>>>>>>
  $field,       ,$values[$i++]
  ______________________________________________________________________

  1133..  EELLFF

  1133..11..  IInnttrroodduuccttiioonn

  Depuis  ses  toutes premières versions, Linux supporte les binaires au
  format a.out. Le support pour les binaires au format ELF a été intégré
  dans  le  noyau  et  une  distribution  des bibliothèques partagées au
  format ELF a été faite. Les avantages du format  ELF  par  rapport  au
  format a.out sont nombreux :

  ·  compatibilité avec les systèmes Unix basés sur SVR4,

  ·  plus grande facilité de création des bibliothèques partagées,

  ·  édition de liens dynamique lors de l'exécution des programmes,

  ·  support des fonctions dlopen(), dlsym() et dlclose()

  Les plus récentes versions des distributions sont basées sur le format
  ELF. Si votre machine est encore au format a.out, il est  grand  temps
  de  réinstaller  votre  machine  avec une distribution de Linux plus à
  jour

  1133..22..  UUttiilliissaattiioonn ddeess uuttiilliittaaiirreess EELLFF

  Les nouvelles versions du compilateur et des utilitaires génèrent  des
  exécutables  au  format  ELF, par défaut. Il est possible de créer des
  exécutables au format a.out en utilisant  l'option  -b  i486-linuxaout
  lors de l'appel de gcc.

  Il   est  désormais  assez  facile  de  construire  des  bibliothèques
  dynamiques.  Les fichiers source doivent être compilés  avec  l'option
  -fPIC  afin  que  le  code généré puisse s'exécuter à n'importe quelle
  adresse (les bibliothèques dynamiques sont chargées à des adresses non
  prévisibles  aussi  le  code  doit  être  indépendant  de  son adresse
  physique). L'option -shared de  gcc  permet  ensuite  de  générer  une
  bibliothèque dynamique.

  Par   exemple,   pour  générer  une  bibliothèque  libtruc.so.1.0,  on
  utilisera les commandes suivantes :

  $ gcc -c -fPIC *.c
  $ gcc -shared -Wl,-soname,libtruc.so.1 -o libtruc.so.1.0 *.o

  1133..33..  SSoouurrcceess dd''iinnffoorrmmaattiioonn ssuurr EELLFF

  Quelques documents concernant ELF  sont  disponibles  sur  ftp.lip6.fr
  dans /pub/linux/ELF/doc. Il s'agit de :

  ·  ELF.doc.tar.gz : la spécification du format ELF,

  ·  ELF.ps.gz   :   un   article,   écrit   par   H.J.   Lu,  décrivant
     l'implémentation du format ELF dans Linux,

  ·  move_to_elf.gz : une description de la transition entre les formats
     a.out et ELF.

  Il  est  également  possible  d'en  apprendre plus sur ELF par les URL
  suivants :

  ·  http://www.intac.com/~cully/elf.html

  ·  http://www.sjc.ox.ac.uk/users/barlow/linux-gcc.html

  1144..  CCaattaassttrroopphhee !!

  Ce chapitre est dédié aux moments de catastrophe, ou rien  de  marche,
  et ou l'on a envie de tout mettre par la fenêtre...

  1144..11..  IImmppoossssiibbllee ddee bbooootteerr !!

  Vous  venez de rallumer la machine et n'arrivez plus à booter. Dans ce
  cas, le mieux est d'utiliser les disquettes  de  boot  (celles  de  la
  Slackware,  ou  bien donner l'option rreessccuuee avec RedHat).  Une fois la
  machine amorcée, montez la partition racine et copier le noyau sur une
  nouvelle  disquette  en  lançant  :  cat  /mnt/vmlinuz  > /dev/fd0 par
  exemple.  Normalement, ça devrait alors fonctionner si  le  noyau  est
  correct.  Eventuellement, effectuez un :

  rdev /vmlinux /dev/hda2

  pour  spécifier  au noyau quelle partition est la racine du système de
  fichiers.

  1144..22..  FFoorrmmaattaaggee aacccciiddeenntteell dd''uunnee ppaarrttiittiioonn

  Voila, vous avez formaté par erreur une partition où  se  trouvait  le
  rapport  de  120 pages à rendre hier. Bon, pas de panique ! Inutile de
  dire qu'il est impossible de faire un unformat.

  La première solution de récupération (très brutale) est  de  faire  un
  strings  /dev/hda3 > Recup. Il reste ensuite à parcourir le fichier et
  de récupérer ce qu'il est possible de récupérer.

  Une seconde solution est d'utiliser ce scrip  Perl  (voir  _h_t_t_p_:_/_/_w_w_w_-
  _e_l_e_v_e_s_._e_n_s_t_-_b_r_e_t_a_g_n_e_._f_r_/ _a_u_b_e_r_t_/_p_e_r_l_/) :

  # Auteur : aubert@titan.enst-bretagne.fr
  #!/usr/local/bin/perl

  $maxlines = 20;

  @before = ();
  $syntaxe = "Syntaxe: cgrep.pl terme_a_rechercher fichier_a_parcourir\n";

  $terme = shift(@ARGV) || die $syntaxe;
  $fichier = shift(@ARGV) || die $syntaxe;

  open(F, $fichier) || die "Cannot read $fichier: $!\n";

  # On remplit @before jusqu'a sa capacite maximales ($maxlines)
  while (($_ = <F>) && (scalar(@before) < $maxlines))
  {
    if (/$terme/o)
    {
      print @before;
      print $_;
      & print_next_lines;
    }
    push(@before, $_);
  }
  # Le tableau @before contient la bonne quantite d'elements, donc on
  # passe maintenant dans une partie ou @before garde une taille constante
  while (<F>)
  {
    if (/$terme/o)
    {
      print @before;
      print $_;
      & print_next_lines;
    }
    push(@before, $_);
    shift(@before);
  }

  close(F);
  exit 1;

  sub print_next_lines
  {
    for ($i = 0; $i < $maxlines; $i++)
    {
      print scalar(<F>);
    }
    exit 0;
  }

  1144..33..  PPrroobbllèèmmeess aavveecc llee ddiissqquuee dduurr :: ssuuppeerr bblloocc

  Si le super-bloc est vérolé lancer e2fsck avec les options suivantes :
  e2fsck -b 8193 /dev/sda3. Si ça ne marche  toujours  pas,  essayer  en
  augmentant  le  nombre de 8192 à chaque fois pour essayer de récupérer
  une copie du super-bloc en état.

  Si ça ne fonctionne toujours pas, essayer de lancer la commande mke2fs
  avec  l'option  --SS. Attention à ne pas l'oublier sinon vous reformatez
  la partition ! Cette option provoque la  regénération  des  copies  du
  superbloc  et  des descripteurs du système de fichiers.  Elle n'écrase
  pas les fichiers existants.
  1144..44..  PPrroobbllèèmmeess aavveecc llee ddiissqquuee dduurr :: bbllooccss ddééffeeccttuueeuuxx

  Si le disque a quelques problèmes (secteurs défectueux),  vous  pouvez
  récuperer  e2fsck  dans le paquetage e2fsprogs version 1.07 si vous ne
  l'avez pas déjà. Ensuite,

  ·  bootez sur une disquette si le problème est à la racine ;

  ·  lancez badblocks > BLOCKS ;

  ·  lancez e2fsck -f -L BLOCKS -p -y.

  1144..55..  RRééccuuppéérraattiioonn dd''uunn ddiissqquuee

  Les instructions qui  suivent  effectuent  une  sauvegarde  du  disque
  (enfin,  de  ce  qu'il est possible de récupérer), teste la qualité du
  disque, recrée un système de fichiers en retirant les blocs défectueux
  et enfin restaure la sauvegarde.

  ______________________________________________________________________
     cd /fs
     find . -depth -mount -print | cpio -ovB > $TAPE
     cd /
     tail -f /usr/adm/syslog &
     umount /fs
     badblocks -w -o /autre_filesystem/bb_list.tmp /dev/hda3
     mke2fs -l /autre_filesystem/bb_list.tmp /dev/hda3
     mount /dev/hda3 /fs
     dd if=/dev/zero of=/fs/test.tmp
     rm test.tmp
     cd /fs
     cpio -ivBmd < $TAPE
  ______________________________________________________________________

  A partir du mke2fs, aucun message d'erreur ne devrait se produire.

  1144..66..  ffaattaall ssiiggnnaall 1111

  Certaines   machines   ne   pourront   fonctionner  convenablement  et
  produiront alors de façon plus ou  moins  aléatoire  un  message  (par
  exemple  "fatal  signal 11", ou "SIGSEGV") puis stopperont brutalement
  l'exécution du programme actif.  Cause la plus probable : problème  du
  matériel (composants de mémoire trop lents, par exemple).

  Essayer  tout  d'abord, grâce au "SETUP" de la machine, de ralentir le
  processeur et/ou le bus,  de  "débrayer"  le  cache  processeur.  Puis
  diminuer  le  niveau de PIO de l'EIDE (ne pas dépasser PIO 3).  Lire à
  ce propos le document  <http://www.bitwizard.nl/sig11/>.

  1155..  DDiivveerrss

  1155..11..  CCoommmmeenntt ggéénnéérreerr uunnee ddiissqquueettttee ddee bboooott

  Il peut être très utile d'avoir sur disquette  un  noyau  pour  booter
  dessus.   Pour faire cela, prenez une disquette formatée et allez à la
  racine de votre disque.

  Identifiez votre noyau. Il doit s'appeler zImage ou vmlinuz.

  Vous le copiez d'abord sur disquette :

          cat /zImage > /dev/fd0

  puis faîtes (exemple) :

          rdev zImage /dev/hda2

  Le deuxième paramètre doit être le nom de la partition racine LLiinnuuxx de
  votre système.

  Cette disquette vous permet alors de booter (tester !).

  1155..22..  MMoonn mmoott ddee ppaassssee,, ooùù eesstt mmoonn mmoott ddee ppaassssee ??

  En  bref  :  vous  avez  perdu  le mot de passe de root... Bon, il y a
  plusieurs solutions. La première :

  1. bootez avec les disquettes boot et root de votre distribution.

  2. loguez-vous en root (là, pas de mot de passe).

  3. montez la racine du disque dur : mount -t ext2 /dev/hda1 /mnt

  4. allez dans le répertoire /mnt. Il ne  reste  plus  qu'à  éditer  le
     fichier  /mnt/etc/passwd,  y  supprimer  le  mot de passe de root :
     root::0:0:root:/root:/bin/bash.

  Vous rebootez LLiinnuuxx normalement, et  en  principe,  vous  n'avez  plus
  besoin de mot de passe pour se loguer en root.

  Bon, passons à d'autres solutions : Rebooter le pc en mode dit _s_i_n_g_l_e_-
  _u_s_e_r. Pour cela, lors du boot avec LILO, fournir  LILO:  linux  single
  (remplacer  ici  "linux"  par  le  nom  sous lequel LILO connaît votre
  noyau). Un shell root va apparaître .  Attention : le clavier  est  en
  qwerty et la partition en lecture seule.  Pour y remédier :

      loadkeys /usr/lib/kbd/keytables/fr.map
      mount -w -n -o remount /

  Soit  vous  utilisez  la  commande passwd, soit vous éditez le fichier
  /etc/passwd

  Si vous n'avez pas de disquette de boot, vous pouvez souvent  vous  en
  sortir en passant init=/bin/sh lors de l'amorçage.  Ensuite, monter la
  racine et éditer à la main le fichier /etc/passwd.

  1155..33..  CCoommmmeenntt lliimmiitteerr llee rreebboooott eenn ssiinnggllee uusseerr ??

  Le problème du reboot en single user, c'est  que  n'importe  qui  peut
  alors réussir à passer sur la machine en root. Pour les entreprises ou
  les  universités,  cela  pose  un  problème  de  sécurité.   Certaines
  stations  Unix permettent de mettre un mot de passe dans l'EPROM de la
  machine. Linux permet de demander le mot de passe root même en _s_i_n_g_l_e_-
  _u_s_e_r.

  Pour  cela, vous devez récupérer les sources du programme init qui est
  lancé lors de l'amorçage du système. Au  début  du  programme  init.c,
  modifiez,  la définition de la constante _S_O_M_E___U_S_E_R pour qu'elle ait la
  valeur 2, recompilez init, et ré-installez-le.

  Cette première solution peut toutefois s'avérer être insuffisante  car
  une  personne  peut  toujours  booter  sur  un  autre périphérique (en
  utilisant l'option root = MonLinux).

  En utilisant Lilo, pas de problème ! Il  suffit  alors  d'ajouter  les
  lignes   suivantes   pour   chacune   des   images   dans  le  fichier
  /etc/lilo.conf :

  password = le mot de passe en clair
  restricted

  (pensez à mettre ce fichier en lecture seule pour le super-utilisateur
  et aucun droit pour les autres !)

  Le boot normal de chaque image se passe sans problème et sans demander
  le mot de passe (important si l'on veut que la machine redémarre seule
  en  cas  de  pépin  :  EDF,  reboot à distance, ...) mais si l'on veut
  passer des paramètres au noyau lors du boot, lilo demande alors le mot
  de passe.

  1155..44..  CCoonnssoolleess vviirrttuueelllleess -- aassppeeccttss pprraattiiqquueess

  LLiinnuuxx  vous  permet de travailler en même temps sur plusieurs fenêtres
  textes. Pour passer de l'une à l'autre, fais Alt +  Fn  ou  n  est  le
  numéro  de  la  fenêtre  virtuelle  et  Fn une touche de fonction (par
  exemple F1, F2 ...). Vous pouvez configurer le nombre de fenêtres dans
  le fichier /etc/inittab.

  Quand vous êtes sous X, la combinaison devient Ctrl + Alt + Fn. Il est
  alors possible de retourner sous X en  accédant  ainsi  à  la  console
  qu'il  emploie  (la  première  "libre",  c'est-à-dire non gérée par un
  getty).

  Utiliser maj + pages (touches "SHIFT" et "page  précédente"  ou  "page
  suivante") pour "remonter". Ceci fonctionne aussi sous xterm.

  1155..55..  CCoonnssoolllleess vviirrttuueelllleess -- aassppeeccttss tthhééoorriiqquueess

  1155..55..11..  PPrriinncciippee

  Les  consoles   virtuelles  sont   des  périphériques.  Elles  sont au
  nombre de 63 (ou plus, ou moins,  si l'on change ça à  la  compile  du
  noyau).   Elles  correspondent   aux  fichiers  « spéciaux » tty1  ...
  tty63 du répertoire /dev.
  Maintenant, pour pouvoir les  utiliser, il faut  pouvoir  attacher  un
  processus  à  ce  terminal.  C'est   le  rôle des utilitaires tels que
  agetty.  Il est  d'ailleurs interessant  de suivre  (à l'aide  d'un  «
  top ») l'évolution des processus lors du login :

  Tout  d'abord,   agetty  (de  propriétaire  root)   vous demande votre
  login. Dès que  vous appuyez sur entrée, agetty   lance  le  programme
  login (toujours de propriétaire root) et se termine.

  Login (attaché à  la VC puisqu'héritant de  agetty) vous demande votre
  mot   de  passe.   Il   lance   alors   votre   shell  de   login  (de
  propriétaire « vous »).

  Vous  pouvez   noter  que  quand   vous  terminez votre  session (i.e.
  votre shell de login), un agetty est relancé.

  1155..55..22..  CCoonnffiigguurraattiioonn

  C'est  là qu'intervient  le fichier  inittab. Init  (de PID  1), comme
  vous  le  savez est le processus ancêtre de tous vos processus.  Comme
  c'est le premier processus, c'est lui qui  se  charge  de  lancer  les
  agetty.  Il   se   sert   pour  cela   du   fichier  de  configuration
  /etc/inittab.

  Entre autres choses, ce fichier contient des lignes du type :

  ______________________________________________________________________
      c1:1235:respawn:/sbin/agetty 38400 tty1 linux
  ______________________________________________________________________

  Pour une explication, se référer  à la page de man  d'inittab(5).   Ca
  veut   dire  en  gros  qu'init   lance  un agetty sur  /dev/tty1 qu'il
  relance chaque fois qu'il meurt  (respawn) avec un  type  de  terminal
  LLiinnuuxx pour les cas où on est dans les « runlevels » 1,2,3 ou 5.

  Donc,  il   faut  mettre  une  ligne   de ce type pour  chaque console
  virtuelle.

  On voit ici qu'il y a autant de  agetty  de  lancés  que  de  consoles
  virtuelles   utilisables,  et   qu'on  est limité  par  ce nombre  des
  lignes dans inittab (sauf si l'on lance 63 agetty...).

  Il  existe   une   autre    méthode,   c'est   l'allocation    de   VC
  dynamiquement. Cela se fait grâce à un petit démon (cspawnd)

  ftp://ftp.lip6.fr/pub/linux/sunsite/utils/console/dynamic-
  vc-1.1.tar.gz

       cspawnd is normally started in  rc.local as a daemon that is
       signaled by  the kernel  when the  console user  presses the
       Spawn_Console key (see below). Upon receipt of a signal from
       the  kernel, cspawnd  activates the  newly allocated  VC and
       spawns a getty  process to enable the user to  login. In its
       default  configuration,  it  also attempts  to  periodically
       deallocate unused VCs.

  Il  convient alors  de  laisser   une  VC   gérée   par  la   première
  méthode, les autres étant alouées dynamiquement.

  1155..55..33..  LLeess ttoouucchheess

  Maintenant,  il   faut  pouvoir  passer d'une  VC à  l'autre. C'est le
  noyau  qui  s'en  charge.  Quand une  touche  « ConsoleN »  (N=1...63)
  est  frappée,  Le  noyau fait correspondre la VC numéro N à la console
  (la vrai).

  Il   y    a   aussi   «  Decr_Console  »,   «   Incr_Console   »   qui
  respectivement,  incrémente  et  décrémente le  numéro de la console ;
  ainsi  que  Last_Console qui  fait  passer  à  la   sernière   console
  utilisée.  Cspawnd   rajoute  la  touche  « Spawn_Console » (voir plus
  haut).

  Il ne reste plus qu'a faire  correspondre ceci a des touches  (ou  des
  combinaisons  de   touches)  du   clavier.  Cela   est  fait   grâce à
  l'utilitaire  loadkeys (lancé  par init  au  boot   dans  un   fichier
  /etc/rcXXX)   Cet  utilitaire   prend   en paramètre  un fichier  .map
  (sûrement   /usr/lib/kbd/keytables/fr-lat1.map    pour    vous)    qui
  contient des lignes du style :

                   keycode  87 = F11 F11 Console_23
   control         keycode  87 = F11
   alt             keycode  87 = Console_11
   control alt     keycode  87 = Console_11

  Bien sûr,  vous pouvez retrouver  tout ceci dans  les pages de  man et
  toutes  les  aides  en  ligne  mises  à  votre   disposition.   Citons
  loadkeys(8), init(8), inittab(5), cspawnd(8) ainsi que les fichiers du
  répertoire /usr/src/linux/Documentation.

  1155..66..  FFrraanncciissaattiioonn

  1155..66..11..  llooccaallee //// nnllss

  Les « locales » sont un système permettant de gérer le plus proprement
  possible  les  différences de langue et de style des utilisateurs. Par
  exemple, des francophones préfèrent écrire 3,14 plutôt  que  3.14,  ne
  notent  pas  les dates comme les Australiens (qui ne le font pas comme
  les États-Uniens), etc. Chaque utilisateur doit donc  pouvoir  choisir
  une  locale  qui  lui convienne et les applications bien faites (rares
  sont celles qui gèrent complètement les locales mais  nombreuses  sont
  celles   qui   les   utilisent   au  moins  un  peu)  s'adaptent  sans
  recompilation.  En  somme,  il  s'agit  de  mettre   les   préférences
  nationales  en  dehors  de  l'application,  comme  avec  le système de
  ressources du Machinetoc.

  Si vous êtes programmeur, vous  pouvez  consulter  le  locale-tutorial
  (distributions/jurix/source/libc/nls ou sunsite/utils/nls) ou le Mini-
  HOWTO sur les Locales. Si vous êtes simple  utilisateur,  vous  pouvez
  connaitre les locales installées sur votre système avec locale -a (les
  noms semblent peu standardisés, vous aurez  des  chaînes  du  genre  «
  fr_FR  »  ou  «  fr_FR.ISO8859-1  »)  et  en sélectionner une avec les
  variables d'environnement comme LANG ou LC_CTYPE (man  locale  donnera
  peut-être quelque chose).

  Si vous êtes administrateur d'une machine, que les locales ne marchent
  pas comme vous le souhaitez, lisez le Mini-HOWTO sur les Locales et/ou
  ce modeste texte.

  Si  votre  Linux  n'est  pas  venu  avec une installation correcte des
  locales (je ne crois pas qu'il existe une  bonne  distribution  de  ce
  point de vue), vous avez deux solutions. Je n'ai testé que la première
  et elle ne semble marcher qu'avec un noyau supérieur ou égal à 2.0  et
  une libc version 5.2.18 ou supérieure.

  Première  solution : compiler les programmes de la libc et utiliser le
  paquetage WG15-collection.

  Pour cela, vous devez récupérer les sources de la libc. Il  n'est  pas
  nécessaire  de  la compiler en entier, juste les programmes de gestion
  des locales, qui permettent notamment de produire un fichier binaire à
  partir du source d'une locale. Pour résumer l'installation :

  Récupérer      libc     (ici     5.2.18),     par     exemple     dans
  ftp://ftp.lip6.fr/pub/linux/GCC.

  (passer root)
  cd /usr/src
  mkdir libc-5.2.18
  chown <USERNAME> libc-5.2.18
  (quitter root)
  cd libc-5.2.18
  tar -xzvf /usr/tmp/libc-5.2.18.tar.gz
  cd include
  ln -s /usr/src/linux/include/asm .
  ln -s /usr/src/linux/include/linux .
  cd ../libc

  Et là vous pouvez lire les instructions dans  le  README  et  faire  «
  ./configure » (« make depend » est long et ne semble pas nécessaire si
  vous voulez juste les locales)

  Si vous ne voulez pas compiler toute la libc, arrêtez-vous là et :

  cd locale
  make SHARED= programs
  (passer root)
  mv localedef /usr/local/bin
  mv locale /usr/local/bin
  (quitter root)

  Vous avez alors les deux programmes importants. Vous pouvez maintenant
  générer des locales binaires à partir des sources.

  Une   bonne   collection   de   sources  se  trouve  dans  le  fichier
  WG15-collection.linux.tar.gz   qu'on    trouve    par    exemple    en
  ftp://ftp.lip6.fr/pub/linux/GCC  (il doit son nom à un « working group
  » Posix).

  Dans ce fichier, une fois détaré,  il  y  a  une  bonne  documentation
  (Intro).  Si vous ne voulez pas la lire, ce qu'il faut faire est :

  (passer root)
  cd charmaps
  mkdirhier /usr/share/nls/charmap
  cp ISO_* /usr/share/nls/charmap
  cd ../locales
  mkdirhier /usr/share/nls/locale
  cp POSIX ??_* /usr/share/nls/locale
  mkdirhier /usr/share/locale
  (la ligne suivante est a cause de ce qui semble etre une bogue dans la
  distribution)
  localedef -c -i /usr/share/nls/locale/en_DK -f ISO_8859-1:1987 en_DK
  (plein de message d'erreurs du genre "item `yesstr' of category
  `LC_MESSAGES' undefined" a ignorer)
  localedef -c -i /usr/share/nls/locale/fr_FR -f ISO_8859-1:1987 fr_FR
  (quitter root)

  Vous pouvez tester avec locale -a que la nouvelle locale est désormais
  connue. C'est tout. Les utilisateurs peuvent  désormais  utiliser  les
  variables d'environnement des locales comme LANG ou LC_CTYPE.

  Deuxième méthode, que je n'ai pas réussi à faire fonctionner :

  Récupérer  nslutils  (aujourd'hui nlsutils-0.5.tar.gz) par exemple (il
  semble  nécessaire  de  récupérer  des   fichiers   d'en-têtes   comme
  localeinfo.h dans la libc).

  make
  make install

  Pour tester votre installation des locales, vous pouvez vous servir de
  Perl  5.003  (c'est  la  première  version  de  Perl  qui  teste   que
  l'installation  est correcte et produit un message d'erreur autrement)
  ou ce programme :

  #include <stdio.h>
  #include <ctype.h>
  #include <string.h>
  #include <locale.h>
  #include <sys/types.h>
  #define STRING "beto\b"

  void main ()
  {
      int i;
      u_char c;
      printf ("Setting locale: %s\n", setlocale(LC_ALL, ""));
      for (i=0; i<strlen(STRING); i++)  {
         c = STRING[i];
         printf ("%c (%d) is %s\n",
            c, (int)c, isprint((int)c)?"printable":"non-printable");
       }
  }

  Il ne doit pas afficher _S_e_t_t_i_n_g  _l_o_c_a_l_e_:  _(_n_u_l_l_)  et,  avec  la  bonne
  locale  française,  doit  trouver  que  tous  les  caractères, sauf le
  dernier, sont « printables ».

  Certains outils GNU commencent à  être  francisés.  Pour  avoir  cette
  possibilité, ajoutez dans votre .bashrc les lignes suivantes :
  export LC_CTYPE=ISO-8859-1
  export LANG=fr

  1155..66..22..  iissppeellll

  _i_s_p_e_l_l  est  un correcteur orthographique, en français. Vous pouvez le
  récupérer sur ftp.lip6.fr dans /pub/ispell. Il est également  possible
  de  récupérer  un  dictionnaire  français pour _i_s_p_e_l_l sur le même site
  dans le répertoire /pub/ispell/francais.

  1155..66..33..  LLeess aacccceennttss ssoouuss bbaasshh

  Ajoutez dans le fichier .inputrc les lignes suivantes :

  set meta-flag on
  set convert-meta off
  set output-meta on

  1155..66..44..  lleessss

  Il est très désagréable de ne pas avoir les accents lorsque l'on  fait
  un  _l_e_s_s ou un _m_o_r_e d'un fichier. Pour que ce problème ne se pose pas,
  rajouter :

  export LESSCHARSET=latin1

  dans le fichier /etc/profile.

  _l_e_s_s permet aussi d'examiner le contenu de divers  types  de  fichiers
  (less toto.tar.gz ...) :

  export LESSOPEN="|lesspipe.sh %s"

  Placer le script suivant dans un répertoire dont le nom figure dans le
  PATH :

  #!/bin/sh

  lesspipe() {
    case "$1" in
    *.tar) tar tvvf $1 2>/dev/null ;; # View contents of .tar and .tgz files
    *.tgz) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
    *.tar.gz) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
    *.tar.Z) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
    *.tar.z) tar tzvvf $1 2>/dev/null ;;
    *.Z) gzip -dc $1  2>/dev/null ;; # View compressed files correctly
    *.z) gzip -dc $1  2>/dev/null ;;
    *.gz) gzip -dc $1  2>/dev/null ;;
    *.zip) unzip -l $1 2>/dev/null ;;
    *.lha) lha -v $1 2>/dev/null ;;
    *.arj) arj l $1 2>/dev/null ;;
    *.1|*.2|*.3|*.4|*.5|*.6|*.7|*.8|*.9|*.n|*.man) FILE=`file -L $1` ; # groff src
      FILE=`echo $FILE | cut -d ' ' -f 2`
      if [ "$FILE" = "troff" ]; then
        groff -s -p -t -e -Tascii -mandoc $1
      fi ;;
    esac
  }

  lesspipe $1

  1155..66..55..  FFoorrmmaattaaggee ddee tteexxtteess

  Pour _g_s et _x_d_v_i, il  faut  utiliser  des  options  spéciales  (sur  ma
  machine,  ce  sont  des  alias). En effet, ils sont souvent configurés
  pour un papier de taille anglo-saxonne.

  Ces options sont les suivantes :

  gs -sPAPERSIZE=a4
  xdvi -paper a4
  ghostview -a4

  Pour que _d_v_i_p_s convertisse les documents dans un format papier a4,  il
  faut  spécifier dans le fichier config.ps (le chemin varie en fonction
  des versions de LaTeX) :

  @ a4 210mm 297mm
  @+ ! %%DocumentPaperSizes: a4
  @+ %%PaperSize: a4
  @+ %%BeginPaperSize: a4
  @+ a4

  1155..66..66..  eellmm

  Pour que votre courrier soit en  8  bits  (avec  accents)  sans  avoir
  besoin  de  l'encapsuler  via  MIME ou autre, ajoutez ces trois lignes
  dans votre fichier ~/.elm/elmrc :

  charset = iso-8859-1
  displaycharset = iso-8859-1
  textencoding = 8bit

  1155..66..77..  tteellnneett

  Il peut arriver que lors d'une  connexion  distante  _v_i_a  telnet,  les
  accents ne passent pas. Dans ce cas, utiliser l'option -L de telnet.

  1155..77..  TTeeXX eett lleess ppoolliicceess ddee ccaarraaccttèèrreess

  Certains  personnages  indélicats  se  sont  permis  de bidouiller les
  polices de caractères Computer Modern sans en changer  le  nom  ET  CE
  CONTRAIREMENT  A  TOUS  LES  COPYRIGHTS de Knuth. Ceci est EXTREMEMENT
  grave  parce  que  tout  document  typographie  avec  ces  polices  de
  caractères n'aura pas le meme look qu'avec les VRAIES Computer Modern.
  Or, malheureusement,  ces  polices  de  caractères  fautives  ont  été
  livrées sur plusieurs CDs Linux. Comme nous travaillons quasiment tous
  avec des CDs slackware, il convient de faire extremement attention.

  C'est pourquoi que vous devriez vérifier votre  système.   Pour  cela,
  c'est simple, un bon vieux terminal et deux minutes de temps :

  ·  lancer tex

  ·  Taper au prompt **

        \setbox0=\hbox{ho}\showbox0

  ·  Si TeX repond:

     > \box0=
     \hbox(6.94444+0.0)x10.55559
     ! OK.
     <*> \setbox0=\hbox{ho}\showbox0
     ?

  c'est  gagné,  vous  avez  les bonnes polices de caractères (la valeur
  clef à regarder, c'est le 10.55559). Il suffit alors de  repondre  `x'
  pour que TeX se termine.

  Dans  le  cas  contraire,  votre  système  est  vérolé.  Il  suffit de
  récupérer les mises à jour et le tour est joué.

  1155..88..  UUnnee ccaarrttee ssoonn bbiieenn ccoonnffiigguurrééee

  Lorsque l'on compile et que l'on se sert d'une carte son  sous  LLiinnuuxx,
  la  grande  question  est  de  savoir  si  la  carte  est correctement
  configurée. Pour cela, il existe un fichier (/dev/sndstat)  qui  donne
  toutes les informations sur la configuration de la carte :

  Sound Driver:3.5.4-960630 (Mon Nov 11 14:50:52 MET 1996 root,
  Linux gandalf 2.0.25 #3 Mon Nov 11 11:44:54 MET 1996 i486)
  Kernel: Linux gandalf 2.0.25 #3 Mon Nov 11 11:44:54 MET 1996 i486
  Config options: 0

  Installed drivers:
  Type 1: OPL-2/OPL-3 FM
  Type 2: Sound Blaster
  Type 7: SB MPU-401

  Card config:
  Sound Blaster at 0x260 irq 5 drq 1,5
  SB MPU-401 at 0x330 irq 5 drq 0
  OPL-2/OPL-3 FM at 0x388 drq 0

  Audio devices:
  0: Sound Blaster 16 (4.11)

  Synth devices:
  0: Yamaha OPL-3

  Midi devices:
  0: Sound Blaster 16

  Timers:
  0: System clock

  Mixers:
  0: Sound Blaster

  Pour  tester  la  bonne  marche  de  la carte son, il suffit d'envoyer
  quelques fichiers audio (.au) sur /dev/audio, etc.

  1155..99..  BBuugg ggcccc

  Certaines version de gcc (2.7.0 à 2.7.2 compris, mais pas  2.7.2.1  et
  postérieurs)  ont  un bug avec l'option -O2. Pour l'identifier, tester
  ce programme :

  /* sr_bug.c
   *
   * This program tests for a gcc bug.
   * To compile this test program:  gcc -O2 sr_bug.c
   *
   * Sometimes gcc for Intel CPUs generates bad code at optimization
   * level 2.  The bad code is 'almost right' and stay hidden inside
   * a program that seems to work - including the Linux kernel.
   * The bug is very old and has been reported.  As of 19-Dec-95,
   * the bug has not been fixed.
   *
   * If you change this code you should test it, because even a
   * tiny change will hide this elusive bug.  If you think you
   * fixed the bug, please run the original test just to make
   * sure. You can find the original test below, after the #if 0.
   * I wrote this version of the test to be user-friendly, and
   * it may not be as solid as the original.
   *
   * Some people who know more than I do:
   * davis@space.mit.edu (John E. Davis)
   * anlauf@crunch.ikp.physik.th-darmstadt.de (Harald Anlauf)
   * craigs@iii2.iii.net (Craig Shrimpton)
   *
   * User-friendly version by Albert Cahalan
   *
   */

  #include <stdio.h>

  int gcc_sr_bug(void){
    static int Array[3]; /* must be static (or global) */
    unsigned int B = 3;  /* must be unsigned 32-bit */
    int i;
    for(i=0; i<B; i++) Array[i] = i - 3;
    for(i=0; i<B; i++) printf(" %d,%d", i, Array[i]);
    return !Array[1];
  }

  int main(){
    printf("Testing for gcc bug...");
    if(gcc_sr_bug()){
      printf("\n\nBad code! Your compiler generates bad output.\n\n");
      printf("Add -fno-strength-reduce to your gcc command line\n");
      printf("or put it into your gcc config file, such as in\n");
      printf("/usr/lib/gcc-lib/i486-linux/2.7.0/specs.\n");
      exit(1);
    }else{
      printf("\nOK, no problem.\n");
      exit(0);
    }
  }

  1155..1100..  EEmmaaccss

  Emacs est un éditeur de texte très puissant car cohérent et extensible
  mais  consommateur  de ressources (processeur et mémoire).  La plupart
  de ceux qui commenceront à l'employer sérieusement, en  explorant  les
  documentations, ne pourront bientôt plus s'en passer.

  Voici un fichier de configuration de base :

  ;;
  ;; Fichier .emacs: initialisation d'emacs
  ;;   Fichier de base : Guide du Rootard
  ;;

  (display-time)                     ;; Pour avoir l'heure dans la barre d'etat
  (setq display-time-24hr-format t)  ;; Format 24 heures

  ;; Nouveaux modes
  (autoload 'c++-mode   "cplus-md" "C++ Editing Mode" t)
  (autoload 'perl-mode   "perl-mode" "Perl Editing Mode" t)
  (autoload 'c-mode "c-mode" "C Editing Mode" t)
  ; mieux vaudrait utiliser le "cc-mode"

  ;; Auto-Mode Settings : positionne le mode selon l'extension
  (setq auto-mode-alist
  (append '(("\.c$"  . c-mode)    ;; utilise le mode C++ meme pour C
  ("\.h$"  . c-mode)
  ("\.C$"  . c++-mode)
  ("\.H$"  . c++-mode)
  ("\.cc$" . c++-mode)
  ("\.C$"  . c++-mode)
  ("\.pl$" . perl-mode)           ;; Perl
  ("/tmp/snd\.[0-9]*" . text-mode);; Text (pour le mail)
  ("[Rr][Ee][0-9]*" . text-mode)
  ("\.ada$"  . ada-mode)          ;; Ada
  ("\.spec$"  . ada-mode)
  ("\.body$"  . ada-mode)
  ("makefile$" . makefile-mode)  ;; Makefile
  ("Makefile$" . makefile-mode)
  ("Imakefile$" . makefile-mode))
  auto-mode-alist))

  # Remapes varies
  (global-set-key "\eg" 'goto-line)       ;; ESC G = Goto line
  (global-set-key "\eo" 'overwrite-mode)

  (put 'eval-expression 'disabled nil)

  ;; Accents...
  (standard-display-european 1)
  (load-library "iso-syntax")

  ;; Sous X-Window, textes en couleurs (C/C++/Shell/Makefile,etc)
  (cond (window-system
  (setq hilit-mode-enable-list  '(not text-mode)
  hilit-background-mode   'light
  hilit-inhibit-hooks     nil
  hilit-inhibit-rebinding nil)
  (require 'hilit19)
  ))
  (if (not (equal window-system ""))
  (global-set-key "\C-?" 'delete-char))
  ))
  ;; mieux vaudrait employer font-lock

  Ce  fichier  peut  être  largement  amélioré.  Pour  en  savoir  plus,
  consultee la documentation d'Emacs (appuyer sur "control-H" puis "i"),
  qui est bien faite mais un peu grosse.

  Remarque : il est possible d'ajouter les lignes suivantes pour pouvoir
  se servir des accents lors de l'édition de fichiers en mode texte :

  (set-input-mode (car (current-input-mode))
                (nth 1 (current-input-mode))
                0)

  1155..1111..  VVeerrrroouuiillllaaggee ddeess ppoorrttss sséérriiee

  L'utilisation des ports série pose un problème de verrouillage : il ne
  faut pas que deux processus concurrents accèdent à un port série donné
  en même temps. Mais d'autre part, si on a un  port  série  sur  lequel
  tourne  un  getty  pour  traiter des appels entrants, on voudrait bien
  quand même pouvoir utiliser le  port  série  pour  passer  des  appels
  sortants.

  Pour  résoudre  ce problème, il y a deux approches. La première, c'est
  le  verrouillage  par  le  noyau.  Elle  utilise  deux   périphériques
  différents  pour  accéder à un port série : /dev/ttySn pour les appels
  entrant (le getty), et /dev/cuan pour les  appels  sortant.  Quand  le
  getty  tente d'ouvrir /dev/ttySn, il est bloqué jusqu'à ce qu'un appel
  entrant soit reçu et que le modem le signale par la ligne DCD du  port
  série.

  Tant que le getty est bloqué dans l'appel système open, on peut encore
  utiliser  le  périphérique  /dev/cuan   pour   les   appels   sortants
  (évidemment, le getty reste bloqué lorque DCD est activée pour l'appel
  sortant...)

  D'autre part, une fois que /dev/cuan est ouvert,  un  processus  d'une
  autre  session  ne  peut  pas  l'ouvrir (si le système est corretement
  configuré -- voir  l'option  session_lockout  de  setserial(8).)  Cela
  évite  que  deux  processus  tentant indépendamment de passer un appel
  sortant se trouvent à écrire simultanément sur le port série.

  La seconde technique est celle  des  "lock-files"  (fichiers-verrous).
  Elle  consiste,  pour  chaque  processus  qui utilise un port série, à
  écrire son PID dans un fichier spécial. De cette façon, quand un autre
  process veut utiliser le même port série, il vérifie la présence de ce
  fichier, le trouve, lit le  PID  qui  y  est  écrit,  vérifie  que  le
  processus  correspondant  existe,  et  sait donc que le port série est
  occupé et qu'il ne peut pas l'utiliser. Dans ce cas, on n'utilise  que
  les /dev/cuan.

  Chacune  des  deux  approches a ses avantages et ses inconvénients. La
  méthode de verrouillage par le noyau nécessite d'employer un modem  en
  mode  auto-réponse,  et  autorise  l'ouverture  du  port  série par un
  processus qui veut passer un appel  sortant  entre  le  moment  où  le
  téléphone sonne et le moment où les modems on fini de négocier (ce qui
  peut prendre une dizaine  de  secondes.)  La  méthode  des  lock-files
  nécessite  une configuration homogène des logiciels utilisés (tous les
  logiciels doivent chercher et mettre le  lock-file  au  même  endroit,
  s'entendre  sur  le format du PID qui y est inscrit...) Elle nécessite
  aussi que le getty vérifie périodiquement l'existence du lock-file, et
  il  peut donc "rater" un appel entrant entre le moment où un processus
  libère le port série et celui où il vérifie à nouveau la  présence  du
  lock-file.  Il  est  aussi  possible  qu'un processus sortant arrive à
  créer le lock-file entre le moment où le getty  détecte  un  appel  et
  celui où il crée le lock-file pour cet appel.

  Le  choix  d'une méthode est, finalement, une décision individuelle de
  chaque administrateur, sachant que  l'approche  "lock-file"  est  plus
  souple, mais moins élégante et plus délicate à mettre en oeuvre que le
  verrouillage par le noyau.

  1155..1122..  MMiinniitteell

  Il est fort agréable de pouvoir se connecter sur le Minitel.  Récupère
  le  programme xtel de Pierre Ficheux. Il s'agit d'un émulateur Minitel
  achtement cool à utiliser.

  Vous  pouvez  le  trouver   sur   ftp.lip6.fr   dans   le   répertoire
  /pub/X11/videotext/xtel.

  1155..1133..  FFaaxx

  Envoyer  des  documents  par  FAX est tout à fait possible. Pour cela,
  utilisez par exemple _H_y_l_a_f_a_x.

  Il  se  trouve  sur  le   site   ftp.funet.fi   dans   le   répertoire
  /pub/mirrors/sgi.com/sgi/fax/source.

  1155..1144..  MMoodduulleess CChhaarrggeeaabblleess

  Cette partie s'inspire allégrement de l'article que j'ai écris dans le
  journal « Les échos de Linux », au mois de Juillet 96.

  1155..1144..11..  SSttrruuccttuurree dduu nnooyyaauu

  Le noyau d'un système Unix peut être représenté  sous  la  forme  d'un
  objet  monolythique.  Toutefois,  un  tel objet possède l'inconvénient
  d'être gros et statique. A chaque fois que  l'on  désire  rajouter  un
  nouveau  périphérique,  il  est  nécessaire de recompiler le noyau. De
  plus,  si  l'on  n'utilise  certains  gestionnaires  particuliers  que
  rarement,  on est obligé de l'avoir dans le noyau, ce qui a tendance à
  consommer de la mémoire.

  1155..1144..22..  QQuu''eesstt--ccee qquu''uunn mmoodduullee cchhaarrggeeaabbllee ??

  Les modules chargeables, permettent de joindre l'utile à l'agréable en
  ayant un noyau le plus petit que possible, charge à la demande ce dont
  il a besoin, d'une manière manuelle par le  super  utilisateur  de  la
  machine, soit d'une manière automatique.  De cette manière, le gain de
  ressources est non négligeable.

  La première question que l'on peut se poser, c'est : «  Pourquoi  deux
  techniques de chargement ? »

  La  première technique est manuelle : il faut charger ou décharger les
  modules à la main. La deuxième est automatique, grâce à  l'utilisation
  d'un  démon  spécialisé  qui  est  l'esclave du noyau et qui charge et
  décharge les modules pour lui.  En  fait,  la  version  1.2  de  Linux
  n'offrait  que la possibilité d'un chargement manuel qui est limité au
  super-utilisateur de la machine et qui est assez lourd à manipuler. Au
  fil  du développement de la version 2.0, un nouveau système implémenté
  par  Bjorn  Ekwall  permit  d'éffectuer  un  chargement  dynamique  et
  automatique des modules.

  1155..1144..33..  CCoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu

  Lors  de  la  compilation du noyau, il est nécessaire de spécifier des
  options  particlières   pour   activer   l'utilisation   des   modules
  chargeables :

  ______________________________________________________________________
  gandalf# make config
  *
  * Loadable module support
  *
  Enable loadable module support (CONFIG_MODULES) [Y/n/?]
  Set version information on all symbols for modules (CONFIG_MODVERSIONS) [N/y/?]
  Kernel daemon support (e.g. autoload of modules) (CONFIG_KERNELD) [Y/n/?]

  ______________________________________________________________________

  Voici le détail de ces trois options :

  ·  CONFIG_MODULES  :  active le mécanisme de modules chargeables. Sans
     cette options, ils ne fonctionneront pas sur votre système.

  ·  CONFIG_MODVERSIONS : si vous laissez cette option à N (par défaut),
     vous devrez recompiler les modules à chaque mise à jour du noyau de
     la machine. Cela signifie que des modules compilés  pour  un  noyau
     2.0.n ne fonctionneront pas avec un module compilé pour 2.0.n+1. Si
     vous activez cette option,  les  modules  pourront  être  lancés...
     toutefois, ce n'est pas vraiment conseillé.

  ·  CONFIG_KERNELD  : cette option active le chargement automatique des
     modules. Vous devez également activer les  IPC  Système  V  car  le
     noyau et le démon communiquement via des files de messages.

  Une fois fois configuré, il vous suffit de lancer la compilation ainsi
  que l'installation :

  ______________________________________________________________________
  gandalf# make dep ; make clean
  gandalf# make zImage
  gandalf# make modules ; make modules_install
  ______________________________________________________________________

  Une fois ces opérations effectuées, les modules se trouvent alors dans
  le  répertoire  /lib/modules/x.y.z  où  x.y.z  correspond au numéro de
  version du noyau. Il ne nous reste plus à voir que le chargement.

  Note importante : tous les outils de  manipulation  des  modules  sont
  archivés dans un fichier modules-2.0.0.tar.gz dans le répertoire v2.0.
  Ils sont installés par défaut avec les distributions  standards,  mais
  il est important d'utiliser la bonne version.

  1155..1144..44..  CChhaarrggeemmeenntt :: mméétthhooddee mmaannuueellllee

  Le chargement manuel est basé sur trois commandes :

  ·  insmod : insère un module dans le noyau ;

  ·  rmmod  : décharge un module, s'il plus aucun processus ne l'utilise
     ;

  ·  lsmod : affiche la liste des modules chargés.

  Leur utilisation oblige d'être en super-utilisateur. Voici un  exemple
  d'utilisation :

  ______________________________________________________________________
  gandalf# insmod nfs.o
  gandalf# lsmod
  Module:        #pages:  Used by:
  nfs               12            4
  gandalf# mount -t nfs /truc /mnt
  gandalf# lsmod
  Module:        #pages:  Used by:
  nfs               12            5
  gandalf# cd /mnt
  gandalf# cd /
  gandalf# umount /mnt
  Module:        #pages:  Used by:
  nfs               12            4
  gandalf# ps axu | grep nfs
  root      5535  0.0  0.0     0     0  q2 SW  17:15   0:00 (nfsiod)
  root      5536  0.0  0.0     0     0  q2 SW  17:15   0:00 (nfsiod)
  root      5537  0.0  0.0     0     0  q2 SW  17:15   0:00 (nfsiod)
  root      5538  0.0  0.0     0     0  q2 SW  17:15   0:00 (nfsiod)
  root      5557  0.0  0.4   864   300  q2 S   17:16   0:00 grep nfs
  gandalf# kill -9 5535 5536 5537 5538
  gandalf# lsmod
  gandalf# rmmod nfs.o
  ______________________________________________________________________

  Il  est nécessaire de "killer" les 4 démons nfsiod car ils sont lancés
  dès que NFS est activé. Comme vous  pouvez  le  voir,  ces  opérations
  deviennent  relativement  pénibles.  C'est  pour  cette  raison que le
  système de chargement automatique a été crée.

  1155..1144..55..  CChhaarrggeemmeenntt aauuttoommaattiiqquuee :: kerneld

  1155..1144..55..11..  IInnttrroodduuccttiioonn

  Le système de chargement automatique de modules permet de  réduire  au
  minimum  la  taille  de  son  noyau. Le principe de fonctionnement est
  particulièrement simple : un démon en mode utilisateur est à  l'écoute
  des  ordres  du noyau (via une file de message de type IPC Système V).
  Lorsque un processus essaye d'accéder à une ressource système (via  un
  appel  système open, etc...), le noyau envoie l'ordre de chargement du
  module à kerneld.  Une  fois  le  message  reçu,  kerneld  exécute  un
  modprobe   pour   charger   les   modules   nécesaires  :  Schémas  du
  chargement/déchargement des modules avec kerneld

  1155..1144..55..22..  CCoonnsseeiillss ppoouurr llaa ccoommppiillaattiioonn dduu nnooyyaauu

  Par contre, lors de la compilation du noyau,  il  est  nécessaire  d'y
  mettre  au  moins le support pour permettre l'amoçage de la machine et
  le montage de la racine de votre système  de  fichiers  (par  exemple,
  support  IDE  +  ext2fs). Vous pouvez y mettre tout le reste en module
  (carte son, systèmes de fichiers, carte SCSI, etc).

  1155..1144..55..33..  MMiissee eenn ppllaaccee

  CCeettttee ppaarrttiiee ddee mmooddiiffiiccaattiioonn nn''eesstt vvaallaabbllee qquuii ssii llaa  mmaacchhiinnee  nn''ééttaaiitt
  ppaass  ppoouurrvvuuee  ddee  kerneld.  Les nouvelles distributions effectuent une
  installation tout à fait correcte.

  Pour réaliser la mise en place du système de chargement de modules, il
  est  nécessaire  d'effectuer  certaines  modifications au niveau de ta
  configuration. En effet, il est nécessaire lors de  l'amorçage  de  la
  machine  de lancer le démon kerneld et de réaliser une espèce de liste
  des dépendances des modules : certains modules ne peuvent être  lancés
  avant  que d'autres ne le soient. Dans un premier temps, il faut créer
  le fichier /etc/rc.d/rc.modules dans lequel, mettre :

  ______________________________________________________________________
  # Modules

  #
  # Création d'un lien logique pour le noyau courant
  #
  #
  /bin/rm -f /lib/modules/current
  ln -sf /lib/modules/`uname -r` /lib/modules/current
  #
  # Création des dépendances
  if [ \! -r /lib/modules/current/modules.dep ]
  then
          echo "Creating module dependencies"
          /sbin/depmod -a
  fi
  #
  # Chargement des modules d'amorçage...
  #
  if [ -x /sbin/kerneld ]
  then
          if find /lib/modules/boot -type f -o type l > /dev/null 2>&1
          then
                  echo "Loading boot-time modules"
                  /sbin/modprobe -a -t boot \*
          fi
  else
          echo "Loading modules"
          /sbin/modprobe -a \*
  fi
  #
  # Si vous possédez d'autres types de démons kerneld à lancer...
  #
  if [ -x /sbin/kdsound ]
  then
          echo "Starting sound daemon"
          /sbin/kdsound &
  fi
  ______________________________________________________________________

  Cela permet de générer la dépendance de vos modules à chaque fois  que
  amorcez  votre  machine. Ensuite, dans le fichier /etc/rd.d/rc.S (peut
  dépendre de la distribution...), il convient d'ajouter :

  ______________________________________________________________________

  # Start update.
  /sbin/update &

  # *** A AJOUTER ***
  # Lancement de kerneld le plus tôt possible, de telle manière
  # que les modules de systèmes de fichiers puissent être chargés
  if [ -x /sbin/kerneld ]
  then
          echo "kerneld running"
          /sbin/kerneld
  fi

  # Un peu de ménage
  cat /dev/null > /var/adm/utmp

  # Lancement du script des modules
  if [ -f /etc/rc.d/rc.modules ]; then
          /etc/rc.d/rc.modules
  fi
  ______________________________________________________________________

  Une fois ces modifications effectuées et la  machine  réamorcée,  tout
  doit  être  en place. Si kerneld permet de charger automatiquement les
  modules, il permet également de les décharger  au  bout  d'un  certain
  temps  de  nom utilisation. Par défaut, si aucun processus n'accède au
  module pendant plus de 60 secondes, il est  automatiquement  déchargé.
  Il  est  possible  de  modifier cette valeur en rajoutant le paramètre
  delay=Nb_Secondes à kerneld où Nb_Secondes est le délai en  nombre  de
  secondes.

  1155..1144..55..44..  LLee ffiicchhiieerr //eettcc//ccoonnff..mmoodduulleess

  Il peut arriver qu'il soit nécessaire de configurer un dernier fichier
  : le fichier /etc/conf.modules. Ce fichier contient les chemins où  se
  trouvent les modules devant être chargés et ensuite des alias pour les

  modules. Si vous n'avez pas ce fichier, vous pouvez le créer avec :

  ______________________________________________________________________
  gandalf# /sbin/modprobe -c | grep -v '^path' >/etc/conf.modules
  ______________________________________________________________________

  Il peut arriver que lors du premier amorçage vous obteniez ce  message
  :

  Cannot locate module for net-pf-3
  Cannot locate module for net-pf-4
  Cannot locate module for net-pf-5

  Pas de panique ! Ce message n'est pas méchant et pour ne plus l'avoir,
  ajouter dans le fichier /etc/conf.modules :

  ______________________________________________________________________
  alias net-pf-3 off
  alias net-pf-4 off
  alias net-pf-5 off
  ______________________________________________________________________

  Il  peut  arriver  que  certains  périphérifériques  aient  besoin  de
  certains paramètres particulier. Consultez le document Kernel HowTo.

  1155..1144..55..55..  QQuueellqquueess rrééfféérreenncceess

  Vous pouvez consulter ces références pour plus d'information :

  ·  _h_t_t_p_:_/_/_w_w_w_._p_i_._s_e_/_b_l_o_x_/_m_o_d_u_l_e_s_/_i_n_d_e_x_._h_t_m_l  :  site officiel pour les
     archives des modules ;

  ·  tout miroir des sources Linux ;

  ·  Kerneld Mini Howto.

  1155..1144..66..  NNoonn aaccttiivviittéé dd''uunnee mmaacchhiinnee

  Le programme « Energy Star  »  lancé  à  l'initiative  de  l'EPA  (  «
  Environmental Protection Agency » américain) a pour objet principal de
  diminuer la consommation éléctrique des  systèmes  inactifs.  Certains
  matériels peuvent parfois voir leur durée de vie augmentée.

  Linux  offre  la  possibilité d'utiliser des équipements conformes. On
  peut par exemple  programmer  une  touche  ou  un  menu  qui,  sur  un
  portable,  stoppe la rotation des disque, arrête l'écran et ralenti le
  système.

  Le choix des délais d'inactivité avant une suspension est fonction  de
  l'utilisation  du  système.  Noter  également que tous les systèmes ne
  gèrent pas  ces  fonctionnalités  et  que  tous  les  systèmes  ne  se
  conportent pas de la même façon d'un constructeur à l'autre.

  Les  informations  ci dessous sont données dans l'espoir d'être utiles
  mais sont données SANS AUCUNE GARANTIE quand au bon fonctionnement  de
  votre  système après les avoir suivi. Si votre petite amie vous largue
  parce que votre disque dur  émet  des  bruits  bizzares  ou  si  votre
  propriétaire  vous  expluse après que votre écran a mis le feu à votre
  appartement, vous en avez l'entière responsabilité.

  1155..1144..77..  DDiissqquuee dduurr

  L'arrêt  de  la  rotation  du  disque   dur   présente   un   avantage
  supplémentaire  à  ceux énoncés plus haut : celui de rendre le système
  moins bruyant.  Cependant, sur  Unix,  quelques  démons  accèdent  aux
  données sans réel besoin et ont tendance à réveiller le disque.

  Certains  BIOS  peuvent suspendre le disque après une non utilisation.
  Rechercher l'option "HDD Standby Timer". Avec les disques IDE, on peut
  utiliser l'utilitaire hdparm(8) qui fait la même chose :

          $ hdparm -S 120   -- arrete le disque apres 10 minutes (120 x 5s)
          $ hdparm -Y       -- suspend le disque tout de suite

  Si  le  disque  ne veut jamais s'arrêter en mode normal (mais qu'il le
  fait bien par exemple en mode « single user »)  ou  s'il  reprend  son
  activité  sans raison apparente, c'est que des programmes continuent à
  lire et écrire sur le disque sans que vous  ne  fassiez  quoi  que  ce
  soit.  Ces programmes (démons) sont normalement lancés au boot, le jeu
  consiste à les détecter et les reparamétrer.

  Pour la détection, il faut que vous aillez un moyen de surveillez  les
  accès  *physiques*  au  disque dur, que ce soit au bruit d'un accès ou
  une led d'activité. Ensuite, voici trois méthodes pour rechercher  les
  agitateurs :

  ·  Tuer  tous  les  programmes,  un par un, en commençant par ceux qui
     sont les plus  susceptibles  d'avoir  une  activité  disque.  Cette
     méthode  est  un  peu barbare et pas vraiment efficace à elle toute
     seule.

  ·  Lancer strace -p sur les numéros de processus des démons  suspects.
     Si  vous voyez une activité disque en même temps qu'une activité du
     processus, vous tenez probablement là un des coupables.   strace(1)
     vous   indique   également   quels  fichiers  sont  accédés  et  la
     périodicité des accès.

  ·  Utiliser les affichages "timeout" et "alarm" du programme  top  Ces
     champs ne sont pas présents par défaut mais vous pouvez les insérer
     (appuyez sur "o"). Le champs "timeout" indique le temps qu'il reste
     avant  qu'un appel à seclect(2) ne termine. Si vous le voyez passer
     à 0 sur un processus pendant un accès disque physique,  vous  tenez
     un  des coupables. Le champs "alarm" est moins utile, il représente
     la durée en secondes entrée comme argument à la  fonction  alarm(2)
     on  peut  mettre  ces  valeurs  en  corrélation avec une éventuelle
     périodicité des accès physiques.

  Voici une liste de démons ayant un comportement périodique susceptible
  de réveiller le disque.

  1155..1144..77..11..  ccrroonn

  Le démon cron(8) lance des programmes à certaines heures. Il n'est pas
  directement en cause dans les accès disques (il ne fait que des  accès
  en  lecture  pour  vérifier  que  ses tables n'ont pas changé mais ces
  information sont la plupart du temps dans le cache  disque)  Certaines
  distributions  insèrent dans la crontab(5) des processus lancés toutes
  les quelques minutes. Jetez un  coup  d'oeil  dans  les  crontabs  des
  utilisateurs   démons   (root,  news,  uucp...)  ou  dans  le  fichier
  /etc/crontab et faîtes le ménage.

  Dans certaines distributions, le programme "atrun"  est  lancé  toutes
  les  minutes. Il sert à exécuter des programmes à une date donnée avec
  la commande "at". Si vous ne vous en servez pas, désactivez  le  sinon
  essayez le démon "atd" du package "at-3.1.*"

  Conservez  les  lignes qui nettoient les logs et rassemblez les autour
  d'une même heure.

  1155..1144..77..22..  mmggeettttyy

  mgetty vérifie toutes les quelques minutes que le modem  répond  bien.
  Comme  il  note toutes ses actions dans un fichier de log (en fonction
  du paramètre "debug") cela entraine des accès disques non  désirables.

  Parade:  Mettre  une  période de vérification démesurément longue dans
  mgetty.config. Par exemple :

        modem-check-time 360000

  vérifie  toutes  les  100  heures.  Cette   option   n'a   pas   l'air
  désactivable.

  1155..1144..77..33..  llpprr NNGG

  "lpd"  vérifie  la  queue  et  l'activité  des  démon  toutes quelques
  dizaines de minutes.

  Parade : désactivez cette option dans /etc/lpd.conf :

         poll_time 0

  1155..1144..77..44..  aappaacchhee

  Le serveur maître "httpd" discute avec ses co-serveurs via le  fichier
  log/apache_status.

  Parade : lancez httpd via inetd.

  De  nombreux  commentaires  déconseillent d'utiliser apache avec inetd
  pour des raisons de performance (inetd doit forker un serveur  qui  va
  relire  et  analyser  sa  config  à chaque URL demandée) mais si votre
  serveur n'a pas énormément d'accès, c'est tout à fait jouable.

  1155..1144..77..55..  bbiinndd

  bind 8.1 (named) logue toutes  les  heures  des  information  sur  ses
  activités.

  Parade:  Envoyez  ces  information ailleurs que sur le disque dur (sur
  une  console,  par  exemple  ou   désactivez   les   carrément.   Dans
  /etc/named.conf :

       logging {
               category statistics { null; };
               category maintenance { null; };
       };

  1155..1144..77..66..  ssqquuiidd

  Squid fait constamment le ménage dans les fichier cachés.

  Parade  :  aucune avec squid lui même, mais on peut utiliser le module
  proxy d'apache (voir plus haut). Ce module n'est  pas  actif  dans  la
  configuration par défaut. vous devrez peut-être recompiler apache pour
  vous en servir.

  1155..1144..77..77..  sseennddmmaaiill

  Sendmail vérifie périodiquement la queue pour réexpédier  le  courrier
  qui peut s'y trouver.

  Parade  :  Avez  vous  vraiment besoin d'un sendmail en démon (c.-à-d.
  votre machine est elle censée recevoir du courrier par SMTP) ? Si vous
  pensez  que  non,  tuez  le processus et vérifiez que votre lecteur de
  courrier fonctionne encore (mail, vm, rmail, mush, pine... se  passent
  de  démon  mais  mh  en a parait-il besoin). Regardez aussi si vous ne
  pouvez pas vous servir du démon d'une autre machine.

  Si vous avez vraiment besoin de sendmail en démon, lancez le  au  boot
  sans  l'option " -q durée " et videz la queue en lançant "sendmail -q"
  via la crontab aux heures que vous voudrez (par exemple, en même temps
  que le nettoyage des fichiers de logs)

  1155..1144..88..  LLee mmoonniitteeuurr

  Les  moniteurs  suivant la norme VESA DPMS peuvent être mis en veille.
  Le moniteur passe successivement par plusieurs étapes :

  ·  Standby

  ·  Suspend (coupure du signal hsync ou vsync et écran noir)

  ·  Off     (coupure des signaux hsync et vsync et écran noir)

  Le paramétrage est différent selon que l'on se trouve  sous X ou  pas.

  1155..1144..88..11..  LLaa ccoonnssoollee

  La  commande "setterm" permet de déterminer si on utilise DPMS et avec
  quelle durée :

      $ setterm -blank 10           # extinction apres 10 minutes (defaut)
      $ setterm -powsersave on

  On peut faire un réglage plus fin avec les séquences d'échappement:

      ESC[9;intervalle]   "intervalle" est le nombre de minutes
                          d'inactivite avant d'entrer en mode "suspend"
      ESC[14;intervalle]  nombre de minutes d'inactivite entre le mode
                          "suspend" et le mode "off".

  Voir, dans les sources de linux, le fichier  drivers/char/vesa_blank.c
  pour plus de détails.

  1155..1144..88..22..  XXFFrreeee8866

  Dans  XFree86  3.3,  les  défauts  sont  initialisés  dans  le fichier
  XF86Config(4), pour activer le mode  DPMS,  ajoutez  dans  le  section
  "Devices"

      Option "power_saver"

  Ensuite  vous pouvez paramétrer les délais StandbyTime, SuspendTime et
  OffTime de la section "Monitors" comme indiqué dans le manuel.

  On peut changer ces valeurs au vol ou passer dans un état  particulier
  avec la commande xset(1)

  1155..1144..99..  LLaa CCPPUU

  Les  BIOS  supportant  APM  (Advanced  Power Management) peuvent faire
  passer le système par 3 stades d'inactivité :

  ·  Doze: le système réduit 80 % de ses activités

  ·  Standby: le système réduit 92 % de ses activités

  ·  Suspend: le système est réduit dans l'état le plus inactif possible
     (99 %) et aura besoin d'un temps de chauffe pour repartir.

  Lorsque  le  système  est  ralenti, Linux perd la notion du temps réel
  (son horloge est ralentie) Tous  les  programmes  qui  effectuent  des
  actions  périodiques  (en  particulier CRON) sont perturbés. L'horloge
  est remise à l'heure une fois le  système  reparti  si  le  noyau  est
  compilé pour supporter APM (sinon, remettez la avec "clock").

  Si vous comptez faire des gros calculs, utiliser la crontab ou vous si
  votre machine fait office de serveur, je doute  que  les  options  APM
  vous  soient  utiles,  mais  sur un portable c'est sûrement tout autre
  chose (si quelqu'un m'offre un portable, je lui  ferais  part  de  mes
  impressions.)

  L'utilitaire                                                      apmd
  (ftp.cs.unc.edu:/pub/users/faith/linux/apmd-2.4.tar.gz)   permet    de
  surveiller les états liés à APM ou forcer la suspension.

  1166..  PPoouurr aalllleerr pplluuss llooiinn

  1166..11..  «« BBiieenn ddéébbuutteerr ssoouuss LLiinnuuxx » (V 2.2.2)

  Ce  livre  est la traduction du livre « LLiinnuuxx Installation and Getting
  Started » de  Matt  Welsh  (mdw@sunsite.unc.edu),  version  2.2.2.  La
  traduction a été réalisée par René Cougnenc et elle est disponible sur
  ftp.lip6.fr dans /pub/linux/french/books.
  1166..22..  LLiivvrreess

  Bien que LLiinnuuxx a pour principe d'être entièrement gratuit, de nombreux
  ouvrages sont vendus dans le commerce.

  ·  «  Le  système  LLiinnuuxx  »  par  Matt Welsh & Lar Kaufman (618 pages,
     environ 280FF T.T.C.) chez O'Reilly. Traduction de René Cougnenc.

  ·  « Administration Réseau sous LLiinnuuxx » par  Olaf  Kirch  (336  pages,
     environ 220FF T.T.C.) chez O'Reilly. Traduction de René Cougnenc.

  ·  «  Linux  Kernel  Internals » par M. Beck, H. Böhme, M. Dziadza, U.
     Kunitz, R. Magnus et D. Verworner chez Addison-Wesley ;

  ·  « Programmation Linux 2.0, API Système et Fonctionnement du noyau »
     par Rémy Card, Éric Dumas et Franck Mével chez Eyrolles.

  A  noter  que vous poubez récupérer les sources LaTeX de la traduction
  du deuxième ouvrage sur ftp.lip6.fr dans /pub/linux/french/books.

  Le nombre de livres concernant Linux a  eu  tendance  à  exploser  ces
  derniers  temps.  Vous  pouvez  consuter le site http://excalibur.inp-
  fc.fr/anrtt/doc/index.html qui  essaye  de  présenter  les  différents
  livres disponibles.

  1166..33..  LLeess HHoowwTToo''ss

  La  plupart  des  HowTo's ou mini HowTo sont désormais traduits (ou en
  cours de traduction). Ils sont disponibles  sur  ftp.lip6.fr  dans  le
  répertoire /pub/linux/french/docs/HOWTO. Ces documents sont égalements
  postés dans le forum fr.comp.os.linux.annonces mensuellement.

  En voici la liste :

  HowTo :

  Access-HOWTO        Assembly-HOWTO    Boot-disk-HOWTO
  BootPrompt-HOWTO    Busmouse-HOWTO    CDROM-HOWTO
  CDROM-HOWTO         Commercial-HOWTO  Commercial-HOWTO
  DNS-HOWTO           DOSEMU-HOWTO      DOStoLinux-HOWTO
  Distribution-HOWTO  ELF-HOWTO         Firewall-HOWTO
  Ftape-HOWTO         GCC-HOWTO         HAM-HOWTO
  Hardware-HOWTO      IPX-HOWTO         ISP-Hookup-HOWTO
  Installation-HOWTO  Java-HOWTO        Kernel-HOWTO
  Keyboard-HOWTO      Liste-des-HOWTO   MGR-HOWTO
  Mail-HOWTO          Modems-HOWTO      Module-HOWTO
  News-HOWTO          NET-3-HOWTO       NIS-HOWTO
  PCI-HOWTO           PPP-FAQ           PPP-HOWTO
  Printing-HOWTO      SCSI-HOWTO        SCSI-Programming-HOWTO
  SMB-HOWTO           Serial-HOWTO      Shadow-Password-HOWTO
  Sound-HOWTO         TeTeX-HOWTO       Term-HOWTO
  Tips-HOWTO          UMSDOS-HOWTO      UPS-HOWTO
  UUCP-HOWTO          Video-HOWTO       WWW-HOWTO
  XFree86-HOWTO

  Mini-HowTo :

  Advocacy            Anon-ftp          BogoMips
  CD-Writing          Colour-ls         IO-Port
  IP-Masquerade       Jaz               Jaz-Drive
  Kerneld             LILO              Large-IDE
  MIDI+SB             Mail2News         Man-Page
  Multi-Ethernet      NFS-Root          Postgres
  Proxy-ARP           Slip+ProxyARP     Term-Firewall
  Token-Ring          Win95+Win3x+Linux X-Terminal
  ZIP-Install         ZipIomega

  Pour voir la liste actuelle des How-To traduits, consultez le document
  Liste-des-HowTo  aux adresses habituelles.  Toutefois, il reste encore
  du travail (traduction, mise-à-jour ou corrections de documents) !  Si
  jamais  vous  voulez  vous  joindre  à  l'équipe des traducteurs, vous
  pouvez vous abonner à la liste de traduction :

  mail majordomo@Linux.EU.Org
  subscribe traduc

  Le nouveau coordinateur des traductions que je suis sera très  content
  de vous réponde !

  1177..  AAddrreesssseess

  Voici quelques bonnes petites adresses :

  ·  sites FTP

  ·  ftp.lip6.fr : miroir de _t_s_x_-_1_1_._m_i_t_._e_d_u, de _s_u_n_s_i_t_e_._u_n_c_._e_d_u avec les
     dernières mises à jour du noyau, et  surtout  toute  l'arborescence
     française.  Il  s'agit  du  site  de référence en France concernant
     Linux (et sûrement pour le reste également... bravo Rémy !).

  ·  ftp.ese-metz.fr : miroir de ftp.lip6.fr ;

  ·  ftp.loria.fr (miroir de sunsite et d'ibp) ;

  ·  une liste plus complète est fournie dans la  feuille  d'information
     que vous pouvez consulter au début de ce guide.

  ·  BBS  :  la  liste  des  BBS  peut  être  trouvée  dans  la  feuille
     d'information au début de ce guide ;

  ·  WWW :

  ·  http://www.freenix.fr/linux  :  le  site  officiel  des  howto   en
     français.  C'est  ici  que  vous trouverez toutes les version html.
     C'est également le site officiel du Guide du ROOTard.

  ·  http://www.loria.fr/linux  :  miroir  concernant  les  howto.  Vous
     trouverez  sur ce serveur d'autres informations, telle que tous les
     articles postés depuis plus d'un an dans f.c.o.l.

  ·  http://www.alienor.fr/~dumas/Linux  :  ma  modeste  page  dédiée  à
     LLiinnuuxx.

  ·  Listes LLiinnuuxx dans les régions :

  ·  Toulouse :

               majordom@arlesienne.ensica.fr :
               subscribe linux-31

  ·  Bordeaux :

               majordomo@rd.lectra.fr :
               subscribe linux-33

  ·  Dauphiné :

               http://opera.inrialpes.fr/linux/guilde

  ·  Linux  Journal  Français  (Les  echos  de  linux) : crée par Pierre
     Ficheux et moi-même, ce journal  est  diffusé  par  Web,  mais  les
     articles   sont  également  disponibles  sur  des  serveurs  ftp  :
     http://echo-linux.alienor.fr.         Serveur         ftp         :
     ftp.lip6.fr:/pub/linux/french/echo-linux.

  PPoouurr ttrroouuvveerr ddee ll''aaiiddee :: dans un premier temps, essayez de trouver les
  renseignement dans ce guide. Ensuite, regardez les  HowTo.  Enfin,  si
  vous  séchez, jetez un coup d'oeil dans le newsgroup fr.comp.os.linux.
  Pensez également à lire  le  forum  fr.comp.os.linux.annonces  et  les
  rapports de miroirs qui y sont postés d'une manière hebdomadaire.

  1188..  CCoonnttrriibbuuttiioonnss

  Voici  la  liste  des personnes ayant participé à la réalisation de ce
  document.  Il est fort possible que j'en ai oublié...  mes  excuses  !
  Merci à tous.

  ·  Ceux sans qui ce document ne serait pas ce qu'il est :

  ·  Stéphane Bortzmeyer (bortzmeyer@pasteur.fr)

  ·  Rémy Card (Remy.Card@freenix.fr)

  ·  René Cougnenc

  ·  Pierre Ficheux (pierre@rd.lectra.fr)

  ·  Nat Makarévitch (nat@linux-france.com)

  ·  Julien Simon (Julien.Simon@freenix.fr)

  ·  Contributions :

  ·  Jean-Michel Antoine (Jean-Michel.Antoine@loria.fr)

  ·  Michel Billaud (billaud@labri.u-bordeaux.fr)

  ·  Stéphane Chazelas (Stephane.CHAZELAS@enst-bretagne.fr)

  ·  Laurent Chemla (chemla@brainstorm.eu.org)

  ·  Laurent Frigault (frigault@isicom.fr)

  ·  Guylhem Aznar (guylhem@danmark.linux.eu.org)

  ·  Frédéric Lepied (fred@sugix.frmug.fr.net)

  ·  Michel Lespinasse ( walken@via.ecp.fr)

  ·  Stephane Marzloff (100557.571@compuserve.com)

  ·  Marc Merlin (marc.merlin@efrei.fr)

  ·  Thomas Parmelan (Thomas.Parmelan@darshiva.efrei.fr)

  ·  Thomas Quinot (thomas@cuivre.fdn.fr)

  ·  David Robert (david@anrtt.inp-fc.fr)

  ·  Marc Schaeffer (schaefer@vulcan.alphanet.ch)

  ·  Sylvain Stéphant(sylvain.stephant@mail.dotcom.fr)

  ·  Olivier Tharan (tharan@galaxie.int-evry.fr)

  ·  J.M. Vansteene (J.M.Vansteene@frcl.bull.fr)

  1199..  SSii vvoouuss vvoouulleezz ppaarrttiicciippeerr aauu ddéévveellooppppeemmeenntt ddee LLiinnuuxx

  Linux  est  un  système ouvert, qui évolue. De nombreux développements
  sont actuellement en cours,  tels  que  _W_i_n_e  (WWIINNdows  EEmulator),  le
  projet  de documentation de Linux (LLDDPP), l'internationalisation.  Tous
  ces projets (et bien d'autres) sont réalisés par  des  gens  de  bonne
  volonté  qui donnent un peu de leur temps. Cela va de la programmation
  à la traduction de documents, etc.

  Si jamais vous voulez donner un peu de votre temps à LLiinnuuxx,  n'hésitez
  surtout pas à me contacter.

  2200..  TThhaatt''ss aallll ffoollkkss

  Voila, c'est fini.

  Si  certains  points  vous  semblent  obscurs, etc, n'hésitez pas à me
  contacter.  Ce guide est amené à évoluer, mais il ne peut évoluer  que
  grâce  à  vvoouuss,  donc  si  vous  avez trouvé un truc achtement génial,
  envoiez-le : (Eric.Dumas@freenix.fr ou Eric.Dumas@Linux.EU.Org).

  Châtillon, le 14 Septembre 1997... Lost in Paris...